faustin a écrit :
Tolérant, la belle affaire, il est tellement inepte. Et il est malhonnête, si on croyait ce qui est représenté, on penserait que pour une simple incartade, un mot de trop, on était en ces temps obscurs envoyé au bûcher, il fallait quand même plus que quelques coups de marteau un jour de fête pour subir ce châtiment réservé aux relapses.
La célèbre affaire de La Barre, défendu par Voltaire, concernait le cas d'un jeune homme qui avait eu le tort de ne pas se découvrir devant une procession. Il a été condamné à avoir la langue coupée, puis à être décapité et brûlé. C'était en 1766, pas au Moyen Age.
D'autre part, sous l'Ancien Régime, il était strictement interdit de travailler lors des (très) nombreuses fêtes religieuses (52 dimanches + 38 jours fériés), ce qui pénalisait fort artisans et paysans, comme on le voit dans le Savetier et le Financier de La Fontaine. On n'était certes pas brûlé pour cela, sauf si certains dénonciateurs zélés avaient l'idée de donner ce prétexte à un tribunal pour convaincre un ennemi d'impiété.
faustin a écrit : Le péché de chair relevait du secret du confessionnal, il ne risquait absolument de vous faire envoyer au bûcher rien d'équivalent à ce qui se passe en pays musulmans.
Dans La Juive, c'est justement exposé en place publique.
Et il ne s'agit pas ici de "péché de chair" mais d'un interdit. Les sodomites entre autres étaient condamnés au bûcher, vous pourriez aussi considérer cela comme "péché de chair", ou "vie privée", ce n'est pas vraiment la question.
faustin a écrit : "Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre" dit Jésus à ceux qui veulent lapider la femme adultère.
Si l'Evangile avait été suivi à la lettre, que de massacres auraient été évités dans l'Histoire!
Pour ça, on est d'accord