Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

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JdeB
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Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par JdeB » 26 janv. 2020, 09:02

Programme Morgen


Duparc « L’invitation au voyage »

Strauss Quatre derniers Lieder, « Frühling »

Rachmaninov « Margaritki » (Les marguerites), op. 38 n° 3
Etude – Tableau, op. 33 n°2 (piano seul)
« Krysolov » (Le joueur de flûte), op. 38 n° 4

Strauss Quatre derniers Lieder,« September »

Rachmaninov « Noch’yu v sadu u menya » (La nuit dans mon jardin), op. 38 n° 1

Duparc « Aux étoiles », « Chanson triste », « Extase »

Strauss Quatre derniers Lieder, « Beim Schlafengehen »

Rachmaninov « K ney » (Pour elle), op. 38 n° 2
« Son » (Le sommeil), op. 38 n° 5

Strauss Klavierstücke, op. 3 n° 1 (piano seul)

Rachmaninov « A-u ! » (Vers les cimes), op. 38 n° 6

Duparc « La vie antérieure »

Strauss Quatre derniers Lieder, « Im Abendrot »


Elsa Dreisig, soprano
Jonathan Ware, piano

28 JANVIER 2020; Paris, Théâtre des Champs-Elysées

30 JANVIER 2020, Bordeaux, Grand Théâtre

02 FEVRIER 2020, Londres, Wigmore Hall

04 FEVRIER 2020, Cologne, Deutschlandfunk, Kammermusiksaal

10 FEVRIER 2020, Berlin, Staatsoper, Apollosaal

27 AVRIL 2020, Toulouse, Théâtre du Capitole

29 AVRIL 2020, Lugano, Théâtre Studio

Soirée du 30 janvier 2020 à Bordeaux.

Benjamine de la prestigieuse saison de récitals bordelaise (Villazon, Bernheim, Abdrazakov, Deshayes, Netrebko, Kaufmann !) Elsa Dreisig a fait sensiblement mieux que M. Spyres et jeu égal avec B. Terfel en terme de billetterie mais, contrairement à eux, n'a obtenu qu'un demi-succès artistique.

je ne reviens pas sur le déroulé du programme parfaitement décrit ci-dessous par Hélène Adam, notre envoyée au Théatre des Champs-Elysées pour la première étape de la tournée Morgen, deux soirs avant Bordeaux.

On aurait beaucoup aimé titrer cette chronique "Dans les voluptés calmes", mais une autre référence baudelairienne semble plus appropriée "Tout un monde lointain". En effet, jamais ou presque, la jeune soprano comblée de dons et si riche de talents mieux qu'en bourgeon, ne nous "embarque" avec elle dans son voyage au point du jour (Morgen ayant aussi pour signification poétique, l'Est, le lever du soleil) malgré le cadre idéal du Grand Théâtre si propice à créer une intimité. En revanche, elle donne le plus souvent l’impression de dérouler devant nous un long et ondoyant monologue intérieur un peu flottant, onirique et éthéré, comme nimbé de hauts mystères à jamais inaccessibles aux profanes mais où son excellent pianiste est invité, insigne privilège, lorsqu'elle met en scène un face à face avec lui.

L'art du récital, ô combien délicat et fragile, ne se limite pas à établir un programme intelligent sinon cohérent (dans ses contrastes mêmes parfois et c'est bien le cas ici), à faire montre d'une belle voix, d'un sens du texte et du sous-texte, d'une riche musicalité. Il doit être le moment d'un dialogue et d'un échange qui, ce soir, ne s'établit guère.
Il demande plus de maturité et de densité humaine à dévoiler, un véritable travail de coloriste et un don de soi, surtout lorsqu'on a le cran de présenter un programme aussi austère, poétique et bref (deux fois 35 minutes et un seul bis, le fameux Morgen éponyme) constellé de mélodies et de lieder portés dans toutes les mémoires vives de mélomanes par les plus illustres maîtres du genre.

Seules les mélodies de Rachmaninov étaient pour moi incarnées avec la pureté, l'élan juvénile, la sève et la flamme romantiques rêvées, le cycle baudelairien péchant par manque de sensualité et de polysémie tandis que les Quatre dernier lieder de Strauss, crées tout de même par une Flagstad, ici disjoints sans qu'on en ressente l'à-propos ni l'urgence, souffraient d'un manque de profondeur et d'irisations colorées.

A l'exact inverse d'une Patricia Petibon, un peu dans la lignée d'une Kiri Te Kanawa , mais sans le prestige ni le timbre rare et mordoré, Elsa Dreisig n'est pas encore, à l'orée de sa trentaine, tout à fait mure pour la mise à nu de l'âme et la communion quasi-charnelle qu'exige le récital avec piano; elle réussit beaucoup mieux ses concerts lyriques avec orchestre et ses incarnations scéniques.

Jérôme Pesqué
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par HELENE ADAM » 28 janv. 2020, 22:40

Soirée du 28 janvier 2020 au Théâtre des Champs Elysées à Paris

Elsa Dreisig n'a pas trente ans mais sa personnalité en impose décidément dans le monde assez réglementé de l'art lyrique. Elle arrive pieds nus sur la scène du Théâtre des Champs Elysées, dans une robe noire sobre si on excepte un curieux ruban noué sur le devant dont la symbolique est assez étrange, cheveux blonds libres et naturels sur les épaules et puis c'est tout.
Et elle commence son récital, dont le programme est directement tiré de son dernier enregistrement "Morgen", par un petit discours poétique et joliment tourné qui explique à un public pas spécialement attentif, la manière dont elle va dérouler les Lieder mêlant Duparc à Rachmaninoff et à Strauss, déconstruisant les cycles pour reconstruire le sien, avec méthode, intelligence et signification. Tout devra donc s'enchainer (sous entendu sans applaudissement intempestif entre les airs).

Elsa Dreisig nous invite au voyage, son voyage personnel et intime, que nous devons partager dans le clair obscur de la scène avec la complicité discrète et efficace de son talentueux pianiste, Jonathan Ware.
Nous commençons donc logiquement par "l'invitation au voyage", le poème de Baudelaire mis en musique par Henri Duparc, que tous les chanteurs de Lieder glissent forcément dans leur programme. "Mon enfant, ma soeur, songe à la douceur...". La voix d'Elsa Dreisig est un diamant pur un peu brut encore, très juvénile, de cette innocence encore presque enfantine qui séduit rapidement les sens. "Là tout n'est qu'ordre et beauté, calme et volupté".
Première entorse à la "tradition" : Elsa Dreisig enchaine effrontément avec le premier des quatre derniers Lieder de Strauss, "Frühling" (Printemps) sur un poème de Hermann Hesse. Le contraste est assez saisissant, même si c'est du Strauss sans la luxuriance de l'orchestration que le pianiste n'essaie pas d'imiter. On ne peut s'empêcher de se dire au début que la voix est un peu jeunette pour ces Lieder assez costauds habitués à des voix de wagnérienne. Elsa Dreisig confiait d'ailleurs à France Musique le matin même du concert, qu'elle avait découvert ce cycle sublime, avec l'interprétation de Nina Stemme. Mais la comparaison s'arrête là.
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La jeune soprano en donne, bien sûr et en conscience, une toute autre version et cela se tient, malgré la légère frustration d'une mélodie qui semble un peu simplifiée sans toute sa richesse musicale globale. Et la volupté des paroles se marient harmonieusement avec la beauté du timbre. C'est propre, net, joli, impeccablement prononcé. La voix est ronde et chaude, même si elle manque un peu de la profondeur que seule une voix plus mûre peut rendre.
Par contre dans le Rachmaninoff des "Margaritki", son style juvénile fait merveille : elle incarne la fraicheur, la douceur, la joie un peu légère puis passionnée "Je vous aime" (Ia vas lioubliou), ce cri d'amour aux fleurs qui éclosent annonçant l'été...
On reste d'ailleurs dans Rachmaninoff pour une Etude au piano seul pendant laquelle Elsa Dreisig s'assoit quelques minutes sans paraitre d'ailleurs fatiguée avant de reprendre l'un des morceaux le plus réussi du répertoire, le "Joueur de flûte" (Krisolov) où les paroles russes (qu'elle prosodie parfaitement bien avec une précision impressionnante) imitent un air de pipeau avec onomatopées à consonance comique. C'est espiègle, délicieux et cela lui va à merveille.
Le public ne peut s'empêcher d'applaudir d'ailleurs...
Et c'est après un dernier "tralalala" qu'on aborde le deuxième Lied des quatre derniers, "September", comme si la joie du printemps, de l'été, des fleurs, des airs de musique, voyait déjà son éclat se ternir. Septembre. Le deuil, la pluie, les feuilles qui tombent, la fin de l'été.
Et c'est "la nuit dans mon jardin", la première romance de Rachmaninoff qui suit dans une logique poétique et narrative séduisante "un saule pleureur pleure...".
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Musicalement Rachmaninoff et Strauss, ne sont guère de la même eau et les Lieder choisis de facture assez différente mais Elsa Dreisig en propose un enchainement qui fonctionne bien, malgré le contraste.
Cette première partie se termine par Duparc et sa "Chanson triste" encadrée par deux courtes pièces "Aux étoiles" et "Extase". Douceur, volupté, amour, regrets, Elsa nous laisse pour l'entracte dans une douce nostalgie. Nous attendons de poursuivre le voyage...
Ce sera à nouveau le mariage Strauss Rachmaninoff, troisième Lied (l'Heure du sommeil) et romances "Pour elle" et "Le sommeil". Un peu de torpeur délicieuse et voluptueuse s'empare alors du spectateur, avant les "pièces" pour piano seul de Strauss.
Pour finir en beauté par trois des plus belles pièces du programme, une par compositeur, "Vers les cimes" de Rachmaninoff, chant qui met à l'épreuve les aigus chantés forte, une mélodie pleine d'allant et décidée, puis "La vie antérieure" de Duparc, sa dernière mélodie où les paroles s'enroulent dans la musique, donnant un rythme étrange et envoûtant. Et puis, bien sûr, le dernier des quatre derniers, "Im Abendrot" (au Soleil couchant) qui se termine par les terribles paroles "Wie sind wir wandermüde/ist dies etwa der Tod ?" (Comme nous sommes las d'errer/Serait-ce déjà la mort ?).
On ne peut que s'incliner devant l'intelligence du programme (qui sera agrémenté de deux "bis", le célèbre "Morgen" de Richard Strauss et la reprise de l'une des romances de Rachmaninoff) et son audace (qui lui sera sûrement reprochée).
Elsa Dreisig a du talent à revendre, un grand sens du Lied, une capacité impressionnante à chanter en allemand et en russe en plus du français. Elle nous fait redécouvrir ce répertoire en le rafraichissant avec simplicité. Il n'y a pas "d'effets" artificiels dans son chant qui reste incroyablement naturel. La projection est impressionnante sans que le volume ne soit excessif, il reste au contraire fidèle au genre qui exige de créer une certaine intimité.
Sans doute encore un peu de verdeur dans la voix, trop légère peut-être pour la gravité des oeuvres de Strauss en particulier, empêche d'être toujours totalement transportés.
Mais séduits, oui. Séduits par une artiste décidément hors norme qu'on a plaisir à retrouver dans les étapes d'une carrière déjà impressionnante.

Hélène Adam

Emission de France Musique
https://www.francemusique.fr/emissions/ ... tAK6uX7tVM

Elsa Dreisig avait déjà donné un premier récital au Théâtre des champs Elysées
https://www.odb-opera.com/viewtopic.php ... it=Dreisig
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par Wim » 28 janv. 2020, 23:19

Chanteuse d’opéra prometteuse cherche:
Mécène pour des chaussures
Sponsor pour des bijoux
Designer de vêtements féminins évitant toute obscénité potentielle

Blague à part je salue une très belle prestation d’Elsa Dreisig avec un programme méticuleusement et judicieusement composé. Sa belle voix on la connaît. On sait aussi qu’elle n’a pas froid aux yeux. Elle l’a encore prouvé en chantant les 4 letzte Lieder séparément. Gageure gagnée à mon avis. Doublement parce que là aussi, comme lors de son Elvira, on pourrait dire qu’elle n’a pas la voix du rôle. J’opposerais à cet avis qu’elle a eu l’audace de décaper ces chansons et de leur rendre pleine justice en tant que Lied sans tomber dans le pathos.
Bravo aussi à son pianiste qui a largement contribué à l’atmosphère intime de cette soirée.

Malheureusement le public n’a pas toujours suivi. L’énumération est longue: 3 téléphones mobiles qui ont sonné, de multiples toux intenses, des spectateurs qui insistent à plusieurs reprises d’applaudir après chaque air après l’entracte (ils étaient où pendant la première partie ?). Et pour couronner le tout, des spectateurs qui commencent à se battre pendant Im Abendrot. Franchement...

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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par HELENE ADAM » 29 janv. 2020, 00:38

Wim a écrit :
28 janv. 2020, 23:19
Malheureusement le public n’a pas toujours suivi. L’énumération est longue: 3 téléphones mobiles qui ont sonné, de multiples toux intenses, des spectateurs qui insistent à plusieurs reprises d’applaudir après chaque air après l’entracte (ils étaient où pendant la première partie ?). Et pour couronner le tout, des spectateurs qui commencent à se battre pendant Im Abendrot. Franchement...
J'ai raté la bagarre mais pour le reste, oui, je me suis dit que le public parisien était décidément assez insupportable... :2guns:
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par Wim » 29 janv. 2020, 07:37

HELENE ADAM a écrit :
28 janv. 2020, 22:40

Sans doute encore un peu de verdeur dans la voix, trop légère peut-être pour la gravité des oeuvres de Strauss en particulier, empêche d'être toujours totalement transportés.
On peut se demander si ce ne sont pas les gravures légendaires d’une Norman, Janowitz, Schwarzkopf qui ont habitué nos oreilles à une lecture accentuant la gravité. Si elle avait chanté ces chansons avec orchestre, cette comparaison aurait été inévitable et probablement cruelle. Donc dans ce sens-là j’applaudis encore une fois ses choix bien réfléchis.

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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par AlainB » 29 janv. 2020, 10:29

HELENE ADAM a écrit :
29 janv. 2020, 00:38
Wim a écrit :
28 janv. 2020, 23:19
Malheureusement le public n’a pas toujours suivi. L’énumération est longue: 3 téléphones mobiles qui ont sonné, de multiples toux intenses, des spectateurs qui insistent à plusieurs reprises d’applaudir après chaque air après l’entracte (ils étaient où pendant la première partie ?). Et pour couronner le tout, des spectateurs qui commencent à se battre pendant Im Abendrot. Franchement...
J'ai raté la bagarre mais pour le reste, oui, je me suis dit que le public parisien était décidément assez insupportable... :2guns:
Ce n'est pas le public parisien, mais quelques malotrus peut être séniles. Dans le même genre un de mes voisins a joué avec un Velcro une partie du concert. J'ai l'impression que les applaudissements intempestifs les plus nourris étaient pour un spectateur demandant aux tousseurs de d'arrêter.
Très beau concert sinon: le concept, la chanteuse et un pianiste remarquable.

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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par Loïs » 29 janv. 2020, 10:36

AlainB a écrit :
29 janv. 2020, 10:29
HELENE ADAM a écrit :
29 janv. 2020, 00:38
Wim a écrit :
28 janv. 2020, 23:19
Malheureusement le public n’a pas toujours suivi. L’énumération est longue: 3 téléphones mobiles qui ont sonné, de multiples toux intenses, des spectateurs qui insistent à plusieurs reprises d’applaudir après chaque air après l’entracte (ils étaient où pendant la première partie ?). Et pour couronner le tout, des spectateurs qui commencent à se battre pendant Im Abendrot. Franchement...
J'ai raté la bagarre mais pour le reste, oui, je me suis dit que le public parisien était décidément assez insupportable... :2guns:
Ce n'est pas le public parisien, mais quelques malotrus peut être séniles. Dans le même genre un de mes voisins a joué avec un Velcro une partie du concert. J'ai l'impression que les applaudissements intempestifs les plus nourris étaient pour un spectateur demandant aux tousseurs de d'arrêter.
Très beau concert sinon: le concept, la chanteuse et un pianiste remarquable.
Ca y est j'ai retrouvé ce qui avait été communiqué aux spectateurs de l'Opéra du Rhin il y a une dizaine d'année (annonce + affiche dans les couloirs):
« Mesdames, Messieurs, chers spectateurs,
Par respect du public et des artistes, nous vous prions d’éteindre complètement vos téléphones portables. Les appels téléphoniques, l’envoi de messages , les photographies et vidéos sont strictement interdits dans la salle.
Nous vous prions également de bien vouloir maîtriser vos quintes de toux ou de quitter la salle si nécessaire en toute discrétion.
Il a été mesuré scientifiquement qu’une toux dans une salle de spectacle produit un bruit d’environ 60 décibels.
En revanche, le simple fait de couvrir la bouche de sa main ou d’un mouchoir réduit ce bruit de 90 % !
Nous vous remercions d’avance de votre compréhension et vous souhaitons une agréable représentation »

Au théâtre, Richard Berry quittant la scène en cas de toux a fait rappeler la semaine dernière en annonce que l'usage de badiane était souverain (annonce formulée par contre sur un ton agressif et infantilisant :mrgreen: )

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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par jacques3654 » 29 janv. 2020, 21:43

La phrase : "Nous vous prions également de bien vouloir maîtriser vos quintes de toux" est toujours insérée dans l'annonce enregistrée et diffusée avant les spectacles de l'Opéra national du Rhin...

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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par JdeB » 02 févr. 2020, 10:25

je viens de publier en tête de fil ma critique de la soirée à Bordeaux
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Récital E. Dreisig / J. Ware- Tournée "Morgen" 2020

Message par HELENE ADAM » 03 févr. 2020, 14:53

Wigmore Hall ce soir avant Cologne

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