Françoise Pollet en concert dans les Wesendonck Lieder
- DavidLeMarrec
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Son peu d'élégance dans la comtesse de Cappricio (mon premier Strauss dans ma jeunesse opératique de province) m'a fait croire que je n'aimerai jamais Strauss, parce que c'était des opéras avec des grosses dames sans élégance comme c'était très dur à chanter... J'ai revu ma copie depuis !
Je crois d'ailleurs que Marianne James s'est bien inspirée de Françoise pour Ulrika. Non ?
Je crois d'ailleurs que Marianne James s'est bien inspirée de Françoise pour Ulrika. Non ?
Pas forcément. Ça dépend de l'âge des débuts. Sérieusement, il y a des voix naturellement mûres qui peuvent y débuter, il me semble, du moment qu'elles ont la sensibilité. A présent, je n'imagine pas bien Pollet en Maréchale.aroldo a écrit :Elle a fait ses débuts en Maréchale. Faire ses début en maréchale, c'est déjà un contre-sens
- DavidLeMarrec
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oui quand même pas mal. Mais effectivement, elle manquait singulièrement d'aigu (son duo avec Marcel ). C'était déjà peut être un peu tard pour elle non? Mais quelques années auparavant, Miss Pollet nous avait quand même réservé des choses magnifiques dans Bérénice de Magnard, ou dans Henri VIII par exemple.DavidLeMarrec a écrit :
Sa Valentine, à défaut d'être renversante, n'est pas mal du tout.
tout à fait d'accord. C'est pour ses grands talents dans ce répertoire qu'elle restera.Piem67 a écrit :ouais, vous êtes dur quand même.
Je trouve que là ou Pollet est peut-être la plus convaincante, c'est dans le XX°. Dans les Poèmes pour mi de Messiaen, elle est extra, tout comme dans Reigen de Boesmans.
Piem
JdeB qui a adoré la production de Reigen par Bondy (création mondiale) avec une Pollet irréssistible dans le rôle de la cantatrice.