Sans pause.Lily a écrit :Merci !Piem67 a écrit :2 h 30.
Or du Rhin - Opéra du Rhin - Février 2007
Dans Les échos, Michel Parouty a aimé.
L'Opéra du Rhin se lance dans une nouvelle production de « L'Anneau des Nibelungen ».Martine a écrit :Dans Les échos, Michel Parouty a aimé.
Il y a des fautes de traduction qui décrédibilisent certaines critiques.
Coucou aux alsaciens !! (dont je suis désormais...)
Je me suis rendu à la seconde représentation du Rheingold ce dimanche, mais il faut dire que j'ai été un peu déçu.
Peut etre attendais-je trop de McVicar... en tout cas je suis resté sur ma faim...
Le décor unique est assez laid... les filles du rhin aussi... j'ai l'impression que MV est allé pomper un peu des autres mises en scènes connues du Ring : Alberich et les filles chez Audi, les dieux principaux chez Wilson (à part le kappala, le costume de Wotan est le même...)
Il y a de bonnes idées (les masques symbolisant la jeunesse éternelle des dieux), mais le principe du brassage culturel (Afrique-asie inde-asie japon) est il nécessaire pour une légende au départ nordique??
quant aux Nibelungen déguisés en mister patate c'est ridicule !
Les effets spéciaux rendent enfin justice aux transformations du livret
Le plateau est particulierement homogène, avec particulièrement des géants et Alberich remarquables !!
Loge était annoncé malade mais a assuré comme jamais !!
Wotan est un peu "jeune" de voix mais s'affirme bien...
Neuhold arrive à diriger l'OPS pourtant si récalcitrant.
au total gros succès mérité
de mon côté j'attend de voir La Walkyrie de l'année prochaine.. avec surtout la Brünhilde de JM Charbonnet !
petite anecdote : J'étais dans la loge avec MV qui est parti en plein milieu de la représentation après avoir soupiré constamment pendant 10 minutes.. allez savoir prq...
Je me suis rendu à la seconde représentation du Rheingold ce dimanche, mais il faut dire que j'ai été un peu déçu.
Peut etre attendais-je trop de McVicar... en tout cas je suis resté sur ma faim...
Le décor unique est assez laid... les filles du rhin aussi... j'ai l'impression que MV est allé pomper un peu des autres mises en scènes connues du Ring : Alberich et les filles chez Audi, les dieux principaux chez Wilson (à part le kappala, le costume de Wotan est le même...)
Il y a de bonnes idées (les masques symbolisant la jeunesse éternelle des dieux), mais le principe du brassage culturel (Afrique-asie inde-asie japon) est il nécessaire pour une légende au départ nordique??
quant aux Nibelungen déguisés en mister patate c'est ridicule !
Les effets spéciaux rendent enfin justice aux transformations du livret
Le plateau est particulierement homogène, avec particulièrement des géants et Alberich remarquables !!
Loge était annoncé malade mais a assuré comme jamais !!
Wotan est un peu "jeune" de voix mais s'affirme bien...
Neuhold arrive à diriger l'OPS pourtant si récalcitrant.
au total gros succès mérité
de mon côté j'attend de voir La Walkyrie de l'année prochaine.. avec surtout la Brünhilde de JM Charbonnet !
petite anecdote : J'étais dans la loge avec MV qui est parti en plein milieu de la représentation après avoir soupiré constamment pendant 10 minutes.. allez savoir prq...
J'ai vu ce spectacle vendredi au sein d'une semaine "chargée" (lundi : Carnegie hall, mardi : Simon au Met, jeudi : Proust à Garnier, vendredi : das Rheingold à Mulhouse, samedi : école de danse à Garnier, dimanche : fin des vacances = garde à Mulhouse).
Tout d'abord, il y a 20 ans, en février 1987 - alors étudiant en 1ère année de médecine à Rouen - je voyais enfin mon premier spectacle : das Rheingold au théâtre des Arts...
Ensuite, cette production est excellente : orchestre - moins de couacs qu'au Châtelet l'année dernière, voix, mise en scène. Du grand spectacle. Sur le décor unique McVicar s'en explique dans le programme et ce justifie par le manque de dégagement à l'opéra de Strasbourg (petite salle à l'italienne) et les coûts de production. Par contre son "entretien" est d'une rare intelligence sur le rôle du metteur en scène et devrait être lu par beaucoup - public et metteurs en scène ! Si le niveau se tient jusqu'au bout - ce qui est difficile sur 4 ans - le résultat est prometteur. Il est très dommage que cela ne soit pas filmé ou enregistré.
Tout d'abord, il y a 20 ans, en février 1987 - alors étudiant en 1ère année de médecine à Rouen - je voyais enfin mon premier spectacle : das Rheingold au théâtre des Arts...
Ensuite, cette production est excellente : orchestre - moins de couacs qu'au Châtelet l'année dernière, voix, mise en scène. Du grand spectacle. Sur le décor unique McVicar s'en explique dans le programme et ce justifie par le manque de dégagement à l'opéra de Strasbourg (petite salle à l'italienne) et les coûts de production. Par contre son "entretien" est d'une rare intelligence sur le rôle du metteur en scène et devrait être lu par beaucoup - public et metteurs en scène ! Si le niveau se tient jusqu'au bout - ce qui est difficile sur 4 ans - le résultat est prometteur. Il est très dommage que cela ne soit pas filmé ou enregistré.
Réponse difficile. Même lorsque j'étais à Strasbourg, je n'allais que rarement écouter des concerts symphoniques, pour me consacrer presque exclusivement à l'opéra... Pour ne pas attiser de polémiques inutiles, je dirais que l'orchestre était bon à l'époque Gulschelbauer, et que les choses se sont "beaucoup" dégradées avec la venue de J. Latham-Koenig. Il y a eu le départ de plusieurs instrumentistes, de nombreuses critiques contre sa politique et ses choix artistiques aboutissant à un désengagement des musiciens. Parallèlement, l'opéra du rhin a du faire face à un déficit très important, avec pour conséquence la supression d'une production d'opéra, mais surtout une restriction du budget alloué à la danse avec la limitation du nombre de spectacle et l'arrêt de la politique d'invitation de compagnies extérieures.
Tout cela a aboutit au départ du directeur de l'opéra, du chef sus-nommé et la nomination difficile d'un successeur à la tête de l'orchestre. Marc Albrecht semble donner satisfaction à l'orchestre, mais le niveau n'est pas encore retrouvé. "Paradoxalement" le "petit" orchestre symphonique de Mulhouse - dirigé par Daniel Klajner - s'illustre souvent dans les production de l'opéra du rhin par rapport à son "grand frère" strasbourgeois.
Maintenant, concernant Salomé, je pense qu'il s'agit d'un retour à un certain prestige pour l'orchestre, et on peut espérer qu'il cherche à donner le meilleur de lui-même. Pour ce Rheingold, le niveau était tout à fait correct, même si il manquait quelques contrebasses dans l'ouverture, discrètement remplacées par un "orgue" électrique (un synthétiseur) pour donner un peu de majesté à l'ouverture !!!
Comme dans le cas de l'orchestre de l'opéra, quand il y a un chef dans la fosse, le résultat est excellent (la Juive, Salomé, etc.) alors que les prestation peuvent être "calamiteuses" quand SC est à la ... q... de l'orchestre.
Tout cela a aboutit au départ du directeur de l'opéra, du chef sus-nommé et la nomination difficile d'un successeur à la tête de l'orchestre. Marc Albrecht semble donner satisfaction à l'orchestre, mais le niveau n'est pas encore retrouvé. "Paradoxalement" le "petit" orchestre symphonique de Mulhouse - dirigé par Daniel Klajner - s'illustre souvent dans les production de l'opéra du rhin par rapport à son "grand frère" strasbourgeois.
Maintenant, concernant Salomé, je pense qu'il s'agit d'un retour à un certain prestige pour l'orchestre, et on peut espérer qu'il cherche à donner le meilleur de lui-même. Pour ce Rheingold, le niveau était tout à fait correct, même si il manquait quelques contrebasses dans l'ouverture, discrètement remplacées par un "orgue" électrique (un synthétiseur) pour donner un peu de majesté à l'ouverture !!!
Comme dans le cas de l'orchestre de l'opéra, quand il y a un chef dans la fosse, le résultat est excellent (la Juive, Salomé, etc.) alors que les prestation peuvent être "calamiteuses" quand SC est à la ... q... de l'orchestre.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur Latham-Koenig. J'ai souvenir de concertes extraordinaires avec lui, notamment dans le répertoire du XXe s. (une VIII° de Mahler superbe), et aussi à l'opéra où il a dirigé un Peter Grimes qui est pour moi l'un des meilleurs que j'ai entendus (et vus).
Comme tu le dis, Albrecht suscite tous les espoirs, il faut attendre car il est encore trop tôt pour juger.
Quant à l'OPéra du Rhin, il est redevenu d'un excellent niveau avec des choix courageux et le plus souvent très réussis.
Pour Rheingold, les cors et tuben étaient largement en dessous des exigences de la partition. Par contre opur l'orgue, il a été demandé par Wagner après la création, pour avoir un son plus continu qui ne souffre ni les respirations des vents ni les changements d'archet...
Piem
Comme tu le dis, Albrecht suscite tous les espoirs, il faut attendre car il est encore trop tôt pour juger.
Quant à l'OPéra du Rhin, il est redevenu d'un excellent niveau avec des choix courageux et le plus souvent très réussis.
Pour Rheingold, les cors et tuben étaient largement en dessous des exigences de la partition. Par contre opur l'orgue, il a été demandé par Wagner après la création, pour avoir un son plus continu qui ne souffre ni les respirations des vents ni les changements d'archet...
Piem
A Mulhouse, donc au terme de la série de représentations avec plusieurs expériences scéniques, les cors étaient tout à fait honorables. Il y a eu bien moins de fausses notes qu'avec l'orchestre de Paris l'année dernière, et le chant était supérieur. Pour moi, il s'agit d'une réussite et l'orchestre n'a pas démérité, bien au contraire.
Quant aux souvenirs, je me souviens d'un Siegfried en version concertante par Guschelbauer de très haute tenue orchestrale et vocale, et d'une fabuleuse IIème de Malher pour son concert d'adieux. JLK ne m'a jamais convainu...
Enfin, je n'ai pas de mention de l'orgue dans ma partition de l'or du rhin, ni dans les quelques 3 intégrales que j'ai (Karajan, Boehm, Boulez) !
Quant aux souvenirs, je me souviens d'un Siegfried en version concertante par Guschelbauer de très haute tenue orchestrale et vocale, et d'une fabuleuse IIème de Malher pour son concert d'adieux. JLK ne m'a jamais convainu...
Enfin, je n'ai pas de mention de l'orgue dans ma partition de l'or du rhin, ni dans les quelques 3 intégrales que j'ai (Karajan, Boehm, Boulez) !