Turandot de Puccini - discographie
-
- Alto
- Messages : 455
- Enregistré le : 15 oct. 2013, 17:27
Re: Turandot de Puccini - discographie
GROB-PRANDL etait une des voix les plus impressionnantes , en volume , de sa generation...Elle a fait de tres grandes soirées à Vienne , et a laissée des souvenirs impérissables au Capitole. Surtout connue pour ses Wagner et sa Turandot , ce qui ne l'a pas empechée de laisser un enregistrement de l'air " de grace" de Robert le diable d'une ligne de chant MAGNIFIQUE ( trouvable sur YT)... Sa Turandot est plus impressionnante dans l'enregistrement en allemand , car l'italien n'etait pas son fort , et à l'époque en Allemagne et en Autriche on chantait tout en allemand...
- philopera
- Baryton
- Messages : 1819
- Enregistré le : 12 mars 2005, 00:00
- Localisation : Paris
- Contact :
Re: Turandot de Puccini - discographie
Je pense qu'il ne faut pas oublier Eva Turner car elle fut une Turandot mythique mais il y a fort longtemps ...
On peut la classer dans la discographie "officielle" même si ce ne sont que des extraits de l'oeuvre ?
Pour les jeunes c'est ICI
On peut la classer dans la discographie "officielle" même si ce ne sont que des extraits de l'oeuvre ?
Pour les jeunes c'est ICI
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
Re: Turandot de Puccini - discographie
Tiens en voulant réécouter Turner (ce que je n'avais plus fait depuis un nombre incalculable de décennies), je suis tombé sur le pendant positif des "perle nere" avec une liste de chanteurs des années 80 et 90 dont la mémoire a été oubliée avec deux perles : Gasdia dans une Liu dont je ne me souviens pas (15'05) et un ténor dont je n'avais jamais entendu parler et qui bisse Calaf (28'37).
https://www.youtube.com/watch?v=QQWkW6wrXX0
https://www.youtube.com/watch?v=QQWkW6wrXX0
Re: Turandot de Puccini - discographie
Ca y est je me sens inculte
Je le découvre sur Voldemort
Re: Turandot de Puccini - discographie
C'était un ténor qui faisait partie de la catégorie des chanteurs pas nés au bon moment! Hier il a fait une carrière respectable! Aujourd'hui, il serait une star internationale!
Un timbre non dépourvu de séductions, une technique solide, une voix plutôt large, un aigu percutant, un chant probe.
Il est malheureusement décédé prématurément à 58 ans. Son fils Marco Frusoni marche sur ses pas (avec des moyens vocaux un peu moindres ...)
Un timbre non dépourvu de séductions, une technique solide, une voix plutôt large, un aigu percutant, un chant probe.
Il est malheureusement décédé prématurément à 58 ans. Son fils Marco Frusoni marche sur ses pas (avec des moyens vocaux un peu moindres ...)
Re: Turandot de Puccini - discographie
Je ne sais pas s'il s'agit d'une question de génération meme s'il y avait de la concurrence de niveau équivalent avec Lamberti, Bartolini, Nicias ou Todisco mais du fait que l'attention du milieu se focalise toujours sur un nombre réduit de chanteurs . Si on regarde les programmes aujourd'hui seul Evyazov peut chanter Calaf alors qu'on peut citer Muehle et quelques autres dont je lis les CRjerome a écrit : ↑24 oct. 2019, 11:32C'était un ténor qui faisait partie de la catégorie des chanteurs pas nés au bon moment! Hier il a fait une carrière respectable! Aujourd'hui, il serait une star internationale!
Un timbre non dépourvu de séductions, une technique solide, une voix plutôt large, un aigu percutant, un chant probe.
Il est malheureusement décédé prématurément à 58 ans. Son fils Marco Frusoni marche sur ses pas (avec des moyens vocaux un peu moindres ...)
Re: Turandot de Puccini - discographie
Dans Le Monde du 6 août 2020, article de Pierre Gervasoni intitulé "L'album qui m'a fait aimer... l'opéra sans le voir" qui fait l'éloge de l'enregistrement Decca (1972) de Zubin Mehta.
Il conclut ainsi son article : "après avoir "vu" [c'est-à-dire "écouté"] de nombreuses fois une telle production, l'auditeur le mieux intentionné aura du mal à accepter les partis pris de mise en scène qui s'en éloignent. Surtout s'il est devenu critique musical."
Il conclut ainsi son article : "après avoir "vu" [c'est-à-dire "écouté"] de nombreuses fois une telle production, l'auditeur le mieux intentionné aura du mal à accepter les partis pris de mise en scène qui s'en éloignent. Surtout s'il est devenu critique musical."
Re: Turandot de Puccini - discographie
On peut, bien sûr, contester la conclusion que je trouve néanmoins intéressante et qu'on pourrait résumer ainsi : a-t-on besoin d'une mise en scène pour visualiser un opéra ?valery a écrit : ↑06 août 2020, 16:19Il conclut ainsi son article : "après avoir "vu" [c'est-à-dire "écouté"] de nombreuses fois une telle production, l'auditeur le mieux intentionné aura du mal à accepter les partis pris de mise en scène qui s'en éloignent. Surtout s'il est devenu critique musical."
À titre personnel, la réponse est non et j'irai même plus loin : à chaque écoute d'un même enregistrement, je crée mon propre film intérieur qui varie selon les jours et qui résulte uniquement du théâtre musical transmis par les interprètes. Théâtre musical qui fait échos à ma propre sensibilité quand un metteur en scène m'impose la sienne en parasitant, en cas de rejet, mon plaisir de mélomane. C'est d'ailleurs tout l'intérêt d'une gravure en studio qui, outre la qualité sonore, stimule mon imagination quand une mise en scène l'appauvrit.
Mais j'ai conscience, en écrivant cela, d'émettre un point de vue dissident (ce qui ne m’empêche pas pour autant d'assister à des concerts) et comprends très bien qu'on puisse avoir un ressenti différent.
Re: Turandot de Puccini - discographie
C'est surtout ça! C'est quand la vue abîme l'oreille! C'est rappeler déjà que de prime abord ce qui distingue l'opéra du théâtre parlé, c'est sa dimension musicale et vocale qui en fait sa raison d'être et qu'ensuite il faut aimer la musique, les voix, le chant, donc être mélomane ou s'apprêter à le devenir, sinon c'est pas la peine, le théâtre parlé suffit amplement. C'est pour ça que je rappelle toujours que l'opéra c'est certes du théâtre mais c'est avant tout de la musique, des voix et du chant, modelés évidemment à des fins dramaturgiques, mais paramètres premiers tout de même.
Alors oui une gravure enregistrée (live ou studio) dans des conditions sonores confortables permet de combler pleinement l'attente du mélomane (avec la pondération qui s'impose selon la qualité artistique proposée) et le met dans la capacité de visualiser intérieurement le propos scénique. C'est le meilleur moyen de créer une connexion forte et intime avec l'œuvre. Pour autant, il faut tout de même rappeler qu'un opéra, c'est aussi un spectacle qui présuppose, lui, une connexion forte mais collective avec l'œuvre avec cependant une triple pondération cette fois-ci: la qualité artistique musicale et vocale / la qualité et la valeur de la proposition scénique / le parasitage de l'appréciation de la qualité artistique musicale et vocale par la proposition scénique.
Enfin, qui se désintéresse des voix et du chant ou ne leur accorde que peu d'importance, n'aime pas l'opéra.