Verdi:Aida -Sokhiev/Roubaud- Chorégies d'Orange, juil. 2011
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Verdi:Aida -Sokhiev/Roubaud- Chorégies d'Orange, juil. 2011
Verdi
Aida
Opéra en quatre actes
Livret d’Antonio Ghislanzoni
d’après le texte français de Camille du Locle
(Editions musicales Salabert-Ricordi)
Direction musicale Tugan Sokhiev
Mise en scène Charles Roubaud
Chorégraphie Jean-Charles Gil*
Scénographie Emmanuelle Favre
Costumes Katia Duflot
Eclairages Avi-Yona Bueno*
Vidéaste Nicolas Topor
Aida Indra Thomas
Amneris Ekaterina Gubanova*
La Sacerdotessa Ludivine Gombert*
Radames Carlo Ventre*
Amonasro Andrezj Dobber*
Ramfis Giacomo Prestia
Il Re di Eggito Mikhail Kolelishvili*
Un messagero Julien Dran
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chœurs de l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse,
d’Angers-Nantes Opéra, de l’Opéra de Nice et de l’Opéra de Tours
En coproduction avec le Festival de Massada (Israël)
La répétition générale avait lieu jeudi 07 au soir. Menacée par la pluie, cette représentation s'est arrêtée avant la scène du jugement du quatrième acte.
Une mise en scène orientaliste qui joue (comme toutes les Aîda d'Orange) sur le spectaculaire, avec quatre sphynx répartis sur scène, des projections de décors splendides, mais un milieu de scène complètement vide qui dévoile vite ses faiblesses: un troisième acte presque ennuyeux, où les chanteurs sont statiques.
Côté musique, un orchestre du Capitole dirigé par Sokhiev dont c'est la première fois à Orange. Une direction très sensible et touchante, qui sait aussi briller dans le triomphe.
Indra Thomas: deux premiers actes très bien réussis, jolies nuances, mais l'acte III la met face à de sérieux problèmes de souffle (air du nil à l'ut écorché) et de justesse. Physiquement, l'actrice n'a pas trop le physique de son rôle...
Carlo Ventre: timbre plutôt commun, sensible, mais couvert dans les ensembles. Dommage.
Ekaterina Gubanova: Superbe. Quelle puissance, quelle justesse, quelle tenue!
Andrezj Dobber: Interprétation réussie, réaliste, timbre puissant et grave.
Giacomo Prestia: une bonne basse, un peu vibrante, sévère à souhait.
Le reste de la distribution est très satisfaisant. Une chorégraphie vive dans le triomphe et des trompettes installées dans le public complètent un tableau du triomphe magnifique et vraiment très émouvant. Il faut dire que le théâtre antique est un cadre fait pour Aïda...
Dernière représentation diffusée sur FR2 mardi 13 juillet au soir.
Aida
Opéra en quatre actes
Livret d’Antonio Ghislanzoni
d’après le texte français de Camille du Locle
(Editions musicales Salabert-Ricordi)
Direction musicale Tugan Sokhiev
Mise en scène Charles Roubaud
Chorégraphie Jean-Charles Gil*
Scénographie Emmanuelle Favre
Costumes Katia Duflot
Eclairages Avi-Yona Bueno*
Vidéaste Nicolas Topor
Aida Indra Thomas
Amneris Ekaterina Gubanova*
La Sacerdotessa Ludivine Gombert*
Radames Carlo Ventre*
Amonasro Andrezj Dobber*
Ramfis Giacomo Prestia
Il Re di Eggito Mikhail Kolelishvili*
Un messagero Julien Dran
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chœurs de l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse,
d’Angers-Nantes Opéra, de l’Opéra de Nice et de l’Opéra de Tours
En coproduction avec le Festival de Massada (Israël)
La répétition générale avait lieu jeudi 07 au soir. Menacée par la pluie, cette représentation s'est arrêtée avant la scène du jugement du quatrième acte.
Une mise en scène orientaliste qui joue (comme toutes les Aîda d'Orange) sur le spectaculaire, avec quatre sphynx répartis sur scène, des projections de décors splendides, mais un milieu de scène complètement vide qui dévoile vite ses faiblesses: un troisième acte presque ennuyeux, où les chanteurs sont statiques.
Côté musique, un orchestre du Capitole dirigé par Sokhiev dont c'est la première fois à Orange. Une direction très sensible et touchante, qui sait aussi briller dans le triomphe.
Indra Thomas: deux premiers actes très bien réussis, jolies nuances, mais l'acte III la met face à de sérieux problèmes de souffle (air du nil à l'ut écorché) et de justesse. Physiquement, l'actrice n'a pas trop le physique de son rôle...
Carlo Ventre: timbre plutôt commun, sensible, mais couvert dans les ensembles. Dommage.
Ekaterina Gubanova: Superbe. Quelle puissance, quelle justesse, quelle tenue!
Andrezj Dobber: Interprétation réussie, réaliste, timbre puissant et grave.
Giacomo Prestia: une bonne basse, un peu vibrante, sévère à souhait.
Le reste de la distribution est très satisfaisant. Une chorégraphie vive dans le triomphe et des trompettes installées dans le public complètent un tableau du triomphe magnifique et vraiment très émouvant. Il faut dire que le théâtre antique est un cadre fait pour Aïda...
Dernière représentation diffusée sur FR2 mardi 13 juillet au soir.
euh... c'est logique, c'est une reprise de la production d'il y a quelques annéesLeporello84 a écrit :(comme toutes les Aîda d'Orange)
tu trouves ? Indra Thomas est une belle femme, non ?Physiquement, l'actrice n'a pas trop le physique de son rôle...
Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Paul Valéry, Le Cimetière marin
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Paul Valéry, Le Cimetière marin
non, C. Roubaud a revu sa copieRodolphe a écrit :euh... c'est logique, c'est une reprise de la production d'il y a quelques annéesLeporello84 a écrit :(comme toutes les Aîda d'Orange)
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
Odb-opéra
ah ? autant pour moi alorsJdeB a écrit :non, C. Roubaud a revu sa copieRodolphe a écrit :euh... c'est logique, c'est une reprise de la production d'il y a quelques annéesLeporello84 a écrit :(comme toutes les Aîda d'Orange)
Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Paul Valéry, Le Cimetière marin
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La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Paul Valéry, Le Cimetière marin
Moi :abaris a écrit : Si l'on résume, c'est mal chanté, mais la direction est très bien. De toute façon, qui va encore entendre un opéra de Verdi pour les voix ?
on peut entendre de très bons Rigoletto , de bons Trovatore ,de bons Boccanegra ,Attila, Macbeth , et même d'assez bons Don Carlo etc...etc...
Il n'y a pas que Traviata , Othello et Aida qu'effectivement j'évite aussi depuis des années
Bernard