Bilan de la première saison de Gérard Mortier (2)
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Le précédent fil commençait à ramer (trop lourd ?)
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Je ne m'en plaindrais pas non plus mais tout de même...Friedmund a écrit :Je pense que les heureux élus qui se sont gavés à l'époque de Rysanek, Nilsson, Price, Crespin, Jones, Te Kanawa, Scotto, Arroyo ou bien encore de Domingo, Vickers, King, Pavarotti ou Gedda, sans parler des orgies de Ghiaurov, Talvela, Cappuccilli, Cossoto ou Ludwig ne s'en sont pas plaint outre mesuretuano a écrit :Pour cela, Liebermann a quand même dissout la troupe de l'Opéra, ce qui a en partie entraîné une traversée du désert pour le chant français.
- DavidLeMarrec
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La remarque de Tuano me semble néanmoins fondamentale : en voulant avoir les meilleures individualités présentes, on a hypothéqué l'avenir, notamment sur le répertoire où l'ONP avait le plus à apporter.Friedmund a écrit :Je pense que les heureux élus qui se sont gavés à l'époque de Rysanek, Nilsson, Price, Crespin, Jones, Te Kanawa, Scotto, Arroyo ou bien encore de Domingo, Vickers, King, Pavarotti ou Gedda, sans parler des orgies de Ghiaurov, Talvela, Cappuccilli, Cossoto ou Ludwig ne s'en sont pas plaint outre mesure
- Friedmund
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Répertoire que de toute façon l'ONP ne jouait pas, pendant que les américains fantasmaient sur Massenet et les anglais sur Berlioz...
Reste encore à prouver que le maintien de ladite troupe aurait engendré des génies colossaux. Le passé ne plaide pas en la faveur de cet argument. A contrario, l'absence de troupe n'a pas empêché l'émergence d'une génération fantastique pour le chant français 20 ans plus tard.
Reste encore à prouver que le maintien de ladite troupe aurait engendré des génies colossaux. Le passé ne plaide pas en la faveur de cet argument. A contrario, l'absence de troupe n'a pas empêché l'émergence d'une génération fantastique pour le chant français 20 ans plus tard.
- DavidLeMarrec
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Oh que non, ce n'est pas le but ! Mais le maintien d'un répertoire un peu plus original que celui des deux saisons que tu citais, sans doute.Friedmund a écrit :Reste encore à prouver que le maintien de ladite troupe aurait engendré des génies colossaux.
Effectivement, car cela n'a rien à voir.A contrario, l'absence de troupe n'a pas empêché l'émergence d'une génération fantastique pour le chant français 20 ans plus tard.
David - liquide
Non, en effet, je ne m'en suis jamais plaint, pas plus que des Solti (Les Noces, Don Giovanni, Otello, Rheingold et Walküre), Krips (Cosi'), Boehm (Elektra et L'enlèvement), Prêtre (Les Contes d'Hoffmann Samson et Don Carlo) ou Abbado (Boccanegra) ni des productions de Strehler (Les Noces et Boccanegra), René Clair (Orphée et Eurydice), Lavelli (Faust et Pelléas), Chéreau (Les Contes d'Hoffmann et Lulu), Ponnelle (Cosi' fan tutte), voire Dexter (I Vespri siciliani) et j'en passe!Friedmund a écrit :Je pense que les heureux élus qui se sont gavés à l'époque de Rysanek, Nilsson, Price, Crespin, Jones, Te Kanawa, Scotto, Arroyo ou bien encore de Domingo, Vickers, King, Pavarotti ou Gedda, sans parler des orgies de Ghiaurov, Talvela, Cappuccilli, Cossoto ou Ludwig ne s'en sont pas plaint outre mesure
V.
- Xavier
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La troupe de l'Opéra et du Comique comportait bien plus d'excellent chanteurs qu'on l'a dit par la suite (Gedda -si si !- Crespin, Massard, Bacquier, Chauvet, Soyer, Vanzo, Sarroca, Bianco, Borthayre, Mesplé -oui, bon...-, Esposito, Guiot, Mars et j'en oublie).DavidLeMarrec a écrit :Oh que non, ce n'est pas le but ! Mais le maintien d'un répertoire un peu plus original que celui des deux saisons que tu citais, sans doute.Friedmund a écrit :Reste encore à prouver que le maintien de ladite troupe aurait engendré des génies colossaux.
Effectivement, car cela n'a rien à voir.A contrario, l'absence de troupe n'a pas empêché l'émergence d'une génération fantastique pour le chant français 20 ans plus tard.
David - liquide
En revanche, contrairement à ce que tu as l'air de croire, le répertoire était encore plus restreint qu'à l'époque de Liebermann. Pour le coup, on donnait que les piliers du répertoire, répartis entre Garnier et Favart avec quelques doublons (Tosca et Carmen).
Les Indes galantes ont été à peu près la seule résurection notable de l'après-guerre aux années 60.
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- PaoloAlbiani
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Réemployé ??? tu rigoles..... Avant Liebermann, ils chantaient presque toutes les semaines, après son arrivée.... beaucoup moins.... Pourquoi la carrière de Vanzo, par exemple, a pris un tournant international dans les années 70 ? Parce qu'il a été obligé de trouver des contrats ailleurs qu'à Paris... même s'il y revenait de temps à autres.... Et je ne parle pas des autres, Massard, Cox, Bianco, Blanc, Sarroca, Vilma, Py,.... et j'en oublie...Vincenzo a écrit :Mais Liebermann a réemployés les meilleurs d'entre eux... Même Mesplé, sans parler d'Eda-Pierre.
V.
Quant aux autres, heureusement que les théâtre de province (décidement j'ai horreur de ce mot) tournaient à plein régime, ce qui permettait à tous ces grands artistes de travailler régulièrement.
Je l'ai déjà écrit, Liebermann a malheureusement été le fossoyeur de cette génération de chanteurs.... qui ont été repris à l'Opéra dans les choeurs alors qu'ils faisaient une carrière soliste (Savignol, et d'autres...)