Salzbourg - La Flûte Enchantée
Salzbourg - La Flûte Enchantée
Dans le fil sur Mithridate des allusions à La Flute ont été faites.
Dans le Monde d'aujourd'hui une critique indulgente de la mise en scène de Graham Vick (qualifiée de provocations très raisonnables) signée par Renaud Machard.
La distribution est jugée bonne (sauf la reine de la nuit de Anna Kristina Kaapola) avec une mention particulière pour le papageno de Markus Werba.
A noter que la Pamina étant souffrante le rôle a été chanté par Barbara Bonney.
Dans le Monde d'aujourd'hui une critique indulgente de la mise en scène de Graham Vick (qualifiée de provocations très raisonnables) signée par Renaud Machard.
La distribution est jugée bonne (sauf la reine de la nuit de Anna Kristina Kaapola) avec une mention particulière pour le papageno de Markus Werba.
A noter que la Pamina étant souffrante le rôle a été chanté par Barbara Bonney.
On veut la mort du ténor dont la grosse dame veut partager le sort.
Faites en mourir au moins un, et les deux si le coeur vous en dit.
Quant au baryton, il reste seul avec son deshonneur. (Monsieur Bluf à l\\\\\\\'Opéra)
Faites en mourir au moins un, et les deux si le coeur vous en dit.
Quant au baryton, il reste seul avec son deshonneur. (Monsieur Bluf à l\\\\\\\'Opéra)
- LucaGi64
- Mezzo Soprano
- Messages : 135
- Enregistré le : 04 juil. 2004, 23:00
- Localisation : Torino (Italie)
Le critique de La Stampa de Turin, musicologue et prof à l'université, a adoré Muti et la distribution (lui aussi il donne un petit plus à Papageno); il a fortement critiqué mise en scène disant que Vick, qu'il apprécie, s'est plié à la mode simbolico-freudio-trasporto-merdique (je résume) des théâtres austro-allemands.
Son vergin vezzosa in vesta di sposa
Son bianca ed umìle qual giglio d'april
Son bianca ed umìle qual giglio d'april
ach so...LucaGi64 a écrit :Le critique de La Stampa de Turin, musicologue l'université, a adoré Muti et la distribution (lui aussi il donne un petit plus à Papageno); il a fortement critiqué mise en scène disant que Vick, qu'il apprécie, s'est plié à la mode simbolico-freudio-trasporto-merdique (je résume) des théâtres austro-allemands.
On veut la mort du ténor dont la grosse dame veut partager le sort.
Faites en mourir au moins un, et les deux si le coeur vous en dit.
Quant au baryton, il reste seul avec son deshonneur. (Monsieur Bluf à l\\\\\\\'Opéra)
Faites en mourir au moins un, et les deux si le coeur vous en dit.
Quant au baryton, il reste seul avec son deshonneur. (Monsieur Bluf à l\\\\\\\'Opéra)
Re: Salzbourg - La Flûte Enchantée
apparemment beaucoup plus à l'aise dans le rôle de Pamina qu'en Despina.doudou a écrit : A noter que la Pamina étant souffrante le rôle a été chanté par Barbara Bonney.
C'est affreux ! Tous les Mozart sont des échecs : Don Giovanni est une pub pour des sous-vêtements, la Clémence de Titus ne convainc pas, l'Enlèvement au Sérail devient du n'importe quoi, la Flûte enchantée est bêtement puérile, c'est guère mieux du côté de Cosi fan tutte...
L'édition 2006 risque d'être un assassinat en règle de Mozart ! C'est donc pour ça que les abonnements 2006 ont commencé à être vendus des mois avant l'édition 2005 ! La série 1 est déjà complète.
L'édition 2006 risque d'être un assassinat en règle de Mozart ! C'est donc pour ça que les abonnements 2006 ont commencé à être vendus des mois avant l'édition 2005 ! La série 1 est déjà complète.
Cette Flûte enchantée était retransmise sur France Musiques dimanche dernier.
Je n'ai entendu que le premier acte par intermittences. Michael Schade aussi fade que d'habitude en Tamino, Werba m'a semblé moyen, Genia Kühmeier très bien chantante en Pamina, et la voix du rôle. Enn revanche la Reine de la Nuit était piteuse : c'est cette Kaapola qui chantera le rôle à Paris à l'automne et au Met ensuite. Un suraigu qui rappelle Deutekom, pour la couleur sinon pour l'ampleur, mais en-dessous le timbre est désagréable et surtout on a l'impression qu'elle n'a pas la moindre notion de phrasé. Le premier air était débité note à note, avec une raideur absolue, sans aucune consistance théâtrale. Bref, pas de quoi pavoiser.
En fait, j'ai surtout aimé les 3 dames (j'avoue que ce sont les moments que je préfère dans le premier acte ).
Sinon, qui peut m'expliquer pourquoi le premier acte était joué par les Wiener Philarmoniker et le second avec l'Orchestre du Mozarteum ?!!
N.B. Dans la mise en scène, la Reine de la Nuit se glisse sous la couette de Tamino. Subtil, non ? Mais impossible de savoir d'où sortait le serpent.
Je n'ai entendu que le premier acte par intermittences. Michael Schade aussi fade que d'habitude en Tamino, Werba m'a semblé moyen, Genia Kühmeier très bien chantante en Pamina, et la voix du rôle. Enn revanche la Reine de la Nuit était piteuse : c'est cette Kaapola qui chantera le rôle à Paris à l'automne et au Met ensuite. Un suraigu qui rappelle Deutekom, pour la couleur sinon pour l'ampleur, mais en-dessous le timbre est désagréable et surtout on a l'impression qu'elle n'a pas la moindre notion de phrasé. Le premier air était débité note à note, avec une raideur absolue, sans aucune consistance théâtrale. Bref, pas de quoi pavoiser.
En fait, j'ai surtout aimé les 3 dames (j'avoue que ce sont les moments que je préfère dans le premier acte ).
Sinon, qui peut m'expliquer pourquoi le premier acte était joué par les Wiener Philarmoniker et le second avec l'Orchestre du Mozarteum ?!!
N.B. Dans la mise en scène, la Reine de la Nuit se glisse sous la couette de Tamino. Subtil, non ? Mais impossible de savoir d'où sortait le serpent.