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par claudionapo » 17 févr. 2013, 20:48
Je rentre chez moi en sifflotant le thème de clôture de la Walkyrie... C'est que entre chanteurs, mise en scène, costumes, il n'y a que la musique qui compte (je joue la provocation)
On a passé un très bon après midi: À partir des premières notes le décor est posé pour ce premier acte mélange de noirceur et d'amour.
Comme je disais plus haut, le duo Stuart Skelton- Siegmund / Martina Serafin - Sieglinde marche très bien. Un une puissance, l'autre en finesse, le désespoir des deux personnages, la découverte de l'amour. Le méchant Hunding de Günther Groissböck est parfait: violent et puissant.
C'est rigolo, je me ne souvenais pas grand chose de la mise en scène, donc je n'ai pas pu apprécier les changements (s'il en a eu).
Applaudissements nourris avec sortie des trois protagonistes pour saluer à la fin de l'acte.
Le deuxième acte (que j'aime moins) s'ouvre sur la confrontation entre fricka, la,toujours très présente Sophie Koch, et un Wotan moyen de Egils Silins, on l'entend peu, ce n'est pas très à point, bref, il peu mieux faire.
Alwyn Mellor en Brünnhilde n'est pas mal mais ça ne m'impressionne non plus, peut-être un peu légère pour le rôle.
Wotan et Brünnhilde se rachètent dans un magnifique troisième acte: la mise en scène m'a déplu plus que il y a trois ans, passons, il faut se concentrer sur la musique et le chant. Les Walkyries sont très inégales, martina serafin encore énorme. Le long échange entre Wotan et Brünnhilde est engageante, Alwyn Mellor est mieux, on l'entend mieux, elle est plus engagée. Et après il y a cette musique magnifique très bien jouée par l'orchestre menée de mains de maître par philippe Jordan en grandissime forme.
Triomphe finale avec applaudissement de l'orchestre vers le chef et les chanteurs. À l'applaudimètre c'est Martina Serafin qui gagne, elle le mérite!
Dernière non surprise: Gunther Kramer n'est pas sorti sur la scène, alors qu'il avait dit que avait repris cette mise en scène, l'ONP n'a pas voulu provoquer le publique, tant mieux, tout le monde repart content après ce dimanche après midi wagnérien.