Je n'ai pas non plus ce souvenir ...
PS : Mais dans l'absolu, Violetta est hors de portée pour les sopranos légers et lyriques légers.
Je n'ai pas non plus ce souvenir ...
certes mais cela ne les a pas empêché de chanter ce rôle à une certaine époque...
Mea culpa, je pense que j'ai confondu avec Doria (dont je prépare le centenaire à ma façon)
Faut quand même pas exagérer ! Les tempi ne sont pas lents du tout ! Je les trouve au contraire plutôt enlevés !Loïs a écrit : ↑15 sept. 2020, 08:07Avec la Flute de la semaine dernière et le décès d'Eda-Pierre, j'ai voulu écouter sa reine que je ne connaissais d'ailleurs pas et suis tombé sur un enregistrement d'Aix. On entend incontestablement une vraie reine mais qui dirige avec ces tempi aussi ridiculement lents (mais c'était la mode à l'époque)?
https://www.youtube.com/watch?v=CUBefriAYtw
C'est profondément injuste pour Karl Böhm dont la direction n'a jamais été insupportable à l'époque (d'où ça sort ça ??) et qui reste un immense chef mozartien ! A la réécoute, certes, ce sont des tempi plus posés que ceux pratiqués aujourd'hui (encore qu'un Nézet Seguin se trouve plus proche de lui que de Jacobs) mais certainement pas des tempi d'enterrement (la pratique de l'hyperbole peut être très sympa, mais à petite dose ...). Par ailleurs, on peut souligner certains apports des baroqueux tout en rappelant que les opéras de Mozart ne sont pas de la musique baroque. Et, pour défendre Böhm, je trouve dans sa direction de ces représentations à Garnier, une tension, une vitalité qui étaient déjà celles de sa version officielle chez DGG et il n'est nul besoin d'avoir recours à des tempi précipités/bousculés (très souvent le cas chez les baroqueux) pour apporter de la vitalité et de la tension. Alors je suis d'accord avec le fait que cette évolution se fait dans le mouvement de celle de notre époque mais on n'est pas obligé d'y céder non plus !paco a écrit : ↑15 sept. 2020, 10:10En réécoutant la Konstanze de Garnier, je trouve la direction de Böhm insupportable. Elle l'était déjà à l'époque, mais alors 40 ans plus tard, après tout l'apport des "baroqueux", ce n'est tout simplement plus possible d'écouter ces tempi d'enterrement. Eda-Pierre réalise donc un double miracle : non seulement sa Konstanze est inégalée depuis (et avant), mais en plus elle a réussi à rendre son personnage exaltant malgré cette direction !