Opéras inspirés par des films
- HELENE ADAM
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Re: Opéra et cinéma
On peut citer
Brokeback Mountain qui est d'abord une nouvelle d'Annie Proulx (1997) puis un film sous le titre "Le secret de Brokeback Mountain" de Ang Lee (2005) puis, sur une idée de Gérard Mortier, un opéra composé par Charles Wuorinen sur un livret d'Annie Proulx, et donné en 2014 à Madrid.
Cycle complet !
Mais aussi :
- The sound of music qui fut d'abord une comédie musicale, puis un film, puis un opéra (donné l'an dernier à Chicago).
Brokeback Mountain qui est d'abord une nouvelle d'Annie Proulx (1997) puis un film sous le titre "Le secret de Brokeback Mountain" de Ang Lee (2005) puis, sur une idée de Gérard Mortier, un opéra composé par Charles Wuorinen sur un livret d'Annie Proulx, et donné en 2014 à Madrid.
Cycle complet !
Mais aussi :
- The sound of music qui fut d'abord une comédie musicale, puis un film, puis un opéra (donné l'an dernier à Chicago).
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Opéra et cinéma
Le film de Clayton est pur chef-d'œuvre avec Deborah Kerr et les enfants sont fabuleux (surtout le garçon qui joua aussi magnifiquement dans un autre excellent film "Le Village des Damnés"). Surtout, chez Clayton, le noir et blanc est sublime. C'est un des rares exemples d'un triple chef-d'œuvre : livre, film, opéra.Musanne a écrit : The turn of the screw. La nouvelle de Henry James a inspiré à Britten son opéra créé en 1954. Elle a aussi inspiré plusieurs films depuis Les Innocents de Jack Clayton (1961) jusqu'aux Autres (The Others) de Alejandro Amenabar (2001)
Re: Opéra et cinéma
Pour les autres d'Amenabar, l'influence du Tour d'Ecrou se situe surtout dans l'ambiance et les deux personnages d'enfants, les deux histoires étant très différentes.
L'œuvre de Henry James a été régulièrement adaptée (cinéma et lélévision), le plus souvent en gardant le titre le tour d'écrou.
Into the woods (Sondheim) est récemment devenu un film . Le cas n'est pas unique (voir aussi Sweeny Todd de Burton. On a même des films adaptés en comédie musicales, puis les dites comédies musicales à leur tour adaptées en films.
Mais on n'est plus tellement dans l'opéra.
Les parapluies de Cherbourg a récemment été adapté sur scène. Plus tellement de l'opéra non plus, mais c'était Dessay qui jouait la mère (rôle tenu par Darrieux dans le film, où elle était un des rares interprètes présents à l'écran à également chanter).
L'œuvre de Henry James a été régulièrement adaptée (cinéma et lélévision), le plus souvent en gardant le titre le tour d'écrou.
Into the woods (Sondheim) est récemment devenu un film . Le cas n'est pas unique (voir aussi Sweeny Todd de Burton. On a même des films adaptés en comédie musicales, puis les dites comédies musicales à leur tour adaptées en films.
Mais on n'est plus tellement dans l'opéra.
Les parapluies de Cherbourg a récemment été adapté sur scène. Plus tellement de l'opéra non plus, mais c'était Dessay qui jouait la mère (rôle tenu par Darrieux dans le film, où elle était un des rares interprètes présents à l'écran à également chanter).
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
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- Ténor
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Re: Opéra et cinéma
Musanne, je suis très conente que tu ais pensé à m'envoyer un MP sur le sujet que j'avais évoqué. En page 2 du fil sur l'opéra créé de Gefors, j'ai dit pourquoi il n'y a pas encore eu de réponse.
Et puis je ne sais pas trop utiliser certaines potentialités du forum (je ne sais pas comment utiliser les : X a dit, ni mettre photos, avatars, videos)...
Pour en revenir à ce fil, je n'ai pas été assez précise : ce dont je parlais, c'était justement de citer ou d'évoquer (pour ceux qui les ont vus) tous ces opéras comme Notorious qui sont inspirés de grands films. Et j'ai cité des titres à mes yeux les plus parlant. The Servant de Tutino (le film fait partie de ma vie...), Senso (du même Tutino, un compositeur cinéphile en diable puisqu'il a aussi composé La Ciociara) et Un Tramway nommé Désir (de Previn).
Jusque là tout est simple. Mais ce qui complique l'affaire, c'est que presque tous ces grands films ont été fait à partir d'oeuvres littéraires, romans ou pièces. Même un auteur mineur, oublié de tous maintenant, Robin Maugham, a suscité l'intérêt de Pinter qui a fait The Servant, filmé par Losey, un chef d'oeuvre absolu, avec un Dirk Bogarde renversant (je ne trouve pas assez de mots pour une telle interprêtation). Bref Maugham et Pinter/Losey, c'est pour le cinéma Sardou qui écrit une pièce oubliée (à juste titre ?) La Tosca que Puccini transfigure...
Donc, des opéras inspirés par des films, sont aussi inspirés par la littérature.
Ce qui n'existe pas encore, ou si peu, ce sont des opéras qui seraient fait à partir d'oeuvres purement cinématographiques comme A Bout de souffle.
Comme toutes ces considérations nous entrainent loin de mon propos initial (un autre exemple : Mort à Venise de Mann a inspiré à la fois Britten et Visconti, donc je ne le classerai pas comme un opéra inspiré d'un film, pareil pour Guerre et Paix ou Dialogues des Carmélites). Et je parle d'un phénomène récent...), en effet il est bien judicieux de titrer mon fil : Opéra et cinéma...
De toute façon, cela ne durera pas forcément. Mais le cinéma a maintenant tant de sujets qui peuvent tenter des compositeurs. La littérature a déja tellement utilisée et maintenant il n'y a presque plus de grandes, romans ou pièces contemporaines qui pourrait être source d'opéras. Le cinéma a pris le relais !
Et c'est encore plus dur pour un chanteur d'incarner un rôle sublimé par un grand acteur, l'évoquer tout en étant lui-même, et pour un compositeur tenté (par exemple) par Auta
Et puis je ne sais pas trop utiliser certaines potentialités du forum (je ne sais pas comment utiliser les : X a dit, ni mettre photos, avatars, videos)...
Pour en revenir à ce fil, je n'ai pas été assez précise : ce dont je parlais, c'était justement de citer ou d'évoquer (pour ceux qui les ont vus) tous ces opéras comme Notorious qui sont inspirés de grands films. Et j'ai cité des titres à mes yeux les plus parlant. The Servant de Tutino (le film fait partie de ma vie...), Senso (du même Tutino, un compositeur cinéphile en diable puisqu'il a aussi composé La Ciociara) et Un Tramway nommé Désir (de Previn).
Jusque là tout est simple. Mais ce qui complique l'affaire, c'est que presque tous ces grands films ont été fait à partir d'oeuvres littéraires, romans ou pièces. Même un auteur mineur, oublié de tous maintenant, Robin Maugham, a suscité l'intérêt de Pinter qui a fait The Servant, filmé par Losey, un chef d'oeuvre absolu, avec un Dirk Bogarde renversant (je ne trouve pas assez de mots pour une telle interprêtation). Bref Maugham et Pinter/Losey, c'est pour le cinéma Sardou qui écrit une pièce oubliée (à juste titre ?) La Tosca que Puccini transfigure...
Donc, des opéras inspirés par des films, sont aussi inspirés par la littérature.
Ce qui n'existe pas encore, ou si peu, ce sont des opéras qui seraient fait à partir d'oeuvres purement cinématographiques comme A Bout de souffle.
Comme toutes ces considérations nous entrainent loin de mon propos initial (un autre exemple : Mort à Venise de Mann a inspiré à la fois Britten et Visconti, donc je ne le classerai pas comme un opéra inspiré d'un film, pareil pour Guerre et Paix ou Dialogues des Carmélites). Et je parle d'un phénomène récent...), en effet il est bien judicieux de titrer mon fil : Opéra et cinéma...
De toute façon, cela ne durera pas forcément. Mais le cinéma a maintenant tant de sujets qui peuvent tenter des compositeurs. La littérature a déja tellement utilisée et maintenant il n'y a presque plus de grandes, romans ou pièces contemporaines qui pourrait être source d'opéras. Le cinéma a pris le relais !
Et c'est encore plus dur pour un chanteur d'incarner un rôle sublimé par un grand acteur, l'évoquer tout en étant lui-même, et pour un compositeur tenté (par exemple) par Auta
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- Ténor
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Re: Opéra et cinéma
Je termine mon message, envoyé un peu trop rapidement...
qui seraient co
Un compositeur tenté par Autant en emporte le Vent : il faudrait une adaptation qui ne soit pas trop étriquée (mais comment rendre sur la scène d'un théâtre tout ce qui concerne la guerre de Sécessio. Et pas facile de trouver des chanteurs qui évoqueraient bien Clark Gable et Vivien Leigh... La chasse à Scarlett a duré très longtemps à l'époque !
qui seraient co
Un compositeur tenté par Autant en emporte le Vent : il faudrait une adaptation qui ne soit pas trop étriquée (mais comment rendre sur la scène d'un théâtre tout ce qui concerne la guerre de Sécessio. Et pas facile de trouver des chanteurs qui évoqueraient bien Clark Gable et Vivien Leigh... La chasse à Scarlett a duré très longtemps à l'époque !
Re: Opéra et cinéma
on peut faire une adaptation de l'histoire, sans copier le film. Trouver des chanteurs qui évoqueraient Gable et Leigh, en plus, aurait le désavantage de compliquer le travail du metteur en scène si on doit rester proche (visuellement parlant du film). Et aussi les remplacements et reprises ultérieures de l'ouvrage.
Pour le reste (l'aspect spectaculaire peut-il être rendu sur scène ?), on a bien fait un opéra avec Guerre et Paix, avant que ça devienne un film (deux, le Vidor et le Bondartchuk).
Par contre, sauf erreur, une flopée de films pour Anna Karenine, un ballet , mais pas d'opéra...
Pour le reste (l'aspect spectaculaire peut-il être rendu sur scène ?), on a bien fait un opéra avec Guerre et Paix, avant que ça devienne un film (deux, le Vidor et le Bondartchuk).
Par contre, sauf erreur, une flopée de films pour Anna Karenine, un ballet , mais pas d'opéra...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
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- Ténor
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Re: Opéra et cinéma
Il y a eu une Anna Karénine à Londres en 1981 à l'ENO. Source : Dictionnaire de l'Opéra Contemporain, de Jacques Bonnaud. Un livre passionnant, plus une énumération de compositeurs et d'oeuvres qu'une analyse de ces oeuvres. Tel qu'il est, ce livre est passionnant.
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- Basse
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Re: Opéra et cinéma
Quelqu'un l'a vu ? J'aimerais savoir comment est rendue la scène de la fin, avec la mouche à la toute petite tête humaine qui geint " Aidez-moi ! Aidez-moi ! "... et la scène de la transmutation ?Bruno92 a écrit :- The Fly (2008) inspiré de La mouche de Conenberg (inspiré de "La mouche noir",chef d'oeuvre des films de SF des années 50-60)
" Vaut mieux en rire que s'en foutre " (Didier Super)
Re: Opéra et cinéma
Pas vu,mais un article ici : http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.htmlSchwannhilde a écrit :Quelqu'un l'a vu ? J'aimerais savoir comment est rendue la scène de la fin, avec la mouche à la toute petite tête humaine qui geint " Aidez-moi ! Aidez-moi ! "... et la scène de la transmutation ?Bruno92 a écrit :- The Fly (2008) inspiré de La mouche de Conenberg (inspiré de "La mouche noir",chef d'oeuvre des films de SF des années 50-60)
pour la scène de transmutation, on trouve des extraits de la scène dénudée sur Voldemort ...
Re: Opéra et cinéma
La scène de la mouche à tête humaine figure dans le film de 1959, pas dans le Cronenberg. Les deux films sont d'ailleurs assez différents dans leur déroulement.
Si l'opéra se rapproche du film de 1959, pour la mouche à tête humaine, je vois bien des effets vidéos.
S'il se rapproche plus du Cronenberg, je me pose la question suivante : comment rendre compte de la transformation progressive du savant ?
Si l'opéra se rapproche du film de 1959, pour la mouche à tête humaine, je vois bien des effets vidéos.
S'il se rapproche plus du Cronenberg, je me pose la question suivante : comment rendre compte de la transformation progressive du savant ?
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)