Roussel - Padmavati - Foster / Bhansali - Chatelet - mars 08
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- Alto
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PADMAVATI est une oeuvre magnifique ,à l'instar d'ARIANE ET BARBE BLEUE de Dukas ,PENELOPE de Fauré ,ou LE ROI ARTHUS de Chausson.A mes yeux,nettement supérieurs aux opéras de Puccini et R.Strauss ,leurs contemporains,et dont on nous rabat les oreilles
Mais ,par suite à un étrange masochisme ,ces oeuvres françaises sont ou méconnues,ou mal-aimées des Français et de ce fait rarement jouées en France
Mais ,par suite à un étrange masochisme ,ces oeuvres françaises sont ou méconnues,ou mal-aimées des Français et de ce fait rarement jouées en France
J'ai finalement écouté Padmâvatî (la version Plason) , en prévision de la soirée de vendredi , juste pour ne pas essayer de me raccrocher qu'à la seule mise en scène de Sanjay Leela Bhansali , qui s'annonce colorée et typique ; mais finalement ,hormis un début un peu rebutant , j'ai bien apprécié la musique de Roussel , d'une grande richesse mélodique , plutôt envoûtante .
Nadia Boulanger à propos de Padmavati (La Revue musicale)
"la fusion des différents éléments est, à proprement parler, admirable. foule, danses, chants, personnages, drame, tout s'amalgame, se combine en une trame serrée comme un de ces beaux tapis orientaux, où se croisent et s'équilibrent de multiples dessins tous indépendants, tous nécessaires."
vivement la générale de mercredi !
"la fusion des différents éléments est, à proprement parler, admirable. foule, danses, chants, personnages, drame, tout s'amalgame, se combine en une trame serrée comme un de ces beaux tapis orientaux, où se croisent et s'équilibrent de multiples dessins tous indépendants, tous nécessaires."
vivement la générale de mercredi !
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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J'ai eu du mal "à rentrer" dans cet opéra ballet (la part de la danse est vraiment importante) mais j'ai trouvé la production du Châtelet rutilante et somptueuse, l'orchestration magnifique et L. Foster excellent.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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J'étais à la pré-générale mardi soir.
La mise en scène est tout simplement somptueuse, d'une beauté à couper le souffle. J'imagine une Lakmé dans ce cadre... Miam.
Quand je vois des mises en scène comme celle-là (ou comme celle d'Everding dans la Flûte à Munich), je me dis que l'émerveillement qu'elles procurent n'est sans doute pas pour rien dans la magie de l'opéra, et je comprends qu'au Met elles soient si aimées, même si elles datent parfois.
Voilà des mises en scène qui servent la musique et ne font que la magnifier. J'espère vraiment ardemment - quitte à quitter un peu le sujet initial - que Nicolas Joël engagera des metteurs en scène qui suivent sa politique à Toulouse (ou qu'il fasse une entorse au règlement et qu'il fasse quelques mises en scène lui-même).
Pour revenir à Padmavati, l'orchestre est splendide et très bien dirigé par Lawrence Foster.
Quant aux chanteurs, ils sont plutôt bons, excepté Finnur Bjarnason en Ratan-Sen, qui semblait se donner à fond mais qu'on n'entendait presque pas. Alain Fondary est comme toujours royal, semblant un peu se retenir pendant cette répetition. Cette musique lui va bien, comme lui allait bien celle de Chaynes à Metz. Ces musiques semblent parfaitement adaptées à ses moyens actuels. Quant à la voix, elle n'a pas bougé, toujours aussi jeune, les aigus sont là, la diction est royale. Bref, un modèle.
Yann Beuron est magnifique en Brahmane. La voix est souvent discrète, mais la musique écrite pour ce rôle est à l'image de cette discrétion délicate.
Le chanteur qui annonce l'arrivée d'Alaouddin m'a surpris par sa puissance vocale incroyable. Qui était-ce?
Quant à Sylvie Brunet, elle est somptueuse. La voix passe admirablement et sans effort l'orchestre, les aigus sont beaux, les graves sonores (décidemment, elle est pile entre la soprano et la mezzo). Quant à la diction, elle est, comme toujours, remarquable.
J'ai aussi envie de souligner sa grande noblesse scénique, digne d'une reine.
Vraiment, cette production est une réussite, tant visuelle que musicale. Avis à un certain G. Mortier...
La mise en scène est tout simplement somptueuse, d'une beauté à couper le souffle. J'imagine une Lakmé dans ce cadre... Miam.
Quand je vois des mises en scène comme celle-là (ou comme celle d'Everding dans la Flûte à Munich), je me dis que l'émerveillement qu'elles procurent n'est sans doute pas pour rien dans la magie de l'opéra, et je comprends qu'au Met elles soient si aimées, même si elles datent parfois.
Voilà des mises en scène qui servent la musique et ne font que la magnifier. J'espère vraiment ardemment - quitte à quitter un peu le sujet initial - que Nicolas Joël engagera des metteurs en scène qui suivent sa politique à Toulouse (ou qu'il fasse une entorse au règlement et qu'il fasse quelques mises en scène lui-même).
Pour revenir à Padmavati, l'orchestre est splendide et très bien dirigé par Lawrence Foster.
Quant aux chanteurs, ils sont plutôt bons, excepté Finnur Bjarnason en Ratan-Sen, qui semblait se donner à fond mais qu'on n'entendait presque pas. Alain Fondary est comme toujours royal, semblant un peu se retenir pendant cette répetition. Cette musique lui va bien, comme lui allait bien celle de Chaynes à Metz. Ces musiques semblent parfaitement adaptées à ses moyens actuels. Quant à la voix, elle n'a pas bougé, toujours aussi jeune, les aigus sont là, la diction est royale. Bref, un modèle.
Yann Beuron est magnifique en Brahmane. La voix est souvent discrète, mais la musique écrite pour ce rôle est à l'image de cette discrétion délicate.
Le chanteur qui annonce l'arrivée d'Alaouddin m'a surpris par sa puissance vocale incroyable. Qui était-ce?
Quant à Sylvie Brunet, elle est somptueuse. La voix passe admirablement et sans effort l'orchestre, les aigus sont beaux, les graves sonores (décidemment, elle est pile entre la soprano et la mezzo). Quant à la diction, elle est, comme toujours, remarquable.
J'ai aussi envie de souligner sa grande noblesse scénique, digne d'une reine.
Vraiment, cette production est une réussite, tant visuelle que musicale. Avis à un certain G. Mortier...
Je pense que Sylvie Brunet aurait pu/pourrait avantageusement remplacer Waltraud Meier pour la musique française (Eboli par exemple, ou le Poème de Chausson la saison prochaine).
N'oubliez pas d'ouvrir un nouveau fil de discussion dans "Représentations" pour parler des spectacles post-générale. Merci.
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