Discographie de Fidelio/Leonore
Re: Discographie de Fidelio/Leonore
Ça me semble très grave en effet, il faut vous soigner (non parce qu'il n'y AUCUN opéra plus ennuyeux que Parsifal. Aucun. Ça n'existe pas).
Mon conseil serait d'écouter une version "stéréophonique" du type Bernstein (ou la limite Maazel, hein, puisque je parle) et d'attendre qu'il n'y ait aucun voisin. Puis de mettre la chaine très fort. Et ensuite de se concentrer en priorité sur les ensembles et les interludes musicaux parce que ça déménage tellement qu'on ne peut pas s'ennuyer. Avoir mal à la tête, à la limite ...
Enfin, je dis ça, mais il y a certainement beaucoup d'opéras importants qui m'ennuient quand même, donc je ne juge pas. Je veux juste sauver mon prochain.
Mon conseil serait d'écouter une version "stéréophonique" du type Bernstein (ou la limite Maazel, hein, puisque je parle) et d'attendre qu'il n'y ait aucun voisin. Puis de mettre la chaine très fort. Et ensuite de se concentrer en priorité sur les ensembles et les interludes musicaux parce que ça déménage tellement qu'on ne peut pas s'ennuyer. Avoir mal à la tête, à la limite ...
Enfin, je dis ça, mais il y a certainement beaucoup d'opéras importants qui m'ennuient quand même, donc je ne juge pas. Je veux juste sauver mon prochain.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Discographie de Fidelio/Leonore
aroldo a écrit : ↑21 juil. 2017, 16:29Ça dépend de qui on parle :
1) si c'est du Christ, non, ça c'était à Pâques.
2) si c'est de moi, alors oui, peut-être, mais à force d'omniprésence, je crains de me retrouver pointé du doigt sur le fil "Fatigue" (je suis moi-même effrayé en lisant le nombre de fois où mon nom apparaît dans la rubrique "disque" ... heureusement, ça n'est que dans la rubrique disque.)
3) si tu parles de la résurrection de vieux fils auquel plus personne ne pensait : alors oui, là, je plaide coupable.
4) si c'est de Jimmy McCracken (ou de sa réputation), je crois qu'il va falloir encore un peu de temps.
Ne t'arrête surtout pas de ressusciter les fils enfouis et McCracken !
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
— Shakespeare, Macbeth
— Shakespeare, Macbeth
Re: Discographie de Fidelio/Leonore
Malheureusement, pour McCracken, il n'y a pas assez de choses ... outre ce Florestan, on ne trouve, je crois, que le récital solo, le récital en duo (avec madame), Don José, Otello, Le Prophète, Canio, les Gurrelieder d'Ozawa ... je ne crois que la Médéa avec Farrell ce soit officiel. Ou si ? J'ai un doute.
Un de mes grands regrets, c'est qu'il n'y ait pas de captations officielles de Tannhaüsser. Samson aussi, évidemment, c'est un rêve.
Un de mes grands regrets, c'est qu'il n'y ait pas de captations officielles de Tannhaüsser. Samson aussi, évidemment, c'est un rêve.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Discographie de Fidelio/Leonore
Et c'est bien ?
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Discographie de Fidelio/Leonore
oui c'est très bien!
Re: Discographie de Fidelio/Leonore
je m'etonne qu'on n'évoque pas les légendaires versions du MET de Bruno Walter de 1941 et 1951 avec Kirsten Flagstadt dans les deux versions , Maison en Florestan en 41 et Svanholm en 51 , pour moi L'abscheulicher de Flagstadt même si dans une des versions sa dernière note est curieusement blanche , est inégalée , beauté de la voix , noblesse du ton , interprétation , unique son de grand orgue da la grande Kirsten. La direction de Walter vaut le detour , quel grand chef!!!!!!!
Re: Discographie de Fidelio/Leonore
Ce qui est fou, c'est qu'à te lire, on a l'impression qu'elle "sonne" aussi bien en 41 que dix ans plus tard !
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Discographie de Fidelio/Leonore
La discographie vient de s'enrichir d'un nouveau Fidelio sous la baguette de Janowski qui est paru la semaine dernière.
Et globalement, je trouve cette version superbe. Elle est dominée par la Léonore sublime de timbre et d'engagement de Lise Davidsen qui déploie les grandes orgues d'une Kirsten Flagstad. Les aigus finaux de son grand air sont négociés avec une aisance et un panache rares et je suis resté scotché par la qualité de cette interprétation qui rejoint les cimes des Rysanek, Norman et Stemme.
La prestation de Georg Zeppenfeld, qui m'avait déjà beaucoup touché dans son récent Gurnemanz, est, elle aussi, exemplaire : la rondeur de la voix, son bel engagement dramatique et son excellente descente dans le grave lui permettent de camper le plus grand Rocco depuis Kurt Moll.
Le reste de la distribution est d'un bon niveau à l'exception de Christian Elsner, dépassé par les exigences de Florestan avec des aigus souvent faux et trop poussifs.
Enfin, la direction très cursive et passionnante de Janowski, qui joue davantage la carte du drame que du mystère, emporte l'adhésion et tourne le dos aux lenteurs métaphysiques de Furtwangler ou Klemperer qui, dans leur genre, restent néanmoins remarquables. En résumé, le chef allemand reprend à son compte la rapidité des tempi des baroqueux mais avec la culture sonore traditionnelle d'un orchestre moderne (pas de cordes sans vibrato) et l'étoffe des meilleurs chanteurs actuels.
L'ensemble bénéficie d'une prise de son magnifique.
En un mot mon Fidelio préféré avec les versions Fricsay et Abbado talonnées de près par Haïtink (ce dernier étant, dans mon cas, davantage un choix de cœur car je ne ne peux pas me passer, ici, de Jessye Norman et Kurt Moll).
Et globalement, je trouve cette version superbe. Elle est dominée par la Léonore sublime de timbre et d'engagement de Lise Davidsen qui déploie les grandes orgues d'une Kirsten Flagstad. Les aigus finaux de son grand air sont négociés avec une aisance et un panache rares et je suis resté scotché par la qualité de cette interprétation qui rejoint les cimes des Rysanek, Norman et Stemme.
La prestation de Georg Zeppenfeld, qui m'avait déjà beaucoup touché dans son récent Gurnemanz, est, elle aussi, exemplaire : la rondeur de la voix, son bel engagement dramatique et son excellente descente dans le grave lui permettent de camper le plus grand Rocco depuis Kurt Moll.
Le reste de la distribution est d'un bon niveau à l'exception de Christian Elsner, dépassé par les exigences de Florestan avec des aigus souvent faux et trop poussifs.
Enfin, la direction très cursive et passionnante de Janowski, qui joue davantage la carte du drame que du mystère, emporte l'adhésion et tourne le dos aux lenteurs métaphysiques de Furtwangler ou Klemperer qui, dans leur genre, restent néanmoins remarquables. En résumé, le chef allemand reprend à son compte la rapidité des tempi des baroqueux mais avec la culture sonore traditionnelle d'un orchestre moderne (pas de cordes sans vibrato) et l'étoffe des meilleurs chanteurs actuels.
L'ensemble bénéficie d'une prise de son magnifique.
En un mot mon Fidelio préféré avec les versions Fricsay et Abbado talonnées de près par Haïtink (ce dernier étant, dans mon cas, davantage un choix de cœur car je ne ne peux pas me passer, ici, de Jessye Norman et Kurt Moll).