Voix de poitrine / de tête, bâillement, respiration, etc
Posté : 16 avr. 2010, 12:38
Bonjour à tous,
Je suis débutante en lyrique à 23 ans, et j'habite à l'étranger, ce qui rend mon apprentissage un peu chaotique (j'ai une professeure en France et je vais bientôt en prendre un autre près de chez moi, car en attendant je travaille seule et avec le peu de cours que j'ai pris, j'ai peur de faire des bêtises et de prendre des mauvaises habitudes, bien que pour pallier mon manque de cours j'ai beaucoup lu).
Pour plus d'informations ; ma professeure pense que je suis soprano, ainsi que mes deux directeurs de choeur et moi-même, mais enfin je n'attache pas une hyper-importance à ma case. J'ai un timbre clair ; une assez grande souplesse musculaire (pour la respiration, l'ouverture...) due il me semble à des années de pratique de divers chants ethniques. Et puis j'ai une bonne hygiène de vie, ça aide.
Tout ça pour dire que beaucoup de questions restent en suspens pour moi, et j'aimerais vous les soumettre.
- Travaillant seule la plupart du temps, je me fie pour bien positionner mon corps, à ce que j'ai lu ou entendu, mais aussi à mon état intérieur et notamment... au plaisir que j'éprouve pendant l'inspiration et l'émission !
Voilà donc comment je procède :
Il s'agit donc d'un état d'ouverture, en position "de diva", épaules en arrière mais retombées, ouverture du thorax, respiration profonde par la bouche, bras légèrement éloignés du corps pour un bon écartement des côtes flottantes, avec sur le visage la "stupeur" d'étonnement sourcils levés, un sourire intérieure qui me fait retrousser légèrement les commissures des lèvres et qui remonte mes pommettes.
- A ce propos : ma prof me dit d'ouvrir la bouche mâchoires bien ouvertes (jusqu'à très ouverte sur les aigus) et comme si je chantais toujours Ô ;
mais mon sans-doute-futur prof me dit : lèvres en avant sur Ô, OU, U, mais grand sourire sur les autres voyelles...
alors je fais un mix des deux, je mets ma bouche en forme de 0 et je sourie un peu en même temps. Ma langue , j'essaye de la garder en bas en la bombant légèrement par moments et avec la pointe le plus souvent touchant les incisives inférieures.
Pour couronner le tout, je pense régulièrement à une amorce de bâillement.
Qui qu'a raison ?
J'ai la mâchoire , suite à une trop grande utilisation de la tétine quand j'étais petite, un tout petit peu en arrière par rapport à ce qu'elle devrait.
- Mais alors, la mâchoire, dois-je forcer pour qu'elle reste en bas et un peu avancer la lèvre inférieure, et là je sens bien mes muscles au fond de la mâchoire travailler pour qu'elle reste aussi un peu plus avancée
ou, comme je le fais plus récemment, garder ma mâchoire un peu en arrière et ne penser qu'à l'ouverture intérieure ce qui fait moins travailler mes muscles ?
- Les aigus : gros problème. Enseignement de ma prof : se pencher en avant pour les aigus, avec coup de muscles abdominaux, et ouvrir grand la mâchoire (voire l'ouvrir avec deux doigts sur le menton pour le Fa#4)
Enseignement de mon autre prof : lever la poitrine à fond avant les notes aigues ; ça fonctionne mais alors je n'ai pas l'impression d'être en voix de poitrine...
Ma découverte : bien baisser la tête, ça passe beaucoup beaucoup mieux ; et chanter tout le temps comme si c'était un Ô, bien ouvert, mais donc riche en harmoniques graves ; le mouvement contraire est aussi super efficace chez moi, je pense grave, je regarde au sol et c'est bon.
Mais alors, maintenant ça me le fait moins, mais les jours passés, après une séance de chant, j'avais la voix cassée ; avec la méthode du "baisser la tête ouvrir la mâchoire à fond et bien activer ses abdos" sur les aigus.
Je n'ai aucun problème d'aigus ou de suraigus dans mes autres techniques de chant, mais alors en lyrique, cette méthode effectivement me permet de faire de beaux aigus (enfin un peu "poussés" quand même) et de ressentir une liberté de la voix en voix de poitrine jusqu'au Fa#4, mais après, bobo à la gorge (comme si j'avais trop baillé) et voix cassée.
A cause de quoi ? Dois-je continuer ? N'ai-je rien compris ? Dois-je abandonner le cocon de la voix de poitrine et muer vers une voix de tête à partir d'une certaine hauteur ?
- fraction de seconde d'apnée suivie de H aspiré avant l'émission : Ô merveille ! Ô douceur planante du H aspiré qui permet de chanter aussi aisément qu'un petit oiseau. Je viens de découvrir. Qu'en pensez-vous ?
Bon, je vais arrêter là ; je remercie de leur aide ceux qui répondront, et vous souhaite à tous une bonne soirée !
Rivqat.
Je suis débutante en lyrique à 23 ans, et j'habite à l'étranger, ce qui rend mon apprentissage un peu chaotique (j'ai une professeure en France et je vais bientôt en prendre un autre près de chez moi, car en attendant je travaille seule et avec le peu de cours que j'ai pris, j'ai peur de faire des bêtises et de prendre des mauvaises habitudes, bien que pour pallier mon manque de cours j'ai beaucoup lu).
Pour plus d'informations ; ma professeure pense que je suis soprano, ainsi que mes deux directeurs de choeur et moi-même, mais enfin je n'attache pas une hyper-importance à ma case. J'ai un timbre clair ; une assez grande souplesse musculaire (pour la respiration, l'ouverture...) due il me semble à des années de pratique de divers chants ethniques. Et puis j'ai une bonne hygiène de vie, ça aide.
Tout ça pour dire que beaucoup de questions restent en suspens pour moi, et j'aimerais vous les soumettre.
- Travaillant seule la plupart du temps, je me fie pour bien positionner mon corps, à ce que j'ai lu ou entendu, mais aussi à mon état intérieur et notamment... au plaisir que j'éprouve pendant l'inspiration et l'émission !
Voilà donc comment je procède :
Il s'agit donc d'un état d'ouverture, en position "de diva", épaules en arrière mais retombées, ouverture du thorax, respiration profonde par la bouche, bras légèrement éloignés du corps pour un bon écartement des côtes flottantes, avec sur le visage la "stupeur" d'étonnement sourcils levés, un sourire intérieure qui me fait retrousser légèrement les commissures des lèvres et qui remonte mes pommettes.
- A ce propos : ma prof me dit d'ouvrir la bouche mâchoires bien ouvertes (jusqu'à très ouverte sur les aigus) et comme si je chantais toujours Ô ;
mais mon sans-doute-futur prof me dit : lèvres en avant sur Ô, OU, U, mais grand sourire sur les autres voyelles...
alors je fais un mix des deux, je mets ma bouche en forme de 0 et je sourie un peu en même temps. Ma langue , j'essaye de la garder en bas en la bombant légèrement par moments et avec la pointe le plus souvent touchant les incisives inférieures.
Pour couronner le tout, je pense régulièrement à une amorce de bâillement.
Qui qu'a raison ?
J'ai la mâchoire , suite à une trop grande utilisation de la tétine quand j'étais petite, un tout petit peu en arrière par rapport à ce qu'elle devrait.
- Mais alors, la mâchoire, dois-je forcer pour qu'elle reste en bas et un peu avancer la lèvre inférieure, et là je sens bien mes muscles au fond de la mâchoire travailler pour qu'elle reste aussi un peu plus avancée
ou, comme je le fais plus récemment, garder ma mâchoire un peu en arrière et ne penser qu'à l'ouverture intérieure ce qui fait moins travailler mes muscles ?
- Les aigus : gros problème. Enseignement de ma prof : se pencher en avant pour les aigus, avec coup de muscles abdominaux, et ouvrir grand la mâchoire (voire l'ouvrir avec deux doigts sur le menton pour le Fa#4)
Enseignement de mon autre prof : lever la poitrine à fond avant les notes aigues ; ça fonctionne mais alors je n'ai pas l'impression d'être en voix de poitrine...
Ma découverte : bien baisser la tête, ça passe beaucoup beaucoup mieux ; et chanter tout le temps comme si c'était un Ô, bien ouvert, mais donc riche en harmoniques graves ; le mouvement contraire est aussi super efficace chez moi, je pense grave, je regarde au sol et c'est bon.
Mais alors, maintenant ça me le fait moins, mais les jours passés, après une séance de chant, j'avais la voix cassée ; avec la méthode du "baisser la tête ouvrir la mâchoire à fond et bien activer ses abdos" sur les aigus.
Je n'ai aucun problème d'aigus ou de suraigus dans mes autres techniques de chant, mais alors en lyrique, cette méthode effectivement me permet de faire de beaux aigus (enfin un peu "poussés" quand même) et de ressentir une liberté de la voix en voix de poitrine jusqu'au Fa#4, mais après, bobo à la gorge (comme si j'avais trop baillé) et voix cassée.
A cause de quoi ? Dois-je continuer ? N'ai-je rien compris ? Dois-je abandonner le cocon de la voix de poitrine et muer vers une voix de tête à partir d'une certaine hauteur ?
- fraction de seconde d'apnée suivie de H aspiré avant l'émission : Ô merveille ! Ô douceur planante du H aspiré qui permet de chanter aussi aisément qu'un petit oiseau. Je viens de découvrir. Qu'en pensez-vous ?
Bon, je vais arrêter là ; je remercie de leur aide ceux qui répondront, et vous souhaite à tous une bonne soirée !
Rivqat.