Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
- Loge Arythme
- Mezzo Soprano
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Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
Elles se le repassent de génération en génération ...
Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
Soirée assez décevante pour ma part.
Cette mise en espace assez prosaïque nous montre un jaquino(fort bon comédien par ailleurs)d"abord figaro puis papageno racontant Fidelio pour les nuls pendant que Florestan se bronze tout le premier acte dans son solarium,d'où il sort d'ailleurs complètement revigoré au début du 2ème ou il nous la joue façon scène de la forge de siegfried.
Ca tombe bien car Madame Stemme ,un peu en difficulté dans son grand air du 1 et ayant comme Serena Williams confectionnée sa jupe dans son rideau de salon ,nous la fait façon immolation de Brunnhilde dans le crépuscule pour finir avec des aigus botoxés à mort en couvrant tout le monde dans le final.
Côté orchestre ,le chef veut absolument faire du son d'époque avec des instruments modernes et le résultat est catastrophique:cordes acides et grelottantes, cors à la chasse à cour en forêt de Tronçay par un jour de brouillard,trompettes tout sauf de la renommée.
Le seul qui tire bien son épingle du jeu c'est Rocco,vocalité allemande excellente ,timbre et projection impeccables.
Bon,il vaut mieux en rigoler un peu, en attendant de finir au fond d'un lit de réanimation ou cloîtré dans son 5m carré sous les toit:
Cette mise en espace assez prosaïque nous montre un jaquino(fort bon comédien par ailleurs)d"abord figaro puis papageno racontant Fidelio pour les nuls pendant que Florestan se bronze tout le premier acte dans son solarium,d'où il sort d'ailleurs complètement revigoré au début du 2ème ou il nous la joue façon scène de la forge de siegfried.
Ca tombe bien car Madame Stemme ,un peu en difficulté dans son grand air du 1 et ayant comme Serena Williams confectionnée sa jupe dans son rideau de salon ,nous la fait façon immolation de Brunnhilde dans le crépuscule pour finir avec des aigus botoxés à mort en couvrant tout le monde dans le final.
Côté orchestre ,le chef veut absolument faire du son d'époque avec des instruments modernes et le résultat est catastrophique:cordes acides et grelottantes, cors à la chasse à cour en forêt de Tronçay par un jour de brouillard,trompettes tout sauf de la renommée.
Le seul qui tire bien son épingle du jeu c'est Rocco,vocalité allemande excellente ,timbre et projection impeccables.
Bon,il vaut mieux en rigoler un peu, en attendant de finir au fond d'un lit de réanimation ou cloîtré dans son 5m carré sous les toit:
- PlacidoCarrerotti
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Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
Enrico, très en forme dès le matin !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
Il est vrai qu'après avoir vu et entendu le Philharmonique de Vienne la veille, on descend de quelques marches...
Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
Après l'entrée du chef d'orchestre et le monologue de Jaquino , je me suis sérieusement demandé si je ne m'étais pas fourvoyé dans une adaptation pour enfants. Doutes renforcés par l'air de Marzelline...
Triste soirée!
Triste soirée!
Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
je viens de publier ma critique en tête de ce fil.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
J'ai lu avec intérêt et amusement les critiques sur ce Fidelio. Je suis assez d'accord avec les critiques qui ont été formulées au sujet de l'orchestre, de Michael Weinius et de Malis Christensson. J'ai été peiné par la prestation de cette dernière que j'avais apprécié à Aix dans les Noces de Figaro et la Flute Enchantée. Je souhaiterai par contre mentionner l'excellente prestation de John Lundgreen (Don Pizzaro) ainsi que les bonnes prestations de Karl-Magnus Fredriksson (Don Fernando) pleine d'humanité, de Johan Schinkler (Rocco) et aussi de Daniel Johannsen. Venons en à Nina Stemme. Je crois que beaucoup de spectacteurs de Fidelio aimeraient voire et entendre des Leonore de la stature de celle que nous avons vue et écoutée hier soir et j'affirme qu'elle a contribué à sauver la représentation. Bref, des Leonores comme la Stemme j'en redemande. Enfin ce qui m'amuse est que certains qui ont encensé Stephen Gould qui faisait pitié dans la troisième partie de la Femme sans Ombres ou Lisa Lindstrom aux aigus éraillés aient été déçus par Nina Stemme. Comme quoi la critique d'opéras n'est pas une science exacte. Ce que je viens d'écrire s'applique d'ailleurs à votre très humble et respectueux serviteur.
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Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
Comme Bernard je suis stemmolâtre depuis fort longtemps mais je t'avoue que des Léonore comme cela je n'en redemande pas du tout ...
Un aigu éraillé dans la teinturière est vite pardonné si le reste est convaincant alors que une note donnée trop forte à la limite du cri dans un ensemble de Fidélio fout tout par terre ...ce n'est pas comparable
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( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
Gustav Mahler plutôt, non ?PlacidoCarrerotti a écrit : ↑27 févr. 2020, 23:51En ce qui concerne l’insertion de Leonore III, c’est une tradition qui a tendance à se perdre (avec un orchestre pareil, je ne regrette rien). C’est Mendelssohn qui a lancé cette tradition.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Beethoven - Fidelio - Dausgaard / vc - Bruxelles-TCE - 02/2020
Le problème de Nina Stemme à présent, c'est qu'elle ne peut plus émettre un aigu, à partir du la, qu'en force et surtout qu'en l'attaquant brutalement, déconnecté de la ligne de chant. Cette faiblesse technique l'oblige à couper la phrase musicale, ce qui mène à des aberrations (ce qui a été particulièrement évident et gênant pour le premier si aigu de son aria).