Massenet - Manon ? Davin - Genève, juin 2004
- EdeB
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Fin de la retransmission radio ; je suis sous le choc et le charme. C'est fa-bu-leux !! et je n'aime pas vraiment Massenet, et 2C m'avait beaucoup déçue ces derniers temps !
C'est un petit miracle de poésie, de charme, de diction, de phrasé avec une voix à la fois chaude et vibrante, légère et moelleuse. LA plus belle Manon que j'ai entendue...
J'espère que A Cousin ne l'a pas écoutée parce que là, elle court se suiciderillico presto ! Popurquoi on l'a pas eue à Bastille ??? (sniff ouin !)
C'est un petit miracle de poésie, de charme, de diction, de phrasé avec une voix à la fois chaude et vibrante, légère et moelleuse. LA plus belle Manon que j'ai entendue...
J'espère que A Cousin ne l'a pas écoutée parce que là, elle court se suiciderillico presto ! Popurquoi on l'a pas eue à Bastille ??? (sniff ouin !)
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Avec grand plaisir...Alain_B a écrit :Oui, c'était encore mieux que la première à laquelle j'ai assisté.
C'est vrai que c'est un autre style que Cousin...
Je vous ferai un bref compte-rendu de la dernière de demain
et en plus notre plaisir est doublé parce que Realplayer n'a pas sauté (c'est une première !), que j'ai réussi à retourner mes K7 audio à temps et que j'ai tout l'opéra sans coupures (moment d'autocongratulation de Mme Cyclopède !) je pourrai donc réécouter le tout religieusement dans de bonnes conditions et en reparler avec plus de détails, si tu es intéressé par une discussion dessus.
Il y a t il un DVD de prévu ou encore un CD ? (on peut toujours rêver !) Avec A Massis et N Dessay, le chant français de "grand papa" se porte à merveille ! Youpie !
Officielement, non, hélas ! Elle a juste enregistré la petite table sous la baguette de Domingo.
J'ai eu le bonheur de l'entendre à Montpellier en 1988 avec le très jeune Gregory Kunde qui faisait ses débuts en France dans une très belle production de JM Simon venue du Grand Théâtre de Genève.
Un grand moment.
En France elle l'a aussi chanté à Nice l'année précédente pour les adieux d'Ernest Blanc et à Paris en 1992.
A l'étranger elle y a triomphé à Londres et à Vienne.
J'ai eu le bonheur de l'entendre à Montpellier en 1988 avec le très jeune Gregory Kunde qui faisait ses débuts en France dans une très belle production de JM Simon venue du Grand Théâtre de Genève.
Un grand moment.
En France elle l'a aussi chanté à Nice l'année précédente pour les adieux d'Ernest Blanc et à Paris en 1992.
A l'étranger elle y a triomphé à Londres et à Vienne.
Derniere de Manon à Geneve.
Mise en scene et décors sans interet. J'ai fermé les yeux pendant les 3/4 du spectacle pour mieux me concentrer sur les voix, lors de la derniere (j'en reviens juste).Alain_B a écrit :Pour une captation image le grand théatre n'en parlais pas.
Et compte tenu de la production je les comprend un peu.
Acte 1 ; genre buffet de la Gare, tres froid, au petit matin. Sur le quai derrier, on s'attend à voir passer un train (le coche), mais il ne nous qd même pas fait le coup. le coche a du passer sur une voie en sous-sol (comme la dépose minute de la Part-Dieu, pour ceux qui connaissent... )
Acte 2 un cadre en bois percé d'une fenêtre et absolument vide de mobilier figurait le nid d'amour de Manon et des Grieux. dans les 20 dernieres secondes de la scene, le cadre s'ouvre pour laisser voir la "société-juge" qui sépare et sanctionne...
Acte 3 Un Cours la Reine tres moderne, mais sans doute le plus reussi (au moins visuellement) de tous les tableaux.
Acte 4 Le pompon de la laideur censé figurer une froide nef de saint-sulpice....
Acte 5 Scene vide, avec quelques éclairages malhabiles....
Bon, mieux vaut parler des voix.
Natalie d'abord, en grande forme, sans doute plus d'ailleurs vocalement que scéniquement. On l'a connu plus convaincante en tant que comédienne. Mais la voix et bien là, avec toujours cette grande souplesse, des aigus parfois un peu durs, mais plus "larges" qu'auparavant. De bout en bout, cette Manon-là n'est que "faiblesse et fragilité", une petite fille capricieuse, qui finit par murir et souffrir, mais même dans la scene du Cours-la-Reine, elle garde une spontaneité et fraicheur enfantine.
Stefano Secco (Des Grieux) a une belle pétoire, parfois un peu "brut de décoffrage", mais ca a son charme. le timbre est loin d'être laid, mais la diction pourrait encore s'améliorer (sans être catastrophique non plus). En fait, pour un parfait Des Grieux, il manque un chouia de "classe" (et de charme physique sans doute), mais ces remarques sont de legers bémols à ce qui constitue une belle prestation.
Un des grands triomphateurs de cette soirée est Ludovic Tezier, Lescaut, qui confirme de rôle en rôle qu'il est devenu le plus grand baryton français du moment, avec, lui, pour le coup, une classe, une aisance vocale, stylistique, scénique, proprement incroyable, une diction EXEMPLAIRE, et une parfaite adéquation physique au role, ce qui ne gate rien.
En des Grieux Père, Alain Vernhes apporte sa grande experience des roles de pater familias. Rien à redire. Les Javotte, POussette, Rosette et autres Guillot complétaient remarquablement une distribution de haut vol.
Les choeurs semblaient plus en place qu'à la premiere (d'apres les témoiganges lus ici) dans une partition qui, tout de même, ne leur laisse pas la part belle. L'orchestre m'a paru soigneux,à défaut d'etre toujours inspiré, sous la baguette de Patrick Davin, qui a toujours privilégé la legereté et la transparence de cette musique.
Ce spectacle cloturait une fort belle saison Genvoise, riches en moments forts, dont le plus beau souvenir restera sans doute LES OISEAUX de Braunfels. Magnifique partition qui mériterait plus de reprises que ce ) auoi ellen'a eu droit ces dernieres 50 années, et dans une production exemplaire, tant vocalement que scéniquement...
Le fait que tu ais "oublié" la description de l'acte de l'hôtel de Transsylvanie est assez révélateur de l'intérêt de cette mise en scène
Sinon entièrement d'accord sur les voix, en constante progression sur la série à mon avis (vive les dernières !).
Tézier était vraiment épatant, Vernhes toujours aussi bon et Natalie a retrouvé ses vocalises piquées d'il y a quelques années, tout en suscitant l'émotion dans les passages comme la petite table, où l'auditoire a été d'un silence impressionant par rapport au reste de la soirée.
Gros succès à la fin du spectacle, aidé sans doute en cela par l'absence du metteur en scène.
Sinon entièrement d'accord sur les voix, en constante progression sur la série à mon avis (vive les dernières !).
Tézier était vraiment épatant, Vernhes toujours aussi bon et Natalie a retrouvé ses vocalises piquées d'il y a quelques années, tout en suscitant l'émotion dans les passages comme la petite table, où l'auditoire a été d'un silence impressionant par rapport au reste de la soirée.
Gros succès à la fin du spectacle, aidé sans doute en cela par l'absence du metteur en scène.