Comme dans l'Ancien Testament, auquel cette mes fera bien sûr référence.Schwannhilde a écrit :
Avec une mise en scène qui insiste bien sur la stigmatisation des voyelles.
Les opéras en version de concert
Re: Les opéras en version de concert
Re: Les opéras en version de concert
non, pas vraiment...tuano a écrit :Effectivement, j'avais oublié les deux versions d'Idomeneo de Mozart, qui est exactement le cas de figure actuel : on a envie de réentendre un opéra mais le cadre ou le budget ne le permet pas. C'est sans doute aussi aussi pour faire moins cher mais plus réaliste visuellement qu'on a transposé le rôle d'Idamante (et on sait que Mozart n'aimait pas trop les castrats).
l'Idomeneo du 13 mars 1786 donné sur la scène du théâtre privé du prince Auersperg à Vienne (l'un des 4 théâtres privés de la ville à cette époque) était une soirée d'amateurs, en l’occurrence les amis du prince (le créateur de l'Idamante version ténor étant le baron Pulini). Le Prince n'ayant pas de castrats dans son cercle, Mozart a du réviser la tessiture de ce rôle, c'est tout.
Cela en dit long sur le niveau musical et la formation vocale de certains aristocrates de l'époque !
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Les opéras en version de concert
Aujourd'hui on ne voudrait pas d'un ministre au concert des Enfoirés ...JdeB a écrit :
Cela en dit long sur le niveau musical et la formation vocale de certains aristocrates de l'époque !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les opéras en version de concert
Pas dit, j'ai entendu sur des plateaux télés François Léotard ou Arlette Laguiller chanter fort agréablement.PlacidoCarrerotti a écrit :Aujourd'hui on ne voudrait pas d'un ministre au concert des Enfoirés ...JdeB a écrit :
Cela en dit long sur le niveau musical et la formation vocale de certains aristocrates de l'époque !
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Re: Les opéras en version de concert
Quant à jouer de la flûte, il y a largement de quoi monter une formation !Icarounet a écrit :Pas dit, j'ai entendu sur des plateaux télés François Léotard ou Arlette Laguiller chanter fort agréablement.PlacidoCarrerotti a écrit :Aujourd'hui on ne voudrait pas d'un ministre au concert des Enfoirés ...JdeB a écrit :
Cela en dit long sur le niveau musical et la formation vocale de certains aristocrates de l'époque !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les opéras en version de concert
Je viens de lire qu'il avait des versions de concert à Versailles du temps de Louis XIV données dans des salons. En fait cela, comme la seconde mouture d'Idomeneo, c'était un peu comme écouter des disques à la maison.
Re: Les opéras en version de concert
Pourquoi ramener les choses à ce qu'on connaît/fait aujourd'hui en niant toute leur spécificité, par pur anachronisme ?
l'Idomeneo de Vienne, c'est comme commander à un compositeur une nouvelle version de son œuvre et la chanter entre amis, de très haut niveau vocal et musical, sous sa direction.
Les versions de chambre, dans les salons de Versailles, c'est comme payer des artistes pour qu'ils se produisent à domicile (je crois que cela existe encore un peu, marginalement)
Dans les deux cas, il s'agit, bien sûr, de spectacle vivant et non d'enregistrement !
l'Idomeneo de Vienne, c'est comme commander à un compositeur une nouvelle version de son œuvre et la chanter entre amis, de très haut niveau vocal et musical, sous sa direction.
Les versions de chambre, dans les salons de Versailles, c'est comme payer des artistes pour qu'ils se produisent à domicile (je crois que cela existe encore un peu, marginalement)
Dans les deux cas, il s'agit, bien sûr, de spectacle vivant et non d'enregistrement !
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Les opéras en version de concert
Au contraire, je parlais de disques. On n'écoute plus de disques aujourd'hui. On est à nouveau dans une période où l'opéra est avant tout considéré comme un art visuel.JdeB a écrit :Pourquoi ramener les choses à ce qu'on connaît/fait aujourd'hui
Les versions de concert dans les années 1990-2000 étaient, je crois, une alternative aux productions trash. Il y avait un public qui voulaient avant tout entendre en vrai de grandes voix sans avoir à se farcir les élucubrations intellectuelles des metteurs en scène. Aujourd'hui, Robert Wilson et Harry Kupfer sont quasiment considérés comme des classiques. On préfère payer pour voir une Nadja Michael ou une Kristine Opolais en talons aiguilles et jupe courte, même sonorisée ou au cinéma, plutôt que d'acheter une intégrale en CD de Manon Lescaut ou de Salomé.
Dans ce fil de discussion, je me pose des questions sur la motivation du public à se déplacer dans un théâtre pour voir un opéra privé de sa dimension visuelle, qui est en théorie inhérente au genre lyrique.
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Re: Les opéras en version de concert
Ce serait intéressant de connaître la proportions de ceux qui écoutent plus de disques (enregistrements au sens large) qu'ils ne vont à l'opéra, voient les retransmissions en salle de cinéma ou regardent des DVD. Bref, l'aspect sonore versus l'aspect visuel. Sur ODB et ailleurs.tuano a écrit :Au contraire, je parlais de disques. On n'écoute plus de disques aujourd'hui. On est à nouveau dans une période où l'opéra est avant tout considéré comme un art visuel.
Les versions de concert dans les années 1990-2000 étaient, je crois, une alternative aux productions trash. Il y avait un public qui voulaient avant tout entendre en vrai de grandes voix sans avoir à se farcir les élucubrations intellectuelles des metteurs en scène. Aujourd'hui, Robert Wilson et Harry Kupfer sont quasiment considérés comme des classiques. On préfère payer pour voir une Nadja Michael ou une Kristine Opolais en talons aiguilles et jupe courte, même sonorisée ou au cinéma, plutôt que d'acheter une intégrale en CD de Manon Lescaut ou de Salomé.
Dans ce fil de discussion, je me pose des questions sur la motivation du public à se déplacer dans un théâtre pour voir un opéra privé de sa dimension visuelle, qui est en théorie inhérente au genre lyrique.
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