Verdi:Aida -Sokhiev/Roubaud- Chorégies d'Orange, juil. 2011
Et bien moi, j'étais dans les gradins hier mardi.
La représentation s'est arrêtée à la fin de l'acte III à cause de la pluie... Mais bon, on n'a rien loupé je crois, car c'était assez désastreux ce spectacle...
Hormis Amnéris et Sokhiev, pas grand chose à sauver.
Mise en scène complètement creuse et inintéressante avec des projections vidéo moches, une scène du triomphe tristounette (seul le ballet était très réussi)...
Côté voix, seule Amnéris s'en sortait. C'est effectivement très très beau.
Aïda a crié son Ut du nil mais bon, ce n'est pas tout, on la sent en difficultés à de nombreuses reprises, c'est très désagréable.
Radamès sans éclat ni charme.
Amonasro pas mal, mais qui joue comme une patate, c'est effarant !
Ramfis usé jusqu'à la corde.
Sokhiev et l'orchestre très bons même si ce n'est pas toujours de l"opéra que semble diriger Sokhiev...
Bref, une immense déception.
La représentation s'est arrêtée à la fin de l'acte III à cause de la pluie... Mais bon, on n'a rien loupé je crois, car c'était assez désastreux ce spectacle...
Hormis Amnéris et Sokhiev, pas grand chose à sauver.
Mise en scène complètement creuse et inintéressante avec des projections vidéo moches, une scène du triomphe tristounette (seul le ballet était très réussi)...
Côté voix, seule Amnéris s'en sortait. C'est effectivement très très beau.
Aïda a crié son Ut du nil mais bon, ce n'est pas tout, on la sent en difficultés à de nombreuses reprises, c'est très désagréable.
Radamès sans éclat ni charme.
Amonasro pas mal, mais qui joue comme une patate, c'est effarant !
Ramfis usé jusqu'à la corde.
Sokhiev et l'orchestre très bons même si ce n'est pas toujours de l"opéra que semble diriger Sokhiev...
Bref, une immense déception.
Je n'avais donc pas la berlue car après l'acte du nil , la mention en direct t avait disparu de l'écran ; France 2, a donc diffusé le dernier acte capté samedi dernier dernier .Piem67 a écrit :Et bien moi, j'étais dans les gradins hier mardi.
La représentation s'est arrêtée à la fin de l'acte III à cause de la pluie... Mais bon, on n'a rien loupé je crois, car c'était assez désastreux ce spectacle...
.
ils vous ont pas prévenu à la télé ??
pourtant, il pleuvait pas mal à la fin de l'acte III !!
et bien, on a attendu un peu après l'acte III (une annonce nous a demandé de patienter). L'orchestre est revenu car la pluie s'est arrêtée pour reprendre de plus belle quelques secondes après.
On a commencé à plier les chaises à l'orchestre, alors, on a compris... Une annonce est venue nous confirmer la fin du spectacle. le public a mollement applaudi, mais aucune protestation. Ca, c'est bien. Car la pluie a en effet bien continué ensuite.
Au fait, avez-vous entendu quelqu'un du public crier un "magnifique" à la fin de l'acte I !? c'était très drôle (car ironique bien sûr !)
pourtant, il pleuvait pas mal à la fin de l'acte III !!
et bien, on a attendu un peu après l'acte III (une annonce nous a demandé de patienter). L'orchestre est revenu car la pluie s'est arrêtée pour reprendre de plus belle quelques secondes après.
On a commencé à plier les chaises à l'orchestre, alors, on a compris... Une annonce est venue nous confirmer la fin du spectacle. le public a mollement applaudi, mais aucune protestation. Ca, c'est bien. Car la pluie a en effet bien continué ensuite.
Au fait, avez-vous entendu quelqu'un du public crier un "magnifique" à la fin de l'acte I !? c'était très drôle (car ironique bien sûr !)
Moi , non plus, je ne crois pas que ce soit ironique: je me demande comment le public , avec le prix des places pratiqué à Orange puisse avaler un spectacle aussi indigent et aussi mal chanté. Je me souviens d'un du public , qui, il y a quelques années , sifflait de grands artistes comme James KING (malade dans LOHENGRIN) ou Grace BUMBRY simplement parce qu'elle avait raté son contre ré bémol dans MACBETH, comment se fait il que l'on soit passé d'un excès à un autre??? je me pose la question.
ah si si, je suis quasi sûr que c'était ironique étant donnée la manière dont ce "magnifique" a été prononcé : avec consternation. Il n'y avait en outre absolument pas de quoi dire "magnifique" puisque c'était assez indigent.
Faut pas non plus croire que le public est idiot et inculte. La preuve en est l'absence de réaction après l'air de Radamès et l'accueil assez mou de manière générale ou encore l'absence de réaction négative quand on nous a dit que c'était fini : on savait tous qu'on ne loupait pas grand chose.
Quant aux grandes gloires du passé, et bien oui, certains ne savent pas qui ils vont entendre, c'est partout pareil !
Faut pas non plus croire que le public est idiot et inculte. La preuve en est l'absence de réaction après l'air de Radamès et l'accueil assez mou de manière générale ou encore l'absence de réaction négative quand on nous a dit que c'était fini : on savait tous qu'on ne loupait pas grand chose.
Quant aux grandes gloires du passé, et bien oui, certains ne savent pas qui ils vont entendre, c'est partout pareil !
Aïda
Direction musicale Tugan Sokhiev
Mise en scène Charles Roubaud
Chorégraphie Jean-Charles Gil*
Scénographie Emmanuelle Favre
Costumes Katia Duflot
Eclairages Avi-Yona Bueno*
Vidéaste Nicolas Topor
Aida Indra Thomas
Amneris Ekaterina Gubanova*
La Sacerdotessa Ludivine Gombert*
Radames Carlo Ventre*
Amonasro Andrezj Dobber*
Ramfis Giacomo Prestia
Il Re di Eggito Mikhail Kolelishvili*
Un messagero Julien Dran
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chœurs de l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse,
d’Angers-Nantes Opéra, de l’Opéra de Nice et de l’Opéra de Tours
Orange, 12 juillet 2011
Charles Roubaud, le metteur en scène le plus souvent affiché aux Chorégies d'Orange, nous présente ici sa cinquième version de l'opéra de Verdi. Après une première production ici-même en 1995, il a remonté l'ouvrage in loco en 2006 avant de reconfigurer, avec beaucoup d'intelligence et de poésie, son travail pour la scène de l'Opéra de Marseille en décembre 2008 (avec la superbe A. Aaron). Depuis il a adapté sa vision d' Aïda au Stade France et revient à Orange avec une nouvelle mouture. Celle-ci met l'accent sur l'aspect politique de l'ouvrage en transposant l'action lors de la seule guerre qui opposa l'Egypte et l'Ethiopie en 1875. Il a voulu montrer l'essor d'"un nationalisme exacerbé" dans cette partie du monde arabe. Hélas, son travail reste très inabouti et sa direction d'acteur très banale. Seule la chorégraphie rehausse un peu l'éclat du spectacle.
Photographie © Christian BERNATEAU – ORANGE
La distribution inédite réunie par Raymond Duffaut nous permet de retrouver dans le rôle-titre Indra Thomas qui avait triomphé lors de l'édition 2006. On savait depuis les représentations à Avignon d'avril 2010 que la soprano américaine, faute d'une technique idoine, d'un jeu intéressant et d'une palette de couleurs variées, ne rendait plus vraiment justice à l'héroïne verdienne.
Photographie © Christian BERNATEAU – ORANGE
Son Radamés, le ténor de Montevideo Carlo Ventre, pour ses débuts au théâtre antique (et en France ?) déçoit lui aussi par un chant correct mais peu inspiré, sans charisme ni vraie projection.
Le baryton Andrezj Dobber offre également une prestation de routine, à l'ancienne.
Photographie © Philippe Gromelle Orange
Seule la superbe mezzo russe Ekaterina Gubanova cultive l'excellence, Amnéris impérieuse à la voix opulente.
Son compatriote, Tugan Sokhiev éclaire les superbes richesses de la partition avec maestria sans toutefois sauver la soirée (écourtée par la pluie) de l'ennui.
Photographie © Philippe Gromelle Orange
Signalons la présence de Frédéric Mitterrand, de Julie Depardieu (venue avec son compagnon et son bébé), de Michel Vauzelle et d'Edmonde Charles-Roux.
La retransmission télévisée a attiré 900 000 personnes.
Espérons un Rigoletto, second volet de cette saison verdienne à Orange, plus exaltant.
Photographie © Philippe Gromelle Orange
Photographie © Christian BERNATEAU – ORANGE et Philippe Gromelle Orange
Direction musicale Tugan Sokhiev
Mise en scène Charles Roubaud
Chorégraphie Jean-Charles Gil*
Scénographie Emmanuelle Favre
Costumes Katia Duflot
Eclairages Avi-Yona Bueno*
Vidéaste Nicolas Topor
Aida Indra Thomas
Amneris Ekaterina Gubanova*
La Sacerdotessa Ludivine Gombert*
Radames Carlo Ventre*
Amonasro Andrezj Dobber*
Ramfis Giacomo Prestia
Il Re di Eggito Mikhail Kolelishvili*
Un messagero Julien Dran
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chœurs de l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse,
d’Angers-Nantes Opéra, de l’Opéra de Nice et de l’Opéra de Tours
Orange, 12 juillet 2011
Charles Roubaud, le metteur en scène le plus souvent affiché aux Chorégies d'Orange, nous présente ici sa cinquième version de l'opéra de Verdi. Après une première production ici-même en 1995, il a remonté l'ouvrage in loco en 2006 avant de reconfigurer, avec beaucoup d'intelligence et de poésie, son travail pour la scène de l'Opéra de Marseille en décembre 2008 (avec la superbe A. Aaron). Depuis il a adapté sa vision d' Aïda au Stade France et revient à Orange avec une nouvelle mouture. Celle-ci met l'accent sur l'aspect politique de l'ouvrage en transposant l'action lors de la seule guerre qui opposa l'Egypte et l'Ethiopie en 1875. Il a voulu montrer l'essor d'"un nationalisme exacerbé" dans cette partie du monde arabe. Hélas, son travail reste très inabouti et sa direction d'acteur très banale. Seule la chorégraphie rehausse un peu l'éclat du spectacle.
Photographie © Christian BERNATEAU – ORANGE
La distribution inédite réunie par Raymond Duffaut nous permet de retrouver dans le rôle-titre Indra Thomas qui avait triomphé lors de l'édition 2006. On savait depuis les représentations à Avignon d'avril 2010 que la soprano américaine, faute d'une technique idoine, d'un jeu intéressant et d'une palette de couleurs variées, ne rendait plus vraiment justice à l'héroïne verdienne.
Photographie © Christian BERNATEAU – ORANGE
Son Radamés, le ténor de Montevideo Carlo Ventre, pour ses débuts au théâtre antique (et en France ?) déçoit lui aussi par un chant correct mais peu inspiré, sans charisme ni vraie projection.
Le baryton Andrezj Dobber offre également une prestation de routine, à l'ancienne.
Photographie © Philippe Gromelle Orange
Seule la superbe mezzo russe Ekaterina Gubanova cultive l'excellence, Amnéris impérieuse à la voix opulente.
Son compatriote, Tugan Sokhiev éclaire les superbes richesses de la partition avec maestria sans toutefois sauver la soirée (écourtée par la pluie) de l'ennui.
Photographie © Philippe Gromelle Orange
Signalons la présence de Frédéric Mitterrand, de Julie Depardieu (venue avec son compagnon et son bébé), de Michel Vauzelle et d'Edmonde Charles-Roux.
La retransmission télévisée a attiré 900 000 personnes.
Espérons un Rigoletto, second volet de cette saison verdienne à Orange, plus exaltant.
Photographie © Philippe Gromelle Orange
Photographie © Christian BERNATEAU – ORANGE et Philippe Gromelle Orange
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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verdi aida choregies d' orange 2011
quelqu' un sait il si Rigoletto sera capte par france television ou autre et diffusé? merci a tous
Re: verdi aida choregies d' orange 2011
il y aura un direct sur France-Musique le 2 août.giacomo a écrit :quelqu' un sait il si Rigoletto sera capte par france television ou autre et diffusé? merci a tous
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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