Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par JdeB » 22 févr. 2016, 10:59

PlacidoCarrerotti a écrit :
Stefano P a écrit :
HELENE ADAM a écrit :Et une dernière "photo de famille"



On peut lire sur le site de Patricia Petitbon:

Fin de soirée, magnifique dernière représentation de "Mithridate" au Théâtre des Champs-Elysées! Merci à tous pour cette magnifique production! Prochain arrêt: Opéra de Dijon: 26, 28 février et 1 mars 2016

Avissse aux Dijonais !
Une très belle production sur le plan vocal et musical ; je n'en dirais pas autant de la scénographie et de la mise en scène : on ne s'est pas beaucoup fatigué du côté de la Comédie-Française (par exemple, quand un personnage veut exprimer sa colère, il se saisit d'une des chaises du décor et la lance violemment à terre, ou alors il déchire rageusement un exemplaire des Classiques Vaubourdolle !)...
Comme je dis toujours, les rois ne balancent pas les chaises ...
non, bien sûr, mais une reine peut balancer sa couronne à terre rageusement (cf Caballé à Aix dans Roberto Devereux)
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par HELENE ADAM » 22 févr. 2016, 11:16

PlacidoCarrerotti a écrit :
Stefano P a écrit :
HELENE ADAM a écrit :Et une dernière "photo de famille"



On peut lire sur le site de Patricia Petitbon:

Fin de soirée, magnifique dernière représentation de "Mithridate" au Théâtre des Champs-Elysées! Merci à tous pour cette magnifique production! Prochain arrêt: Opéra de Dijon: 26, 28 février et 1 mars 2016

Avissse aux Dijonais !
Une très belle production sur le plan vocal et musical ; je n'en dirais pas autant de la scénographie et de la mise en scène : on ne s'est pas beaucoup fatigué du côté de la Comédie-Française (par exemple, quand un personnage veut exprimer sa colère, il se saisit d'une des chaises du décor et la lance violemment à terre, ou alors il déchire rageusement un exemplaire des Classiques Vaubourdolle !)...
Comme je dis toujours, les rois ne balancent pas les chaises ...
Mais les réfugiés poussés là par une guerre quelconque et qui jouent Mitridate façon MJC des années 70, utilisent de grands manteaux troués et trouvés au fond de malles d'osier pour symboliser les rois, fils de rois et princesses, balancent des chaises (accessoire très répandu dans le théâtre où ils ont trouvé refuge) pour exprimer leur colère et installent une chaise sur un table pour représenter le trône du Roi. C'est le principe du théâtre dans le théâtre
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par guy21 » 27 févr. 2016, 12:20

Clément Hervieu-Léger. Alors là : chapeau. De la foutaise de première catégorie. Grand style.
Costumes crasseux type look négligé de l'étudiant des beaux-arts qui prend la pose.
Décors pisseux sans originalité destinés à soutenir une dramaturgie tout aussi indigente (on répète Mithridate, c'est le théâtre dans le théâtre, un figurant (sosie de Kev Adams) dit trois mots en français .... et, et, et ? Et rien du tout)
Direction d'acteurs à la limite de l'amateurisme : le chanteur qui fait trois pas vivement vers son interlocuteur, aussitôt retenu par deux figurants (qui comptent lesdits pas dans leur tête) : on y a droit 3 ou 4 fois ; la chaise balancée par terre (3 ou 4 fois également). Au passage, les rois, les princes, les ducs, ne renversent pas les chaises : ce sont des gens bien élevés.
Figurants inutiles promenant un air ahuri.
Bref, la MJC de Nogent-le-Rotrou dans les années 70, la sincérité et l'enthousiasme en moins : la modernification (j'assume le terme) du théâtre classique (qui n'en a pas besoin) par le remplacement de ses conventions par des poncifs. Ah, on doit bien se marrer à la Comédie-Française

Je viens de voir le pseudo spectacle à l'auditorium de Dijon(coproducteur de cette horrible vision de cauchemar), complètement d'accord avec ce que dit plus haut "placido careotti"mais quand va-t-on arrêter de donner du fric à de tel usurpateur qui n’ont rien compris à 'opéra qu'il reste à sa "Comédie Française" déjà que l'ouvrage est "tarte" Mozart n'avait que 14 ans parait-il ? ....ben ça se voit..il est des œuvres oubliées qui devaient y rester, dans cette production 3h30 de pur ennui (jusqu’à l'entrée de Mitridate on à l'impression qu'ils se ce tous refilés leurs arias qu'ils chantent tous à peu prêt la même choses,les cadences en fin de chaque airs sont insupportables si c'est de la main d'E.Haim c'est catastrophique...)spectacle sauvé uniquement par les voix toutes superbes et l'engagement de interprètes. En cette première à Dijon, tous passaient très bien l'orchestre (il est vrai que l’acoustique de l’auditorium est nettement supérieur à celui des Champs Élysées) et le seul crédit que l'on peu accorder à l'imposant horrible décor c'est qu'il permet de renvoyer les voix vers la salle, par contre personne ne parle de diction !! vive les surtitres!! car tous sont totalement incompréhensibles à ce demander en quelles langues ils chantaient à part Spyres qui a un semblant d'articulation, c'est quand même déjà ça pour une soirée qui se passe dans une friperie d'après apocalypse.Pour ce qui est des aigus de Spyrès je m'étonne un peu de ce qui est dit ici , il faut se situer à l’époque , les contre Ut ou autre notes à pleine voix ne datent que de 1835-37 (Gilbert Duprez) je pense, sauf erreur, que Spryres au contraire est plus près techniquement de ce qui ce faisait au XVIII éme SC.Pour conclure: Spyres et Devielhe superbes, Petitbon égale à elle même sans être négligeable,Papatanasiu a eu des moments de grâce voix très intéressante,Dubois magnifique comme toujours,Azaretti bof..! Dumaux re bof à part un bel engagement scénique coté voix c'est vraiment pas très attrayant avec pour lui le pompon de la diction!! pas saisi un mot chez lui minable!!.

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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par guy21 » 27 févr. 2016, 13:24

HELENE ADAM a écrit :
PlacidoCarrerotti a écrit :
Stefano P a écrit :
HELENE ADAM a écrit :Et une dernière "photo de famille"



On peut lire sur le site de Patricia Petitbon:

Fin de soirée, magnifique dernière représentation de "Mithridate" au Théâtre des Champs-Elysées! Merci à tous pour cette magnifique production! Prochain arrêt: Opéra de Dijon: 26, 28 février et 1 mars 2016

Avissse aux Dijonais !
Une très belle production sur le plan vocal et musical ; je n'en dirais pas autant de la scénographie et de la mise en scène : on ne s'est pas beaucoup fatigué du côté de la Comédie-Française (par exemple, quand un personnage veut exprimer sa colère, il se saisit d'une des chaises du décor et la lance violemment à terre, ou alors il déchire rageusement un exemplaire des Classiques Vaubourdolle !)...
Comme je dis toujours, les rois ne balancent pas les chaises ...
Mais les réfugiés poussés là par une guerre quelconque et qui jouent Mitridate façon MJC des années 70, utilisent de grands manteaux troués et trouvés au fond de malles d'osier pour symboliser les rois, fils de rois et princesses, balancent des chaises (accessoire très répandu dans le théâtre où ils ont trouvé refuge) pour exprimer leur colère et installent une chaise sur un table pour représenter le trône du Roi. C'est le principe du théâtre dans le théâtre

Sauf que l'on ne va pas forcement au théâtre pour voir des âneries pareilles, ni des réfugies on est servi de ce cote malheureusement par l'actualité, on va au théâtre pour rêver être émerveillés!!et la on est très loin du compte, alors oui avis aux dijonnais resté chez vous!!

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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par HELENE ADAM » 27 févr. 2016, 13:41

guy21 a écrit : Sauf que l'on ne va pas forcement au théâtre pour voir des réfugies on est servi de ce cote malheureusement par l'actualité, on va au théâtre pour rêver être émerveillés!!et la on est très loin du compte, alors oui avis aux dijonnais resté chez vous!!
Tu sembles sous-estimer le fait que Mitridate lui même n'est pas une histoire très gaie, ni très merveilleuse et que, d'une manière générale, l'opéra est un drame, une tragédie où d'ailleurs des migrants, chassés de leurs terres, sont souvent mis en scène (Nabucco, Moise und Araon) et je laisse qui veut ouvrir un fil sur le sujet. C'est rare que l'opéra soit une petite chose merveilleuse qui fait rêver au sens où tu sembles l'entendre : meurtres de masse, assassinats, bébé jeté vivant dans le feu, sorcière brûlées vives, viols, tortures, sont le lot des opéras les plus célèbres (le Trovatore, Tosca, par exemple...mais la liste est très, très longue...) et je regardais l'autre jour en DVD les Koenigskinder, opéra en forme de conte magique, qui est d'une cruauté émouvante et bouleversante, mais qui n'a rien de merveilleux puisque nos deux innocents héros meurent empoisonnés, se tordant de douleur dans la neige, dans un final grandiose mais d'une noirceur sans égal. :cry:
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par Stefano P » 27 févr. 2016, 13:42

guy21 a écrit :Je viens de voir le pseudo spectacle à l'auditorium de Dijon(coproducteur de cette horrible vision de cauchemar), complètement d'accord avec ce que dit plus haut "placido careotti"mais quand va-t-on arrêter de donner du fric à de tel usurpateur qui n’ont rien compris à 'opéra qu'il reste à sa "Comédie Française" déjà que l'ouvrage est "tarte" Mozart n'avait que 14 ans parait-il ? ....ben ça se voit..il est des œuvres oubliées qui devaient y rester, dans cette production 3h30 de pur ennui (jusqu’à l'entrée de Mitridate on à l'impression qu'ils se ce tous refilés leurs arias qu'ils chantent tous à peu prêt la même choses,les cadences en fin de chaque airs sont insupportables si c'est de la main d'E.Haim c'est catastrophique...)spectacle sauvé uniquement par les voix toutes superbes et l'engagement de interprètes. En cette première à Dijon, tous passaient très bien l'orchestre (il est vrai que l’acoustique de l’auditorium est nettement supérieur à celui des Champs Élysées) et le seul crédit que l'on peu accorder à l'imposant horrible décor c'est qu'il permet de renvoyer les voix vers la salle, par contre personne ne parle de diction !! vive les surtitres!! car tous sont totalement incompréhensibles à ce demander en quelles langues ils chantaient à part Spyres qui a un semblant d'articulation, c'est quand même déjà ça pour une soirée qui se passe dans une friperie d'après apocalypse.Pour ce qui est des aigus de Spyrès je m'étonne un peu de ce qui est dit ici , il faut se situer à l’époque , les contre Ut ou autre notes à pleine voix ne datent que de 1835-37 (Gilbert Duprez) je pense, sauf erreur, que Spryres au contraire est plus près techniquement de ce qui ce faisait au XVIII éme SC.Pour conclure: Spyres et Devielhe superbes, Petitbon égale à elle même sans être négligeable,Papatanasiu a eu des moments de grâce voix très intéressante,Dubois magnifique comme toujours,Azaretti bof..! Dumaux re bof à part un bel engagement scénique coté voix c'est vraiment pas très attrayant avec pour lui le pompon de la diction!! pas saisi un mot chez lui minable!!.

C'est assez contradictoire cette critique : si l’œuvre est nulle (voire "tarte") et ennuyeuse, je ne vois pas comment des voix même superbes peuvent y briller et faire preuve d'engagement dramatique ! Il faut quand même qu'ils aient quelque chose à défendre pour exercer leur art du chant et de la comédie...Mitridate est un(e) opera seria qui obéit aux règles et aux conventions du genre, et dans ce genre-là, c'est un chef d’œuvre ! J'ajoute que s'il est légitime de reprocher à des chanteurs leurs carences en matière d'articulation et de respect de la langue parlée et chantée, on pourrait aussi légitimement attendre de la part d'un critique aussi sévère et sourcilleux un peu plus de respect de la langue écrite...

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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par aurele » 27 févr. 2016, 13:51

J'avais écouté la retransmission sur France Musique animée par le prétentieux Edouard Fouré Caul-Futy qui ne traduisait même pas la moitié des propos de Myrtò Papatanasiu lors de l'entracte. Passons, c'est un détail.
Je suis bien content de ne pas avoir eu à subir la mise en scène, vu les commentaires. Pourtant, Hervieu-Léger a été un proche de Chéreau.
La direction d'Emmanuelle Haïm ne m'a pas séduit du tout. Qu'elle reste dans le répertoire baroque mais qu'elle arrête de vouloir diriger Mozart. On est très loin de ce que fait Rousset dans son enregistrement de l’œuvre. J'ai trouvé l'orchestre cassant et la direction de la chef m'a complètement ennuyée. Par ailleurs, les ornementations pour le rôle d'Aspasia notamment étaient pénible.
Michael Spyres dans le rôle difficile de Mitridate m'a fait une belle impression. C'était plutôt maîtrisé sur le plan technique et il y avait une incarnation.
Patricia Petibon qui est une artiste pour laquelle j'ai beaucoup d'estime et un certain intérêt m'a semblé malade le soir de la retransmission. Je l'ai déduit à cause de sa voix lors de l'entracte et car elle ne donnait pas tout ce qu'elle peut donner. Le grave m'a semblé totalement inexistant, ses manières m'ont agacé et la vocalisation n'est pas son point fort. Dommage car elle a été émouvante dans son dernier air.
Myrtò Papatanasiu ne m'a pas séduit vocalement en Sifare. Je ne connais pas le live de Minkowski en entier, une large partie néanmoins mais Miah Persson était autrement plus séduisante de timbre et même plus intéressante sur le plan dramatique. Le duo magnifique entre Aspasia et Sifare a été plat, sans charmes. Inutile de comparer avec Bartoli qui est extraordinaire dans ce rôle et qui est la meilleure de la distribution de Rousset.
Christophe Dumaux n'est pas aussi intéressant que Bejun Mehta mais sa voix ingrate au niveau du timbre et sa technique plutôt solide lui ont permis de bien interpréter le rôle de Farnace.
Sabine Devieilhe chante très bien mais quel ennui à chacun de ses airs et chacune de ses interventions. Je trouve cette soprano plutôt fade dans l'ensemble, sauf en Lakmé mais là le personnage est de toute manière bien particulier.
Cyrille Dubois a été remarquable dans son unique air, le timbre par ailleurs en fera sans doute un ténor mozartien à suivre.
Jaël Azzaretti avait un tout petit rôle et comme j'écoutais sans livret, je n'ai pas fait attention.

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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par elisav » 27 févr. 2016, 15:50

HELENE ADAM a écrit :
guy21 a écrit : Sauf que l'on ne va pas forcement au théâtre pour voir des réfugies on est servi de ce cote malheureusement par l'actualité, on va au théâtre pour rêver être émerveillés!!et la on est très loin du compte, alors oui avis aux dijonnais resté chez vous!!
Tu sembles sous-estimer le fait que Mitridate lui même n'est pas une histoire très gaie, ni très merveilleuse et que, d'une manière générale, l'opéra est un drame, une tragédie où d'ailleurs des migrants, chassés de leurs terres, sont souvent mis en scène (Nabucco, Moise und Araon) et je laisse qui veut ouvrir un fil sur le sujet. C'est rare que l'opéra soit une petite chose merveilleuse qui fait rêver au sens où tu sembles l'entendre : meurtres de masse, assassinats, bébé jeté vivant dans le feu, sorcière brûlées vives, viols, tortures, sont le lot des opéras les plus célèbres (le Trovatore, Tosca, par exemple...mais la liste est très, très longue...) et je regardais l'autre jour en DVD les Koenigskinder, opéra en forme de conte magique, qui est d'une cruauté émouvante et bouleversante, mais qui n'a rien de merveilleux puisque nos deux innocents héros meurent empoisonnés, se tordant de douleur dans la neige, dans un final grandiose mais d'une noirceur sans égal. :cry:
+1.
Sauf si on considère que tout ça ce n'est que du Hollywood…

Indépendamment de ce Mitridate, le fait est que:

A) Tout le monde ne va pas au théâtre/cinéma/opéra pour rêver et être émerveillé; chacun a sa propre motivation.
Par exemple, les gens qui aiment les films d'horreur vont-ils au cinéma pour être émerveillés?

B) Ce qui fait rêver et qui émerveille varie d'une personne à l'autre et d'une catégorie d'âge/sociale à une autre.
Quand il s'agit de vouloir rêver et être émerveillé, quel % de la population s'oriente d'emblée vers l'opéra?

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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par JdeB » 27 févr. 2016, 16:26

Je pense qu'il existe tout un public qui refuse la trivialité, le commun, la banalité et tout ce qui peuple notre quotidien lorsqu'il va à l'opéra, qui y recherche du glamour, du "Bigger than life", du flamboyant, du luxe. Ce public là est beaucoup plus pris en compte outre-atlantique qu'ici sans doute
Moi cette production ne m'a pas vraiment plu mais pas dérangé du tout non plus. Je suis parvenu à m'en abstraire pour me concentrer sur cette musique que j'adore.
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Re: Mozart - Mitridate - Haim/Hervieu-Léger - TCE - 02/2016

Message par jerome » 27 févr. 2016, 16:39

JdeB a écrit :Je pense qu'il existe tout un public qui refuse la trivialité, le commun, la banalité et tout ce qui peuple notre quotidien lorsqu'il va à l'opéra
présent!!! :lol:
plaisanterie mise à part, tout cela est parfaitement vrai et je pense que c'est ce public qui est majoritaire à l'opéra.

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