c'est de la pasta et non de la fondue! et de gauche à droite ce sont Sciutti, Simionato et évidemment Callas en train de déjeuner dans le train.raph13 a écrit :Simionato au milieuLeporello84 a écrit :Question subsidiaire, jerome: qui mange la fondue? Y a Maria, non?
Enfin, on dirait vaguement une fondue...
Festival Pesaro 2014 - Armida & Aureliano in Palmira
Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
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Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
Ah oui c'est pas de la fondue
Remarque, Callas en mode Pasta, tout est normal
Remarque, Callas en mode Pasta, tout est normal
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Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
Disserter sur le thème : « qui est la nouvelle Colbran ? » me paraît un peu ergoter sur le sexe des anges.
Juste de mémoire , je récapitule celles, diverses et variées, que j’ai entendues à Pesaro dans les rôles napolitains.
Dans Elisabetta , Ganassi.
Dans Otello, Anderson , puis Gasdia ( j’ai raté Peretyatko)
Dans Armida , Fleming puis Romeu.
Dans Mose, Ganassi .
Dans Ricciardo, Anderson.
Dans Ermione , Ganassi ( je suis arrivé trop tard pour l’Ermione houleuse de Caballé)
Dans Maometto, Gasdia ( et je ne sais plus qui dans la reprise récente…)
Dans la Donna , Devia
Dans Zelmira , Devia.
J’ai aussi vu , notamment , Anderson dans la Donna de la Scala, Di Donato à Garnier , Gasdia dans la Zelmira de Rome, Bartoli dans l’Otello du TCE…
Juste pour dire à quel point il est difficile à travers les interprétations modernes de se faire UNE image de la Colbran.
C’est vrai qu’une belcantiste aussi prodigieuse que Devia ne m’a pas laissé de souvenirs inoubliables dans ces rôles, car il manquait l’intensité dramatique , « l’instinct de la tragédie » comme disait Stendhal, inscrits dans les gênes de la Colbran et que Rossini mettait en valeur par son écriture.
Anderson, et Gasdia au sommet de son art possédaient cette composante.
Maintenant , je suis 100% d’accord avec Jérôme.
Si l’on cherche une mezzo , avec un sens dramatique et des vocalises aisées et naturelles ( comme chez tous les grands rossiniens) , je choisirais Bartoli ( qui en fait peut-être un poil trop ,comme toujours ) et Di Donato, sans hésitation .
Pour Deshayes , je n’ai jamais été totalement convaincu par ses emplois rossiniens, mais je ne demande qu’à l’être…
Pour clore avec la Colbran , je signale qu’à ma connaissance , aucune des grandes chanteuses dont nous parlons ci dessus n’a réussi en plus à être la maîtresse du plus grand directeur d’opéra de son époque , et à se faire épouser par le plus grand compositeur .
Décidément , difficile de lutter !! Chapeau , Isabella … Respect !
Juste de mémoire , je récapitule celles, diverses et variées, que j’ai entendues à Pesaro dans les rôles napolitains.
Dans Elisabetta , Ganassi.
Dans Otello, Anderson , puis Gasdia ( j’ai raté Peretyatko)
Dans Armida , Fleming puis Romeu.
Dans Mose, Ganassi .
Dans Ricciardo, Anderson.
Dans Ermione , Ganassi ( je suis arrivé trop tard pour l’Ermione houleuse de Caballé)
Dans Maometto, Gasdia ( et je ne sais plus qui dans la reprise récente…)
Dans la Donna , Devia
Dans Zelmira , Devia.
J’ai aussi vu , notamment , Anderson dans la Donna de la Scala, Di Donato à Garnier , Gasdia dans la Zelmira de Rome, Bartoli dans l’Otello du TCE…
Juste pour dire à quel point il est difficile à travers les interprétations modernes de se faire UNE image de la Colbran.
C’est vrai qu’une belcantiste aussi prodigieuse que Devia ne m’a pas laissé de souvenirs inoubliables dans ces rôles, car il manquait l’intensité dramatique , « l’instinct de la tragédie » comme disait Stendhal, inscrits dans les gênes de la Colbran et que Rossini mettait en valeur par son écriture.
Anderson, et Gasdia au sommet de son art possédaient cette composante.
Maintenant , je suis 100% d’accord avec Jérôme.
Si l’on cherche une mezzo , avec un sens dramatique et des vocalises aisées et naturelles ( comme chez tous les grands rossiniens) , je choisirais Bartoli ( qui en fait peut-être un poil trop ,comme toujours ) et Di Donato, sans hésitation .
Pour Deshayes , je n’ai jamais été totalement convaincu par ses emplois rossiniens, mais je ne demande qu’à l’être…
Pour clore avec la Colbran , je signale qu’à ma connaissance , aucune des grandes chanteuses dont nous parlons ci dessus n’a réussi en plus à être la maîtresse du plus grand directeur d’opéra de son époque , et à se faire épouser par le plus grand compositeur .
Décidément , difficile de lutter !! Chapeau , Isabella … Respect !
Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
Une monumentale étude biographique de celle qui fut sans doute la plus grande cantatrice de tous les temps vient de paraître en Italie : elle était en promotion ce mois-ci à Pesaro...wababelooba a écrit :Disserter sur le thème : « qui est la nouvelle Colbran ? » me paraît un peu ergoter sur le sexe des anges.
Juste de mémoire , je récapitule celles, diverses et variées, que j’ai entendues à Pesaro dans les rôles napolitains.
Dans Elisabetta , Ganassi.
Dans Otello, Anderson , puis Gasdia ( j’ai raté Peretyatko)
Dans Armida , Fleming puis Romeu.
Dans Mose, Ganassi .
Dans Ricciardo, Anderson.
Dans Ermione , Ganassi ( je suis arrivé trop tard pour l’Ermione houleuse de Caballé)
Dans Maometto, Gasdia ( et je ne sais plus qui dans la reprise récente…)
Dans la Donna , Devia
Dans Zelmira , Devia.
J’ai aussi vu , notamment , Anderson dans la Donna de la Scala, Di Donato à Garnier , Gasdia dans la Zelmira de Rome, Bartoli dans l’Otello du TCE…
Juste pour dire à quel point il est difficile à travers les interprétations modernes de se faire UNE image de la Colbran.
C’est vrai qu’une belcantiste aussi prodigieuse que Devia ne m’a pas laissé de souvenirs inoubliables dans ces rôles, car il manquait l’intensité dramatique , « l’instinct de la tragédie » comme disait Stendhal, inscrits dans les gênes de la Colbran et que Rossini mettait en valeur par son écriture.
Anderson, et Gasdia au sommet de son art possédaient cette composante.
Maintenant , je suis 100% d’accord avec Jérôme.
Si l’on cherche une mezzo , avec un sens dramatique et des vocalises aisées et naturelles ( comme chez tous les grands rossiniens) , je choisirais Bartoli ( qui en fait peut-être un poil trop ,comme toujours ) et Di Donato, sans hésitation .
Pour Deshayes , je n’ai jamais été totalement convaincu par ses emplois rossiniens, mais je ne demande qu’à l’être…
Pour clore avec la Colbran , je signale qu’à ma connaissance , aucune des grandes chanteuses dont nous parlons ci dessus n’a réussi en plus à être la maîtresse du plus grand directeur d’opéra de son époque , et à se faire épouser par le plus grand compositeur .
Décidément , difficile de lutter !! Chapeau , Isabella … Respect !
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Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
Les goûts et les couleurs ...Leyla a écrit :qu
Une monumentale étude biographique de celle qui fut sans doute la plus grande cantatrice de tous les temps vient de paraître en Italie : elle était en promotion ce mois-ci à Pesaro...
Nous, qui depuis 1816, devions entendre madame Colbran-Rossini qui chante faux sept fois sur dix ; et pourtant comme elle était sous la protection de Barbaja qui était le favori du Roi, nous étions obligés de dévorer notre horreur en silence. Bien souvent, nous aurions donné une de nos oreilles (et celles-ci sont peut-être ce que nous estimons de plus précieux en nous) pour un franc sifflet. (Stendhal)
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
Stendhal était évidemment de mauvaise foi et de parti pris. On se demande comment Rossini aurait écrit ces partitions pour pour une voix délabrée ! Il est possible qu'à l'époque de Semiramide Colbran ait été en perte de vitesse (très relative si l'on en juge par ce que lui demande Rossini), mais certainement pas à Naples, et surtout pour Elisabetta et Armida.PlacidoCarrerotti a écrit :Les goûts et les couleurs ...Leyla a écrit :qu
Une monumentale étude biographique de celle qui fut sans doute la plus grande cantatrice de tous les temps vient de paraître en Italie : elle était en promotion ce mois-ci à Pesaro...
Nous, qui depuis 1816, devions entendre madame Colbran-Rossini qui chante faux sept fois sur dix ; et pourtant comme elle était sous la protection de Barbaja qui était le favori du Roi, nous étions obligés de dévorer notre horreur en silence. Bien souvent, nous aurions donné une de nos oreilles (et celles-ci sont peut-être ce que nous estimons de plus précieux en nous) pour un franc sifflet. (Stendhal)
Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
ça c'est vrai que Stendhal avait pris Colbran en grippe et quand on lit beaucoup de papiers de l'époque, on voit que Stendhal était un peu seul sur ce coup là. Et effectivement les premiers vrais reproches de fausseté dans le chant arrivent à l'époque de Semiramide mais on n'est plus à Naples.
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Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
J'adore le livre de Stendhal , car c'est un reflet de la passion ( et aussi de la mauvaise foi) des dilettanti
qui faisaient la réputation des Italiens .
Mais bon , pour lui , après Tancredi , c'est le déclin !!
C'est dire si nos opinions divergent .
qui faisaient la réputation des Italiens .
Mais bon , pour lui , après Tancredi , c'est le déclin !!
C'est dire si nos opinions divergent .
Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
La biographie de Colbran, publiée il y a un peu plus d'un an maintenant, semble ne pas donner toujours un joli rôle à Rossini dans ses relations conjugales. Et l'auteur ne saurait être taxé d'a-priori défavorables sur Rossini, c'est un de ses fervents admirateurs. Il possède d'ailleurs une étonnante collection rossinienne dont le lit de la diva.
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Re: Rossini PESARO 2014 - ARMIDA et AURELIANO IN PALMIRA
Tu en as trop dit ou pas assez!!Peleo a écrit :La biographie de Colbran, publiée il y a un peu plus d'un an maintenant, semble ne pas donner toujours un joli rôle à Rossini dans ses relations conjugales.
DES DETAILS ! DES DETAILS !!!!