Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par HELENE ADAM » 07 nov. 2019, 18:23

C'est un peu hors sujet dans ce fil, puisque Cavalli vient plus tard, mais pour ceux que le sujet du "seicento" et de la naissance de l'opéra, intéresse, voir l'entretien avec Emiliano Gonzalez Toro, sachant qu'une oeuvre lyrique comprend un livret, une partition et des informations sur son orchestration (instrumentale et vocale). C'est autour de ces données que l'on commence à définir un nouveau genre, appelé opéra...(je ne reviens pas sur le caractère mouvant, forcément, de la frontière, concernant une musique qui est souvent composée "en groupe" comme Emiliano Gonzalez Toro l'explique fort bien).
http://www.odb-opera.com/joomfinal/inde ... zalez-toro
Le reste a été très bien résumé par Philippes ci-dessus.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par Oylandoy » 07 nov. 2019, 19:01

Mon CR en tête du fil.
la mélodie est immorale
Nietzsche

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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par pingpangpong » 11 nov. 2019, 15:24

Merci Jean-Yves pour cette critique très juste. Il faut effectivement avoir une certaine âme d'enfant pour apprécier cet humour potache, mais ni vulgaire ni répétitif, bourré d'idées, et qui fait passer plus aisément cette musique tout ce qu'il y a de plus exigeante, je trouve, dans le domaine baroque. Par sûr que ceux qui y sont allergiques aient moins de mal à supporter les 3h30 du spectacle.
A noter qu'hier la salle était pleine et qu'il s'agissait d'un dimanche dit “Relax“. Les spectacles Relax proposent un environnement bienveillant et détendu où chacun peut profiter du spectacle et vivre ses émotions sans crainte. Ces représentations, grâce à l'association de bénévoles Ciné-ma-différence, permettent d'accueillir les personnes avec autisme, polyhandicap, handicap mental ou psychique, maladie d’Alzheimer.
Enfin elle avait fini ; nous poussâmes un gros soupir d'applaudissements !
Jules Renard

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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par HELENE ADAM » 12 nov. 2019, 18:06

Ce soir sur Arte, je ne sais ce que cela donnera en retransmission ???
https://www.arte.tv/fr/videos/092177-00 ... 7FVqQfIxVg
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par JdeB » 13 nov. 2019, 09:58

Oylandoy a écrit :
04 nov. 2019, 13:58
Ercole Amante
Hercule amoureux de FRANCESCO CAVALLI
Opéra en un prologue et cinq actes. Livret de Francesco Buti.
Créé à Paris (Tuileries) en 1662.


Présentation (Opéra-Comique) :
Hercule aime la jeune Iole mais il est l’époux de Déjanire. Iole est en outre aimée de leur fils Hyllus. De Vénus qui favorise l’amour, ou de Junon qui protège la fidélité, qui l’emportera ?
Hercule amoureux ou la force alliée à la séduction. On ne pouvait choisir sujet plus flatteur pour célébrer les noces du jeune Louis XIV avec l’infante d’Espagne. C’est afin de propager l’image d’une monarchie irrésistible que Mazarin mobilisa pour ce spectacle les meilleurs artistes transalpins. L’opéra était encore un art italien, et le prolifique Cavalli son meilleur représentant depuis la mort de Monteverdi.
L’œuvre mêle le gotha à la mythologie, les émotions aux phénomènes naturels et cosmiques. Le résultat, à la fois ballet de cour, pièce à machines et opéra, est fastueux et baroque à souhait. Chanté en italien, Ercole amante ne fut guère compris alors, mais il devait inspirer le jeune maître de ballet, un certain Lully…

Création
Cavalli, compositeur vénitien, qui avait déjà connu en Italie des succès flatteurs, en particulier avec son Xerse, fut pressenti par Mazarin, pour venir en France, y composer un opéra à l’occasion du mariage de Louis XIV et Marie Thérèse d’Espagne. Après s’être fait passablement tirer l’oreille puis avoir tendu celle-ci vers des espèces sonnantes et trébuchantes sans réplique, il finit par accepter et débarqua à Paris en 1660 accompagné de son librettiste.
Le choix se porta sur les aventures d’Hercule et Cavalli se mit au travail se pliant comme il put au style français de l‘époque déjà dominé par Lully : pièce en 5 actes, entrées de ballets, prologue dithyrambique, etc.
Malheureusement il se retrouva au centre d’une cabale de cour, dont l’âme fut Lully qui avait vite pressenti pour lui le danger de la situation et montra tout son talent dans ce domaine : l’entreprise fut proprement sabotée par des incidents continuels, retard dans les répétitions, dans les décors, etc, au point que Mazarin décida de faire jouer à la place, lors des festivités nuptiales, le Xerse qui avait connu un triomphe en Italie.
Fine mouche, Lully sembla laisser faire pour l’étonnement de tous : notre florentin avait vu juste. Etrangère à ce type de spectacle, ne comprenant pas la langue, l’intérêt de la cour faiblit rapidement fortement sapé également par la longueur de la représentation (6 heures et demi), et l’opération se solda par un échec mémorable.
Ercole Amante fut créé avec deux ans de retard, en 1662. Pour se conformer au goût français, des entrées et intermèdes dansés sur des musiques de Isaac de Benserade et Jean-Baptiste Lully furent ajoutés, principalement à la fin des actes. Le roi lui-même participa à ces passages dansés. Ercole amante fut le spectacle le plus grandiose conçu en Europe en ces temps avec une contribution riche du chœur et de l’orchestre. Une machinerie complexe, comprenant autre autres un bras mécanique, permettait le déplacement de plus de 50 danseurs et danseuses.
La réception de l’opéra par le public fut plutôt négative, les dimensions de la salle des Machines ne fournissaient pas une bonne acoustique et la cour française n’était que peu intéressée par ce type de spectacle. De plus, le livret était en langue italienne que la cour comprenait peu.

Image

Jean Yves Courtiau



Présentation qu'on aurait pu/ dû largement compléter par ce qu'on trouve sur ODB
Curieux livret pour un mariage ! Commandé pour être donné durant les festivités de mariage entre Louis XIV et Marie-Thérèse, infante d’Espagne (et cousine germaine de son futur époux), l’œuvre ne fut pas couronnée par la fortune… La création de cet opéra italien en terres de France qui célébrait le succès diplomatique du Traité des Pyrénées (7 novembre 1659) a été différée à cause de l’inachèvement de la salle nécessaire à sa mise au théâtre – la salle dite des Tuileries, construite avec deux ans de retard !- et du décès de son commanditaire, Mazarin, en 1661. Il fallut donc attendre le 7 février 1662.

Ce fut un semi échec en raison de l’ombre portée d’une querelle franco-française (encore une !) sur l’adéquation de la langue italienne à ce type de spectacle et de la déception causée par les machineries. Pourtant, les concessions au goût français ne manquaient pas : emploi des chœurs, entrées de ballets (passionnantes), disséminées tout au long de l’œuvre. Toutefois, le livret est très riche, qui exerça son influence, par la suite, sur l’œuvre de Lully.

Livret étrange, disions-nous… Pas plus cependant que l’apparente aberration qu’il y eut deux générations plus tard, à présenter une Platée pour d’autres réjouissances nuptiales.
Marianne Massin, dans un passionnant article publié dans la première livraison de la toute nouvelle collection des Cahiers d’Ambronay du Centre culturel de rencontre d’Ambronay, y voit l’application du principe du « double corps du roi » mis en lumière par Ernst H. Kantorowicz (*) et renforce ainsi le paradoxe de l’exemplarité singulière de cet Hercule faillible et trop humain, époux et père abominable, conquérant sanguinaire, despote haï et amant libidineux, qui présente pourtant des vertus ambiguës à l’admiration d’une cour française qui chercherait en vain ici l’ « Hercule françois » de l’iconographie symbolique royale. Le rapprochement Ercole-Louis XIV a également été tenté en identifiant la figure d’Iole et celle de Marie Mancini.
Si l’on veut lire dans ce poème de l’abbé Buti un hommage indirect à la famille royale, pourquoi ne pas remonter d’une génération ? L’Hercule royal pourrait ne pas être simplement une figuration du jeune Louis XIV, comme le Prologue y fait allusion (**), mais aussi celle de son prédécesseur, Louis XIII. On connaissait trop les passions successives du feu roi pour ses favoris/tes, dont Marie de Hautefort, et ses mésententes avec la Reine-Mère, pour ne pas y déceler d’éventuels rapprochements. Rapprochement d’autant plus flagrant que Déjanire est également présentée à la fois comme une épouse affligée et une mère farouchement attachée à préserver son fils. Le madré Licco/Lichas serait donc Mazarin lui-même, et le couple vertueux Iole-Hyllo/Hyllus, le nouveau couple royal, incarnation de toutes les vertus, et en premier lieu, de l’amour filial.
La mort tranquille d’Ercole traitée dans une scène où contrastent un accompagnement orchestral serein et un texte tourmenté, pourrait être une allusion à l’agonie de Louis XIII, perçue comme digne d’un saint, qui marqua tant ses contemporains. Ercole recouvre sa dignité royale et son autorité, à mesure que la tunique de Nessus brûle le superflu et met son âme à nu, la pacifiant par ce martyre.
Louis XIV-Hyllus, serait ainsi un nouvel Hercule, émule de son père en ses vertus. L’enchaînement sur le Ballet Royal, qui célèbre la Maison de France, et qui fut dansé par la famille royale et les plus beaux ornements de la cour en marque donc l’apothéose. Il est vrai que la symbolique royale de Louis XIV (Apollon, Hercule etc…) doit beaucoup à l’invention du monarque précédent, mais fut reprise avec une ampleur inégalée sous le nouveau règne.
Emmanuelle et Jérôme Pesqué
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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par JdeB » 13 nov. 2019, 10:01

HELENE ADAM a écrit :
06 nov. 2019, 12:38
PlacidoCarrerotti a écrit :
06 nov. 2019, 11:58
raph13 a écrit :
06 nov. 2019, 11:36
HELENE ADAM a écrit :
06 nov. 2019, 00:48
(1) On considère que les "premiers opéras" sont l' Euridice de Caccini, 1600, Euridice de Peri en 1605 et Orfeo de Monteverdi en 1607
J'avais lu que c'était Dafne de Peri (1598) :?:
Pourquoi pas https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Pellegrina plutôt ?
La Daphné de Peri concourt en effet mais franchement, ce n'est pas encore tout à fait un opéra AMHA. Son élaboration musicale est loin d'atteindre l'Orfeo de Monteverdi.
Si j'étais dans le jury ( :lol: ) j'aurais désigné ce dernier comme le vrai premier opéra mais bon, forcément, comme nous sommes en cette période de la fin 16ème, début 17ème, en pleine évolution musicale, tracer une frontière absolue (et consensuelle) est loin d'être évident...
pour ceux qui s'intéressent à la naissance de l'opéra, un livre vient de paraître qui tente de rebattre les cartes
viewtopic.php?f=14&t=22290
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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par VivaLaMamma » 13 nov. 2019, 10:41

ferruccio a écrit :
06 nov. 2019, 23:55
HELENE ADAM a écrit :
06 nov. 2019, 12:38
La Daphné de Peri concourt en effet mais franchement, ce n'est pas encore tout à fait un opéra AMHA. Son élaboration musicale est loin d'atteindre l'Orfeo de Monteverdi.
Et peut-on demander sur quelles données se fonde cet humble avis et ce qui à servi à quantifier son élaboration musicale ? Madame HELENE ADAM a-t-elle des dons de voyante extra-lucide qui lui permettent de connaître et d'avoir étudié à fond une partition qui, mis à part quelques rogatons, est perdue pour le commun des mortels ?
:lol:

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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par HELENE ADAM » 13 nov. 2019, 11:05

VivaLaMamma a écrit :
13 nov. 2019, 10:41
ferruccio a écrit :
06 nov. 2019, 23:55
HELENE ADAM a écrit :
06 nov. 2019, 12:38
La Daphné de Peri concourt en effet mais franchement, ce n'est pas encore tout à fait un opéra AMHA. Son élaboration musicale est loin d'atteindre l'Orfeo de Monteverdi.
Et peut-on demander sur quelles données se fonde cet humble avis et ce qui à servi à quantifier son élaboration musicale ? Madame HELENE ADAM a-t-elle des dons de voyante extra-lucide qui lui permettent de connaître et d'avoir étudié à fond une partition qui, mis à part quelques rogatons, est perdue pour le commun des mortels ?
:lol:
Oui c'est assez drôle mais j'ai déjà répondu plus haut : "sachant qu'une oeuvre lyrique comprend un livret, une partition et des informations sur son orchestration (instrumentale et vocale). C'est autour de ces données que l'on commence à définir un nouveau genre, appelé opéra..."( De l'intérêt de lire tout un fil si on s'intéresse vraiment à un sujet... :wink:
http://www.odb-opera.com/viewtopic.php? ... 87#p377995
J'imagine que tu sais exactement ce qu'on a entre les mains concernant cette oeuvre, je ne te ferai donc pas l'injure d'entrer dans des détails totalement HS sur ce fil. Je n'ai pas ton mépris pour les écrits des autres.
Mais tu peux ouvrir un fil sur le sujet plutôt que d'alourdir celui-ci qui se déroule dans une grande harmonie.

Et merci à JdeB pour son CR de l'ouvrage sur Leonard de Vinci que je vais m'empresser de me procurer et qui relance effectivement la discussion sur les... origines de l'opéra.
http://www.odb-opera.com/viewtopic.php? ... 18#p378018
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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par VivaLaMamma » 13 nov. 2019, 12:05

HELENE ADAM a écrit :
13 nov. 2019, 11:05
VivaLaMamma a écrit :
13 nov. 2019, 10:41
ferruccio a écrit :
06 nov. 2019, 23:55
HELENE ADAM a écrit :
06 nov. 2019, 12:38
La Daphné de Peri concourt en effet mais franchement, ce n'est pas encore tout à fait un opéra AMHA. Son élaboration musicale est loin d'atteindre l'Orfeo de Monteverdi.
Et peut-on demander sur quelles données se fonde cet humble avis et ce qui à servi à quantifier son élaboration musicale ? Madame HELENE ADAM a-t-elle des dons de voyante extra-lucide qui lui permettent de connaître et d'avoir étudié à fond une partition qui, mis à part quelques rogatons, est perdue pour le commun des mortels ?
:lol:
Oui c'est assez drôle mais j'ai déjà répondu plus haut. De l'intérêt de lire tout un fil si on s'intéresse vraiment à un sujet... :wink:
http://www.odb-opera.com/viewtopic.php? ... 87#p377995
Mais j'ai lu, j'ai lu. Mais ta pirouette en citant cette interview ne permet pas de répondre à la question de savoir comment tu peux juger de l'élaboration musicale d'une partition dont il ne reste quasiment rien...

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Re: Cavalli - Ercole Amante - Pichon / Lesort-Hecq - Opéra-Comique - 11/2019

Message par Oylandoy » 16 nov. 2019, 11:32

Un avis intéressant : pourquoi aller à l'opéra quand on aime le théâtre ?
https://youtu.be/2QGSPriaQoE
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