Verdi - Aida - Mariotti - Napoli - 7/2020
Posté : 29 juil. 2020, 18:39
Aida
Aida - A Pirozzi
Radames - J Kaufmann
Amneris - A Rachvelishvili
Ramfis - R Tagliavini
Amonasro - C Sgura
Sacerdotessa - S Zanetti
Orchestre et choeur de San Carlo
M Mariotti, chef d'orchestre
Une chose est devenue évidente hier soir: cet opéra devrait s’appeler Amneris. Une Rach déchaînée m’a cloué au siège à chacune de ses nombreuses interventions. Les aigus chauds, les graves brûlants, vraiment tout y était. J’oublie l’engagement dramatique sans faille. A goûter sans modération !
Malheureusement, contrairement à Tosca (mis en espace), Aida était présentée en vraie vc avec des pupitres. Vraiment dommage, incompréhensible et inacceptable à ces prix. La différence d’impact était énorme.
Les défauts de balance de son faisaient surface de manière cruelle et aux limites du supportable lors d’Aida. Une direction peu subtile (désolé mais Mariotti n’est pas encore arrivé à me convaincre à chaque fois que je l’ai vu) et un orchestre manquant de précision n’aidaient pas.
Pirozzi avait manifestement un off day et j’avais de la peine pour elle. L’air du Nil était franchement pénible.
Si la prêtresse reçoit des applaudissements plus appuyés qu’Aida... Selena Zanetti effectivement excellente. Belle voix ronde et chaude.
Kaufmann a mis du temps à se chauffer et a raté son Celeste Aida. Des aigus blancs manquant de chaire (dans la même veine que ses Mahler récents au BSO), une indifférence apparente, je me demandais ce que j’étais venu faire à Naples. Après la pause, tout changea et on retrouvait le Kaufmann comme on le connaît. Une différence incroyable. La soirée sauvée par un III d'anthologie.
Tagliavini très bon. Sgura pas mal non plus.
Public horrible pour Aida: portables, football, personnes parlant. Quelle horreur.
Aida - A Pirozzi
Radames - J Kaufmann
Amneris - A Rachvelishvili
Ramfis - R Tagliavini
Amonasro - C Sgura
Sacerdotessa - S Zanetti
Orchestre et choeur de San Carlo
M Mariotti, chef d'orchestre
Une chose est devenue évidente hier soir: cet opéra devrait s’appeler Amneris. Une Rach déchaînée m’a cloué au siège à chacune de ses nombreuses interventions. Les aigus chauds, les graves brûlants, vraiment tout y était. J’oublie l’engagement dramatique sans faille. A goûter sans modération !
Malheureusement, contrairement à Tosca (mis en espace), Aida était présentée en vraie vc avec des pupitres. Vraiment dommage, incompréhensible et inacceptable à ces prix. La différence d’impact était énorme.
Les défauts de balance de son faisaient surface de manière cruelle et aux limites du supportable lors d’Aida. Une direction peu subtile (désolé mais Mariotti n’est pas encore arrivé à me convaincre à chaque fois que je l’ai vu) et un orchestre manquant de précision n’aidaient pas.
Pirozzi avait manifestement un off day et j’avais de la peine pour elle. L’air du Nil était franchement pénible.
Si la prêtresse reçoit des applaudissements plus appuyés qu’Aida... Selena Zanetti effectivement excellente. Belle voix ronde et chaude.
Kaufmann a mis du temps à se chauffer et a raté son Celeste Aida. Des aigus blancs manquant de chaire (dans la même veine que ses Mahler récents au BSO), une indifférence apparente, je me demandais ce que j’étais venu faire à Naples. Après la pause, tout changea et on retrouvait le Kaufmann comme on le connaît. Une différence incroyable. La soirée sauvée par un III d'anthologie.
Tagliavini très bon. Sgura pas mal non plus.
Public horrible pour Aida: portables, football, personnes parlant. Quelle horreur.