Vos plus grandes soirées
- Xavier
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Vos plus grandes soirées
Pourriez-vous décrire ici les deux, trois ou quatre plus grandes soirées d'opéra de votre vie ?
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Voila une question difficile.
Les quatres plus grands souvenirs sont (pas forcément dans l'ordre...)
Rigoletto à Vérone en 1998, avec Nucci, Mula et Alvarez
Parsifal à Paris en 2001, avec Domingo, Hampson et Juan
Traviata à Vienne (Autriche) en 2004 avec Stoyanova, Dvorsky et Gazale
Roméo à Orange en 2003 avec Alagna, Gheorghiu (bien que moyenne) et Vehrnes
Mais ce n'est qu'un palmarès instantané des nombreux spectacles que j'ai vu.
A vous
Les quatres plus grands souvenirs sont (pas forcément dans l'ordre...)
Rigoletto à Vérone en 1998, avec Nucci, Mula et Alvarez
Parsifal à Paris en 2001, avec Domingo, Hampson et Juan
Traviata à Vienne (Autriche) en 2004 avec Stoyanova, Dvorsky et Gazale
Roméo à Orange en 2003 avec Alagna, Gheorghiu (bien que moyenne) et Vehrnes
Mais ce n'est qu'un palmarès instantané des nombreux spectacles que j'ai vu.
A vous
- Xavier
- Rainbow Maker
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Pourrais-tu en dire plus sur tes impressions au sujet de Krassimira Stoyanova. Je connais cette chanteuse au travars d'un enregistrement radio des Huguenots et d'une vidéo de La Juive et je l'ai à chaque fois trouvé absolument extraordinnaire. Qu'en as-tu pensé ? a priori du bien si elle est sur ta listefab a écrit :Voila une question difficile.
Les quatres plus grands souvenirs sont (pas forcément dans l'ordre...)
[...]
Traviata à Vienne (Autriche) en 2004 avec Stoyanova, Dvorsky et Gazale
Mais ce n'est qu'un palmarès instantané des nombreux spectacles que j'ai vu.
A vous
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- Michel
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On a déjà posé cette question, non? J'espère que je vais redire la même chose qu'à l'époque...
4) L'italiana in Algeri à Nancy parce qu'il faut rappeler qu'il se passe des choses formidables en provinve (enfin parfois ) et pour la virtuosité enthousiasmante de William Matteuzzi, pour les (beaux) restes de Valentini Terrani, pour le Mustafa hilarant de Alaimo et la rafraîchissante cohésion de toute l'équipe
3) Don Carlos à Avignon pour le Philippe toujours gigantesque de Ghiaurov, l'Elisabeth frémissante de Mirella et le Posa noblissime de Zancanaro... et pour la coupe de champagne prise dans la loge de Mirella en discutant avec elle et son mari
2) Semiramide au TCE dans la production d'Aix (Pizzi) pour l'affrontement des deux monstres sacrés Montserrat et Marylin, avec, en témoins Samy le grand et Francisco le beau (selon Catherine) ce qui n'est pas rien quand même !
1) Le Nozze di Figaro/Garnier/1981 avec Bacquier, Janowitz, Van Dam, Popp, Von Stade sous la baguette de Solti et la régie de Strehler. La perfection absolue, la quintessence du théatre et de la musique, dans l'oeuvre qui, de mon point de vue, parvient à l'aboutissement ultime de ce mélange invraisemblable qu'est l'opéra.
Mais bon, difficile d'oublier en vrac La Fille du Régiment d'Anderson et Kraus (Favart), le Romeo de Gounod par Kraus à Garnier, son dernier Werther à Paris avec Dupuy, toujours à Favart, les Falstaff de Karajan (Salzbourg) et Giulini (Florence), l'Abigaille de Julia Varady à Bastille, le Florestan de Jon Vickers à Covent Garden, la Carmen de Favart (Berganza, Domingo, Raimondi, Ricciarelli... c'est pas Mortier qui nous donnerait ça!), l'irresistible Bacquier dans le duo prestississimo de Don Pasquale à Nancy (bissé!), Dame Kiri tout sauf placide en Mimi face à Domingo à Garnier (et quel timbre de rêve!)... j'arrête là sinon je vais devenir intarissable... Mais ces grand moments, par certains partenaires de moindre intérêt ou certains aspects, ne sont pas parvenus au degré d'équilibre et de quasi perfection des 4 soirées sus-nommées.
Amitiés
Michel
4) L'italiana in Algeri à Nancy parce qu'il faut rappeler qu'il se passe des choses formidables en provinve (enfin parfois ) et pour la virtuosité enthousiasmante de William Matteuzzi, pour les (beaux) restes de Valentini Terrani, pour le Mustafa hilarant de Alaimo et la rafraîchissante cohésion de toute l'équipe
3) Don Carlos à Avignon pour le Philippe toujours gigantesque de Ghiaurov, l'Elisabeth frémissante de Mirella et le Posa noblissime de Zancanaro... et pour la coupe de champagne prise dans la loge de Mirella en discutant avec elle et son mari
2) Semiramide au TCE dans la production d'Aix (Pizzi) pour l'affrontement des deux monstres sacrés Montserrat et Marylin, avec, en témoins Samy le grand et Francisco le beau (selon Catherine) ce qui n'est pas rien quand même !
1) Le Nozze di Figaro/Garnier/1981 avec Bacquier, Janowitz, Van Dam, Popp, Von Stade sous la baguette de Solti et la régie de Strehler. La perfection absolue, la quintessence du théatre et de la musique, dans l'oeuvre qui, de mon point de vue, parvient à l'aboutissement ultime de ce mélange invraisemblable qu'est l'opéra.
Mais bon, difficile d'oublier en vrac La Fille du Régiment d'Anderson et Kraus (Favart), le Romeo de Gounod par Kraus à Garnier, son dernier Werther à Paris avec Dupuy, toujours à Favart, les Falstaff de Karajan (Salzbourg) et Giulini (Florence), l'Abigaille de Julia Varady à Bastille, le Florestan de Jon Vickers à Covent Garden, la Carmen de Favart (Berganza, Domingo, Raimondi, Ricciarelli... c'est pas Mortier qui nous donnerait ça!), l'irresistible Bacquier dans le duo prestississimo de Don Pasquale à Nancy (bissé!), Dame Kiri tout sauf placide en Mimi face à Domingo à Garnier (et quel timbre de rêve!)... j'arrête là sinon je vais devenir intarissable... Mais ces grand moments, par certains partenaires de moindre intérêt ou certains aspects, ne sont pas parvenus au degré d'équilibre et de quasi perfection des 4 soirées sus-nommées.
Amitiés
Michel
C'est vrai que Mirella et Nicolâï sont tout les deux très gentils. J'ai un charmant souvenir de ma rencontre avec eux dans la loge de Ghiaurov après son Boris le 28 avril 1984. Il était tard et il n'a pas attendu de s'être changé et démaquillé pour recevoir les gens dans sa loge. Et Mirella faisait le service d'ordre avec humour et gentillesse.Michel a écrit : 3) Don Carlos à Avignon pour le Philippe toujours gigantesque de Ghiaurov, l'Elisabeth frémissante de Mirella et le Posa noblissime de Zancanaro... et pour la coupe de champagne prise dans la loge de Mirella en discutant avec elle et son mari
Michel
Plus grandes soirées
Difficile de faire un choix objectif parmi les ????? (nombreuses) soirées lyriques vues et entendues depuis 1978 !
Allez, on dira : Les Contes d'Hoffmann / Chereau / Garnier, pas tant pour la distribution (Chlostawa, Eda-Pierre, Van Dam, Senechal...) que pour l'excitation de ma premiere soirée d'opéra, dans ce merveilleux temple qu'est Garnier.
Les diverses reprises du Songe d'une Nuit d'Ete de Carsen, à Lyon. Un spectacle eblouissant d'intelligence et de beauté ! (avec, en prime, dans une des reprises en francais, Dessay et Naouri !)
Etonnamment, un Sweeney Todd (Sondheim), vu à Portland (USA), merveille du theatre lyrique américain, qu'on aimerait voir un directeur imaginatif programmer sur une scène francaise ! Succès garanti !
Dans les autres "moments forts", quasiment toutes les productions avec Natalie Dessay, avec au top, sa Lakmé et sa Femme Silencieuse.
Autre moment de grace, tant musical que dramatique, l'Ariane à Naxos de Lyon / reprise au Chatelet, ainsi que la Femme sans Ombre de Carsen à Vienne (Voigt, Heppner, Sinopoli...)
Mais je dois en oublier beaucoup !
Allez, on dira : Les Contes d'Hoffmann / Chereau / Garnier, pas tant pour la distribution (Chlostawa, Eda-Pierre, Van Dam, Senechal...) que pour l'excitation de ma premiere soirée d'opéra, dans ce merveilleux temple qu'est Garnier.
Les diverses reprises du Songe d'une Nuit d'Ete de Carsen, à Lyon. Un spectacle eblouissant d'intelligence et de beauté ! (avec, en prime, dans une des reprises en francais, Dessay et Naouri !)
Etonnamment, un Sweeney Todd (Sondheim), vu à Portland (USA), merveille du theatre lyrique américain, qu'on aimerait voir un directeur imaginatif programmer sur une scène francaise ! Succès garanti !
Dans les autres "moments forts", quasiment toutes les productions avec Natalie Dessay, avec au top, sa Lakmé et sa Femme Silencieuse.
Autre moment de grace, tant musical que dramatique, l'Ariane à Naxos de Lyon / reprise au Chatelet, ainsi que la Femme sans Ombre de Carsen à Vienne (Voigt, Heppner, Sinopoli...)
Mais je dois en oublier beaucoup !
Difficile...
Ce qui est curieux quand je réfléchis c'est que les 2 chocs lyriques qui me reviennent ne sont pas des opéras, mais des concerts.
Le 1er en 86 ou 87 à Pleyel avec l'orchestre de Paris, qui donnait le 2eme acte de Tristan. Et ce n'est pas L'Isolde de Polaski ou le Tristan de Jerusalem qui m'avait marqués, mais Brangäne chantée par Waldraud Meier.
Placée tout au fond de la scène, elle avait "rempli" la salle d'une façon absolument extraordinaire, à tous les sens du terme.
Le 2eme, en 92 quand je me suis trouvé par hasard en Bourgogne dans un village à écouter lors du tournage d'un obscur téléfilm une jeune soprano française chanter un air de Beatrice de Tende (merci JdeB pour l'info ) dans la petite église locale. C'était Dessay...
Sinon dans les productions avec elle que j'ai entendu par la suite, la Lakmé de l'Opéra Comique, et sa Sonnambula de Milan (production que elle n'a pas aimé) sont les plus marquantes, jusqu'à sa dernière Lucia.
Ce qui est curieux quand je réfléchis c'est que les 2 chocs lyriques qui me reviennent ne sont pas des opéras, mais des concerts.
Le 1er en 86 ou 87 à Pleyel avec l'orchestre de Paris, qui donnait le 2eme acte de Tristan. Et ce n'est pas L'Isolde de Polaski ou le Tristan de Jerusalem qui m'avait marqués, mais Brangäne chantée par Waldraud Meier.
Placée tout au fond de la scène, elle avait "rempli" la salle d'une façon absolument extraordinaire, à tous les sens du terme.
Le 2eme, en 92 quand je me suis trouvé par hasard en Bourgogne dans un village à écouter lors du tournage d'un obscur téléfilm une jeune soprano française chanter un air de Beatrice de Tende (merci JdeB pour l'info ) dans la petite église locale. C'était Dessay...
Sinon dans les productions avec elle que j'ai entendu par la suite, la Lakmé de l'Opéra Comique, et sa Sonnambula de Milan (production que elle n'a pas aimé) sont les plus marquantes, jusqu'à sa dernière Lucia.
- Alain
- Mezzo Soprano
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-Il viaggio a Reims à Bologne en 2001 dans mise en scène de Luca Ronconi avec Florez, Antonacci, Rancatore, Pratico, Siragusa....que du beau monde pour cet opéra européen
- Agrippina à La Monnaie de Bruxelles en 2000 dans la désopilante mise en scène de David Mac Vicar avec toujours Anna Caterinaaaaa
-Platée à Garnier en 1999, une merveille dont je regarde en boucle la vidéo de l'ONP.