Discographie de La Traviata

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JdeB
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Message par JdeB » 09 août 2005, 21:30

Elvino a écrit :moi je possède environ 5 6 version de cet opéras avec majoritairement callas bien entendu;
Il faut lire cinquante-six ?

Il faut absolument connaître aussi celle dirigée par Kleiber avec Aragall et Bruson.

mc92
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Message par mc92 » 09 août 2005, 22:36

Parmi mes enregistrements de Traviata, deux se distinguent nettement , la version Kleiber et le live de 1958 avec Callas.

La version Kleiber bénéficie d'abord d'un plateau vocal homogène , d'une prise de de son exemplaire.Mais Cotrubas nous offre au disque un portrait très émouvant et sincère de Violetta même si son chant est techniquement limité au premier acte.La direction précise et nerveuse de Kleiber lui permet de tirer le meilleur de ses chanteurs qui sont dramatiquement très impliqués.

Le Live de 1958 à Lisbonne réunit Callas et un jeune ténor espagnol A.Kraus ..il campe un Alfredo brillant vocalement , stylé et sans débordement vériste ..( je préfère ce type d'interprétation à celle d'un Domingo ou plus près de nous d'un R.Villazon dont les voix dépassent le profil vocal du rôle)...

Sinon, la version de G.Prêtre pâtit de la direction brouillonne de ce dernier et de chanteurs qui à force de beau chant , oublient quelque peu de caractériser leurs personnages ecxeption faite de Milnes.

Deux live des années 90 n'ont certes pas marqué la discographie mais peuvent s'écouter..Il s'agit de la seconde version Muti (personnellement pour Alagna car Muti semble s'ennuyer ferme, sa Violetta est en petite forme) mais aussi d'une captation des débuts de la Violetta de Gheorghiu à Covent Garden (Bien soutenue par l'efficace Solti, elle livre un portrait convaincant de la courtisane mais l'alfredo pesant de F.Lopardo ternit sa prestation .Germont de tradition de Nucci.

Enfin,je déconseille l'intégrale réunissant Gruberova, Shicoff, Zancanaro..l'écoute de d'extraits suffisent largement pour convaincre les plus sceptiques...Grubi à contre-emploi mais au moins ne manque pas de présence, Shicoff très bruyant, direction lente et neutre de Rizzi..Seul,Zancanaro , sobre et superbe Germont , relève le niveau..

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Message par Polyeucte » 10 août 2005, 08:40

La version de Kleiber est très bien...

Sinon, pour une traviata plus originale, il faut écouter les extraits avec Janine Micheau et Ernest Blanc... chantés en français :lol: . C'est très bien, Janine est parfaite et Ernest de même.
On peut les trouver dans un coffret EMI très interessant qui s'appelle Chanteurs français des années Pathé de 1948 à 1965 (10 cd).
On y trouve des perles chantées par de grandes voix parfois inconnues et parfois très connues (Régine Crespin, Martha Angelici, Solange Michel, Janine Micheau, Ernest Blanc, Rita Gorr, Michel Dens, Nicolai Gedda, ...)

Franchement, c'est très bien comme disques.

Et pour revenir sur la Travaita, Janine et Ernest sont fabuleux! :P

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Message par aroldo » 10 août 2005, 09:17

Scotto en Violetta ? Faut réellement être un Friedmund ou une Kat (et Dieu sait que je les aime beaucoup) pour être séduit par ça !
Chez Muti la malheureuse ne peut qu'évoquer une vieille courtisane dont personne ne veut mais qui a beaucoup vécu. Et je ne vous parle pas de ses terrifiantes tentatives de cabaletter.
Très très belle diction, ça oui ! :wink:
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.

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Message par Kat » 10 août 2005, 11:15

aroldo a écrit :Scotto en Violetta ? Faut réellement être un Friedmund ou une Kat (et Dieu sait que je les aime beaucoup) pour être séduit par ça !
Chez Muti la malheureuse ne peut qu'évoquer une vieille courtisane dont personne ne veut mais qui a beaucoup vécu. Et je ne vous parle pas de ses terrifiantes tentatives de cabaletter.
Très très belle diction, ça oui ! :wink:
Dis-donc Aroldo, tu ne devais pas nous faire une critique de la Traviata de Stich :wink: ?
Kat.

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Message par opera-tic » 15 sept. 2005, 20:47

Pour sortir un peu des sentiers battus, j'ai retrouvé en CD une version 1969 avec Pilar Lorengar (frêle et sensible), Jaime (ou Giacomo) Aragall en Alfredo (classieux) et dans Germont sa majesté Dietrich Fischer-Dieskau. Cela vaut le détour.

FONOTIPIA
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quel traviata

Message par FONOTIPIA » 16 sept. 2005, 22:31

Je conseille la version Live à Naples avec Virginia Zeani qui fût la plus grande Traviata de son époque, la plus demandée, ayant chanté ce rôle sur scène plus que toutes les autres. Un disque d'extraits enregistré pour la firme "Saga" est aussi un autre témoignage important de l'interprétation de Zeani. Par contre, l'intégrale enregistrée pour "Electrecord" est moins bonne. Un peu trop tardive, la voix s'est alourdie même si l'émotion demeure.
Un petit mot sur une autre Traviata de Légende : Magda Olivero. Pas d'intrégrale hélas, mais des extraits live en 1968 aux Pays-Bas qui doivent faire partie d'une collection sur "les grandes Traviata". Enfin, la scène de la Folie enregistrée par Olivero pour Cetra dans les années 40 : Une référence qui est considérée comme l'un des plus beaux disques lyriques jamais enregistrés.

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Message par Kozlika » 17 sept. 2005, 10:51

Si ma version de chevet est celle de Kleiber, je plussoie Fonotipia pour saluer les versions avec Viriginia Zeani ou Magda Olivero. Brrrrrrrr la lecture de la lettre ! et ce "e tardo !"

Tiens, merci de l'évoquer ici, je vais me l'écouter dès que je rentre chez moi :)

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Message par Marc » 17 sept. 2005, 15:41

Une curiosité; la Traviata de Mado Robin en français.
"Non, non, Dieu de veut pas ma mort ... aahhAAAAAAAAAHHHHHHHH ! (je ne sais pas ce que c'est mais c'est une bien belle note).

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Message par LucaGi64 » 18 sept. 2005, 11:26

Apparemment la version Kleiber-Cotrubas fait l'unanimité ... Je vais peut-être à contre-courant, mais personnellement cette version ne m'emballe pas du tout.
Rarement j'ai trouvé un décalage aussi évident entre la direction et la distribution.
Kleiber est Kleiber. Un point c'est tout. Mais, bizarrement, il n'arrive pas à transmettre la pulsation vitale de son accompagnement à ses interprètes.
Milnes chante correctement, mais son Germont n'est pas si différent de celui qu'il avait enregistré sous la baguette hystérique de Prêtre; Domingo est très décevant en Alfredo, avec sa voix grosse et monotone (ah Bergonzi!!!); quant à Cotrubas, j'avoue mon idiosyncrasie à l'égard de la soprano roumaine dans les opéras italiens (je la trouve infiniment meilleure dans le répertoire français). Mais je me demande ce que vient faire là sa voix agréable certes, mais sans épaisseur dans les notes centrales (qu'elle ouvre à la recherche d'un volume qu'elle n'a jamais eu), aux aigus secs et à la limite di cri (sans parler du célèbre mi bémol suraigu que la légende attribue à une autre cantatrice). L'accent est lymphatique ou plaintif, parsemé de vieilleries (on ne compte pas les gémissements et les sanglots) bonnes pour les théâtres de province des années 50.
Mais le divin Kleiber s'est-il soucié d'autre chose que de son orchestre?
Son vergin vezzosa in vesta di sposa
Son bianca ed umìle qual giglio d'april

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