Chômage technique ne veut pas dire vacances. Personnellement je n'ai pas vécu le confinement comme des vacances ni le deconfinement. Accessoirement quand on a pas de jardin, des enfants en bas âge et la classe à assurer. Faudrait voir à ne pas voir que par le petit bout de sa lorgnette.titoschipa a écrit : ↑23 juil. 2020, 10:14Les metteurs en scène branchouilles n'ont rien à voir dans ces renaissances italiennes et russes (voire autrichienne, attendons Salzbourg) rapides post-Covid pour les raisons évidentes soulignées par Hélène ci-dessus. Les raisons sont les carnets d'adresses de Lissner (Naples), Pereira (Florence), Gergiev (Marinsky), etc , les conditions de travail ET la capacité de ces pays à remobiliser rapidement les troupes techniques/intermittents/télévisuelles en plein été.
En France les malheureux qui ont été au chômage technique pendant quatre mois veulent souffler un peu (??) et prendre des vacances en juillet/août. Il suffira de voir les données économiques de chaque pays à la rentrée (préalable indispensable pour que le domaine culturel survive).
Pour revenir au San Carlo de Naples, le sujet de ce fil, je ne suis pas du tout d'accord avec Placido: j'y ai vu d'excellents spectacles depuis dix ans avec des chanteurs vedettes (Devia, Theorin, Borodina, Iervolino, Siragusa, Hvorostovsky,...); ils n'ont pas attendu Lissner et sa clique
Par ailleurs il y a des concerts en france et des festivals qui ont maintenu (Rocamadour et Six four parmi ceux où je chante cet été)ou d'autres qui se créent de toutes pièces (cf Pygmalion à Bordeaux). D'autres parts beaucoup d'initiatives en France n'aboutissent pas tout simplement parce que les préfectures y opposent des refus. Faut pas tout mettre sur le dos des artistes. Faut pas oublier que c'est les cachets qui nous font vivre, et pas l'intermittence.