C'est exactement ce que je fais! etant de toulouse,qd je dois voir une oeuvre,je reserve mes finances pour barcelone ou londres. ou bien les autres salles de Paris mais plus jamais le truc...appelé salle d'opera! La plus agreable(vue,acoustique,ambiance etc...) est de loin le liceu de Barcelone.veniziano a écrit :Cher DONGIO si vous n'aimez BASTILLE , il ne faut pas vous géner , n'y mettez plus les pieds , vous qui avez les moyens d'aller au MET ou Londres , tant mieux pour vous, alors épargnez nous vos gérémiades : nous sommes un certain nombre à aimer cette salle qui n'est pas parfaite mais y a t il une salle parfaite ??
La Fille du régiment - Armiliato/Pelly - ONP - 10-11/2012
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J'avais adoré Covent Garden, mais j'avais des places que je n'aurai jamais plus ni là ni ailleurs (*nostalgie*), sinon niveau acoustique le Deutsche de Berlin est excellent, la cité de la musique aussi dans un autre genre (un peu de réverbération, idéal pour le baroque ou l'ancien)dessoles a écrit :C'est exactement ce que je fais! etant de toulouse,qd je dois voir une oeuvre,je reserve mes finances pour barcelone ou londres. ou bien les autres salles de Paris mais plus jamais le truc...appelé salle d'opera! La plus agreable(vue,acoustique,ambiance etc...) est de loin le liceu de Barcelone.veniziano a écrit :Cher DONGIO si vous n'aimez BASTILLE , il ne faut pas vous géner , n'y mettez plus les pieds , vous qui avez les moyens d'aller au MET ou Londres , tant mieux pour vous, alors épargnez nous vos gérémiades : nous sommes un certain nombre à aimer cette salle qui n'est pas parfaite mais y a t il une salle parfaite ??
Il est évident que les grosses machines comme le Met (sourdine) ou Bastille (acoustique inégale) ne peuvent présenter le confort des petites et moyennes salles. Garnier me plait peu par ailleurs, on entend assez mal les voix en dehors des meilleures places.
Le principe est simple : une vibration du tonnerre avec une résonance maximum...
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le mieux aujourdhui et toujours pas content
Alors là, ça devient quelque peu problématique et je dirais grave. Ce qu'il y a de mieux, c'est vous qui le dites, sur un plateau, et toujours pas content! À la place d'un directeur d'opéra, je me dirais, il y en a qui sont vraiment durs. Tant que je n'aurai pas ressuscité Callas, Schwarzkopf, Caruso, Chaliapine, Nilson, Crespin, que sais-je encore... pas un mot de satisfaction, que des appréciations condescendantes sur le mode concessif. Parce que le passé est là dans les têtes et qu'une nostalgie terrible, tyrannique, étouffante imprègne les esprits. Mais si on applique cette logique, le passé toujours insurpassable, toujours mieux que le présent et qui fait écran, qui parasite, qui empêche qu'on en jouisse, on ouvre une immense médiathèque avec tous les enregistrements et captations possibles et on ferme les salles.dongio a écrit :
Ce n'est pas parce que c'est sans doute ce que l'on peut entendre de mieux aujourd'hui dans le rôle que cela doit être encensé.
Faustin
Re: le mieux aujourdhui et toujours pas content
+1faustin a écrit :Alors là, ça devient quelque peu problématique et je dirais grave. Ce qu'il y a de mieux, c'est vous qui le dites, sur un plateau, et toujours pas content! À la place d'un directeur d'opéra, je me dirais, il y en a qui sont vraiment durs. Tant que je n'aurai pas ressuscité Callas, Schwarzkopf, Caruso, Chaliapine, Nilson, Crespin, que sais-je encore... pas un mot de satisfaction, que des appréciations condescendantes sur le mode concessif. Parce que le passé est là dans les têtes et qu'une nostalgie terrible, tyrannique, étouffante imprègne les esprits. Mais si on applique cette logique, le passé toujours insurpassable, toujours mieux que le présent et qui fait écran, qui parasite, qui empêche qu'on en jouisse, on ouvre une immense médiathèque avec tous les enregistrements et captations possibles et on ferme les salles.dongio a écrit :
Ce n'est pas parce que c'est sans doute ce que l'on peut entendre de mieux aujourd'hui dans le rôle que cela doit être encensé.
Faustin
Re: le mieux aujourdhui et toujours pas content
faustin a écrit :Alors là, ça devient quelque peu problématique et je dirais grave. Ce qu'il y a de mieux, c'est vous qui le dites, sur un plateau, et toujours pas content! À la place d'un directeur d'opéra, je me dirais, il y en a qui sont vraiment durs. Tant que je n'aurai pas ressuscité Callas, Schwarzkopf, Caruso, Chaliapine, Nilson, Crespin, que sais-je encore... pas un mot de satisfaction, que des appréciations condescendantes sur le mode concessif. Parce que le passé est là dans les têtes et qu'une nostalgie terrible, tyrannique, étouffante imprègne les esprits. Mais si on applique cette logique, le passé toujours insurpassable, toujours mieux que le présent et qui fait écran, qui parasite, qui empêche qu'on en jouisse, on ouvre une immense médiathèque avec tous les enregistrements et captations possibles et on ferme les salles.dongio a écrit :
Ce n'est pas parce que c'est sans doute ce que l'on peut entendre de mieux aujourd'hui dans le rôle que cela doit être encensé.
Faustin
Re: le mieux aujourdhui et toujours pas content
Oui mais enfin on ne peut pas éradiquer tout ce qui a eu lieu avant! Et si le passé, parfois pas si lointain que ça, a atteint l'excellence, il est quand même bien logique de comparer et surtout de rechercher le même niveau d'excellence aujourd'hui. Si ce niveau n'est pas retrouvé, il est également assez logique de le dire!faustin a écrit :Alors là, ça devient quelque peu problématique et je dirais grave. Ce qu'il y a de mieux, c'est vous qui le dites, sur un plateau, et toujours pas content! À la place d'un directeur d'opéra, je me dirais, il y en a qui sont vraiment durs. Tant que je n'aurai pas ressuscité Callas, Schwarzkopf, Caruso, Chaliapine, Nilson, Crespin, que sais-je encore... pas un mot de satisfaction, que des appréciations condescendantes sur le mode concessif. Parce que le passé est là dans les têtes et qu'une nostalgie terrible, tyrannique, étouffante imprègne les esprits. Mais si on applique cette logique, le passé toujours insurpassable, toujours mieux que le présent et qui fait écran, qui parasite, qui empêche qu'on en jouisse, on ouvre une immense médiathèque avec tous les enregistrements et captations possibles et on ferme les salles.dongio a écrit :Ce n'est pas parce que c'est sans doute ce que l'on peut entendre de mieux aujourd'hui dans le rôle que cela doit être encensé.
Par ailleurs, je ne suis pas complètement d'accord pour dire que le passé est toujours insurpassable! ça dépend beaucoup des répertoires! Par exemple, il est assez évident que le répertoire baroque est infiniment mieux servi globalement aujourd'hui qu'il ne l'était il y a 40 ou 50 ans.
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Re: le mieux aujourdhui et toujours pas content
Ce qu'il y a de mieux aujourd'hui.faustin a écrit :Alors là, ça devient quelque peu problématique et je dirais grave. Ce qu'il y a de mieux, c'est vous qui le dites, sur un plateau, et toujours pas content! À la place d'un directeur d'opéra, je me dirais, il y en a qui sont vraiment durs. Tant que je n'aurai pas ressuscité Callas, Schwarzkopf, Caruso, Chaliapine, Nilson, Crespin, que sais-je encore... pas un mot de satisfaction, que des appréciations condescendantes sur le mode concessif. Parce que le passé est là dans les têtes et qu'une nostalgie terrible, tyrannique, étouffante imprègne les esprits. Mais si on applique cette logique, le passé toujours insurpassable, toujours mieux que le présent et qui fait écran, qui parasite, qui empêche qu'on en jouisse, on ouvre une immense médiathèque avec tous les enregistrements et captations possibles et on ferme les salles.dongio a écrit :
Ce n'est pas parce que c'est sans doute ce que l'on peut entendre de mieux aujourd'hui dans le rôle que cela doit être encensé.
Faustin
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Je ne suis pas musicien et ne peux donc lire une partition. Ce ne sont donc que les échos du passé qui me renseignent sur ce qu'il est possible de faire d'un rôle.
Comment éviter de se souvenir ce que faisait Blake quand on écoute Florez...
Ca ne me gâche pas pour autant le plaisir mais souvent ça tempère grandement mon admiration.
Comment éviter de se souvenir ce que faisait Blake quand on écoute Florez...
Ca ne me gâche pas pour autant le plaisir mais souvent ça tempère grandement mon admiration.
Re: le mieux aujourdhui et toujours pas content
Mais je n'ai jamais dit cela, bien entendu. On peut comparer, on peut on doit rechercher le niveau d'excellence. Mais admettre que "c'est ce qu'il y a de mieux à l'heure actuelle" et ronchonner, j'allais dire allègrement, comme si la ronchonnerie était une seconde nature, je trouve ça un peu fort et injuste pour les respectables personnes qui ont la tâche difficile de monter des spectacles. C'est leur demander de ressusciter les morts ou de redonner leur jeunesse à Mirella Freni à Maddy Mesplé et à Sénéchal.jerome a écrit :
Oui mais enfin on ne peut pas éradiquer tout ce qui a eu lieu avant! Et si le passé, parfois pas si lointain que ça, a atteint l'excellence, il est quand même bien logique de comparer et surtout de rechercher le même niveau d'excellence aujourd'hui. Si ce niveau n'est pas retrouvé, il est également assez logique de le dire!
Par ailleurs, je ne suis pas complètement d'accord pour dire que le passé est toujours insurpassable! ça dépend beaucoup des répertoires! Par exemple, il est assez évident que le répertoire baroque est infiniment mieux servi globalement aujourd'hui qu'il ne l'était il y a 40 ou 50 ans.
Je voudrais ajouter qu'il y a au moins trois illusions d'optiques.
La première, c'est que le passé, c'est des milliers de chanteurs, des milliers d'orchestres, des milliers de chefs, des milliers de propositions scéniques etc. Le présent, c'est forcément beaucoup moins. Confronter ces milliers aux quelques centaines ou dizaines qui sont actuellement sur le marché, c'est inégal.
La deuxième, c'est que ce qui reste du passé, c'est l'excellence de l'excellence. Ce qui n'en relevait pas est tout simplement oublié.
La troisième illusion d'optique, c'est qu'en vénérant le passé, on vénère en fait sa jeunesse, quand on était vaillant, en pleine forme, curieux de tout, amoureux, vierge d'émotions, beau, plein de mépris pour les générations qui nous avaient précédé, plein d'illusionc etc. etc.
C'était mieux avant, c'est quelque chose que j'ai trop entendu, c'est un discours éternel, éternellement renouvelé et c'est aussi, excusez-moi, un discours de vieux con.
Faustin
Re: le mieux aujourdhui et toujours pas content
Forza Faustin !faustin a écrit :Mais je n'ai jamais dit cela, bien entendu. On peut comparer, on peut on doit rechercher le niveau d'excellence. Mais admettre que "c'est ce qu'il y a de mieux à l'heure actuelle" et ronchonner, j'allais dire allègrement, comme si la ronchonnerie était une seconde nature, je trouve ça un peu fort et injuste pour les respectables personnes qui ont la tâche difficile de monter des spectacles. C'est leur demander de ressusciter les morts ou de redonner leur jeunesse à Mirella Freni à Maddy Mesplé et à Sénéchal.jerome a écrit :
Oui mais enfin on ne peut pas éradiquer tout ce qui a eu lieu avant! Et si le passé, parfois pas si lointain que ça, a atteint l'excellence, il est quand même bien logique de comparer et surtout de rechercher le même niveau d'excellence aujourd'hui. Si ce niveau n'est pas retrouvé, il est également assez logique de le dire!
Par ailleurs, je ne suis pas complètement d'accord pour dire que le passé est toujours insurpassable! ça dépend beaucoup des répertoires! Par exemple, il est assez évident que le répertoire baroque est infiniment mieux servi globalement aujourd'hui qu'il ne l'était il y a 40 ou 50 ans.
Je voudrais ajouter qu'il y a au moins trois illusions d'optiques.
La première, c'est que le passé, c'est des milliers de chanteurs, des milliers d'orchestres, des milliers de chefs, des milliers de propositions scéniques etc. Le présent, c'est forcément beaucoup moins. Confronter ces milliers aux quelques centaines ou dizaines qui sont actuellement sur le marché, c'est inégal.
La deuxième, c'est que ce qui reste du passé, c'est l'excellence de l'excellence. Ce qui n'en relevait pas est tout simplement oublié.
La troisième illusion d'optique, c'est qu'en vénérant le passé, on vénère en fait sa jeunesse, quand on était vaillant, en pleine forme, curieux de tout, amoureux, vierge d'émotions, beau, plein de mépris pour les générations qui nous avaient précédé, plein d'illusionc etc. etc.
C'était mieux avant, c'est quelque chose que j'ai trop entendu, c'est un discours éternel, éternellement renouvelé et c'est aussi, excusez-moi, un discours de vieux con.
Faustin