Berlioz - La Damnation de Faust - Gardner/vc - Met NY - 01/2020
Berlioz - La Damnation de Faust - Gardner/vc - Met NY - 01/2020
Version concert pour ce qui était prévu être la reprise de la mise en scène de Lepage .
Première le 25/01/2020 dans une distribution de rêve.
Marguerite : Elīna Garanča
Faust : Bryan Hymel / Michaël Spyres
Méphistophélès : Ildar Abdrazakov
Brander : Patrick Carfizzi
Direction : Edward Gardner
Choeurs du Metropolitan Opera de New York.
Ce qui en a fait une représentation exceptionnelle :
Une direction de Gardner romantique , puissante et précise , dans l'intelligence berliozienne avec un orchestre magistral.
Un chœur resserré sur scène d'une cohésion et d'une variété de nuances et d'intentions , avec comme toujours des qualités vocales et des timbres uniques.
L'arrivée de la maîtrise à la scène finale après la course à l'abîme vertigineuse est un enchantement .
Enfin un trio ! Garanca inouïe ayant amélioré son français offrant un roi de Thule anthologique , un
Hymel ressuscité qui attaque d'emblée avec une projection et une beauté de timbre , en faisant un des plus beaux Faust de l'époque emplissant le vaisseau du Met ( non non aussi incroyable que ça paraisse je n'exagère pas ) la voix médiane est d'une très grande beauté et son Nature immense d'une si émouvante force mélodique que mon corps frissonne .
Peut être des aigus moins aisés que dans le passé , mais peccadille.
Abdrazakov d'un très grand style , tel qu'en lui même, simplement somptueux.
On ne peut rêver Damnation plus grande.
Je me réjouis qu'aucune mise en scène même la talentueuse Lepage n'ait diverti cette magie berliozienne.
Bernard
Première le 25/01/2020 dans une distribution de rêve.
Marguerite : Elīna Garanča
Faust : Bryan Hymel / Michaël Spyres
Méphistophélès : Ildar Abdrazakov
Brander : Patrick Carfizzi
Direction : Edward Gardner
Choeurs du Metropolitan Opera de New York.
Ce qui en a fait une représentation exceptionnelle :
Une direction de Gardner romantique , puissante et précise , dans l'intelligence berliozienne avec un orchestre magistral.
Un chœur resserré sur scène d'une cohésion et d'une variété de nuances et d'intentions , avec comme toujours des qualités vocales et des timbres uniques.
L'arrivée de la maîtrise à la scène finale après la course à l'abîme vertigineuse est un enchantement .
Enfin un trio ! Garanca inouïe ayant amélioré son français offrant un roi de Thule anthologique , un
Hymel ressuscité qui attaque d'emblée avec une projection et une beauté de timbre , en faisant un des plus beaux Faust de l'époque emplissant le vaisseau du Met ( non non aussi incroyable que ça paraisse je n'exagère pas ) la voix médiane est d'une très grande beauté et son Nature immense d'une si émouvante force mélodique que mon corps frissonne .
Peut être des aigus moins aisés que dans le passé , mais peccadille.
Abdrazakov d'un très grand style , tel qu'en lui même, simplement somptueux.
On ne peut rêver Damnation plus grande.
Je me réjouis qu'aucune mise en scène même la talentueuse Lepage n'ait diverti cette magie berliozienne.
Bernard
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Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
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"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
Bravo pour les photos magnifiques de cet après midi David !
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Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
C'est la première fois que j'assiste au retour sur scène d'un artiste qui se révèle dès le premier soir à l'un des sommets de sa carrière. Ampleur du souffle, quiétude et solidité infaillible, véritablement un Faust métamorphosé en colosse de la nature.
Direction exceptionnelle d'Edward Gardner, pleine de violence romantique. Un très beau travail.
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Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
Il semble que ses problèmes de voix ont été surmontés après un long repos vocal mais qu'à l'inverse une grosse appréhension d'être sur scène l'a conduit à annuler pas mal de ses prestations. Nous avions remarqué déjà que son Don José à Londres l'an dernier (juin ?) était vocalement excellent, ce qui ne l'a pas empêché d'annuler à nouveau à la rentrée.David-Opera a écrit : ↑26 janv. 2020, 00:00C'est la première fois que j'assiste au retour sur scène d'un artiste qui se révèle dès le premier soir à l'un des sommets de sa carrière. Ampleur du souffle, quiétude et solidité infaillible, véritablement un Faust métamorphosé en colosse de la nature.
Direction exceptionnelle d'Edward Gardner, pleine de violence romantique. Un très beau travail.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
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Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
Je ne vois pas ce qui te permet de faire de telles affirmations.HELENE ADAM a écrit : ↑26 janv. 2020, 00:26Il semble que ses problèmes de voix ont été surmontés après un long repos vocal mais qu'à l'inverse une grosse appréhension d'être sur scène l'a conduit à annuler pas mal de ses prestations. Nous avions remarqué déjà que son Don José à Londres l'an dernier (juin ?) était vocalement excellent, ce qui ne l'a pas empêché d'annuler à nouveau à la rentrée.David-Opera a écrit : ↑26 janv. 2020, 00:00C'est la première fois que j'assiste au retour sur scène d'un artiste qui se révèle dès le premier soir à l'un des sommets de sa carrière. Ampleur du souffle, quiétude et solidité infaillible, véritablement un Faust métamorphosé en colosse de la nature.
Direction exceptionnelle d'Edward Gardner, pleine de violence romantique. Un très beau travail.
Je suis toujours " admiratif" de la propension de certains à inventer.
On ne sait pas ce qui a retardé le retour de Hymel sur scène, ni si c'est un retour qui va être régulier.
D' "apprehension" comme l'a souligné David pour un retour après de nombreux mois d'interruption , directement sur un rôle comme Faust où il doit attaquer d'emblée sans filet et sur la plus grande scène du monde , il n'en a montré aucune.
La sûreté de son premier air ne montrait aucune fragilité ni vocale ni " psychologique".
Bernard
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Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
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Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
C'est sans intérêt, je ne poursuis donc pas la discussion. Je note juste que tu me traites d'affabulatrice et que je ne vois pas ce qui te permets d'inventer de tels qualificatifs me concernant (et je n'admire pas du tout cette propension à traiter par le mépris les autres bien au contraire, c'est certainement ce genre d'attitude qui décourage nombre d'interventions sur ODB, sache le). Il va de soi (c'est mon éthique personnelle) que je ne parle que d'éléments que je connais à coup sûr.Bernard C a écrit : ↑26 janv. 2020, 01:18Je ne vois pas ce qui te permet de faire de telles affirmations.HELENE ADAM a écrit : ↑26 janv. 2020, 00:26Il semble que ses problèmes de voix ont été surmontés après un long repos vocal mais qu'à l'inverse une grosse appréhension d'être sur scène l'a conduit à annuler pas mal de ses prestations. Nous avions remarqué déjà que son Don José à Londres l'an dernier (juin ?) était vocalement excellent, ce qui ne l'a pas empêché d'annuler à nouveau à la rentrée.David-Opera a écrit : ↑26 janv. 2020, 00:00C'est la première fois que j'assiste au retour sur scène d'un artiste qui se révèle dès le premier soir à l'un des sommets de sa carrière. Ampleur du souffle, quiétude et solidité infaillible, véritablement un Faust métamorphosé en colosse de la nature.
Direction exceptionnelle d'Edward Gardner, pleine de violence romantique. Un très beau travail.
Je suis toujours " admiratif" de la propension de certains à inventer.
Arrêtons là, et réjouissons nous du deuxième retour de Bryan Hymel; artiste que nous aimons tous.
Impressionnantes les harpes sur scène...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
Pourquoi les 4 harpes sur scène et non dans la fosse avec l’orchestre ? Qu’est ce que cela crée sur le plan sonore ? J espère y être le 8.
Re: Berlioz-La Damnation de Faust- Gardner vc- Met NY 01/2020
Et « d’amour l’ardente flamme » ?
Dans la dernière intégrale j’ai trouvé DiDonato un peu « étriquée ». Qu’en fait Garanca ?
Depuis quelques mois j écoute en boucle Jessye Norman et Ozawa en gala à Garnier, et c’est absolument sublime. Du coup j’ai du mal avec les autres versions.
Dans la dernière intégrale j’ai trouvé DiDonato un peu « étriquée ». Qu’en fait Garanca ?
Depuis quelques mois j écoute en boucle Jessye Norman et Ozawa en gala à Garnier, et c’est absolument sublime. Du coup j’ai du mal avec les autres versions.