Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Carmen, le critique et le metteur en scène
Eric Dahan dans Libération du 23 mai:
<<La saison parisienne a été éprouvante pour les lyricomanes. En qualques jours, on a pu voir Elina Makropoulos, l'héroïne de Janacek, soulever sa jupe (oh!) et s'asseoir sur la cuvette des toilettes dans la production signée Warlikowski pour Bastille. Puis Carmen tailler une pipe sur la scène de Châtelet, tandis que Micaëla se faisait sodomiser puis dessouder (?) au milieu des saillies méticuleusement mises en scène par l'Autrichien Martin Kusej confondant l'opéra de Bizet avec Tombeau pour cinq cent mille soldats de Pierre Guyotat.>>
Ou bien j'étais vraiment trop mal placé, ou bien le critique était sous l'emprise du hasch. Il est vrai que la scène où Micaëla se fait harceler par les soldats est traitée par Martin Kusej de manière assez peu subtile qui n'évite pas la vulgarité même si elle décrit une situation présente dans le livret. Comme je l'ai déjà signalé, un des reproches les plus graves que je ferais à cette mise en scène, c'est d'avoir transformé en boxon la manufacture de tabac, ce qui est un contre-sens en outre d'y avoir présenté la sexualité sous ses aspects les plus glauques, ce n'est absolument pas dans l'esprit de l'oeuvre dont la sensualité réjouissante et l'immoralisme avait jadis émerveillé Nietzsche. Ah, ces mises en scène germaniques...
Faustin
<<La saison parisienne a été éprouvante pour les lyricomanes. En qualques jours, on a pu voir Elina Makropoulos, l'héroïne de Janacek, soulever sa jupe (oh!) et s'asseoir sur la cuvette des toilettes dans la production signée Warlikowski pour Bastille. Puis Carmen tailler une pipe sur la scène de Châtelet, tandis que Micaëla se faisait sodomiser puis dessouder (?) au milieu des saillies méticuleusement mises en scène par l'Autrichien Martin Kusej confondant l'opéra de Bizet avec Tombeau pour cinq cent mille soldats de Pierre Guyotat.>>
Ou bien j'étais vraiment trop mal placé, ou bien le critique était sous l'emprise du hasch. Il est vrai que la scène où Micaëla se fait harceler par les soldats est traitée par Martin Kusej de manière assez peu subtile qui n'évite pas la vulgarité même si elle décrit une situation présente dans le livret. Comme je l'ai déjà signalé, un des reproches les plus graves que je ferais à cette mise en scène, c'est d'avoir transformé en boxon la manufacture de tabac, ce qui est un contre-sens en outre d'y avoir présenté la sexualité sous ses aspects les plus glauques, ce n'est absolument pas dans l'esprit de l'oeuvre dont la sensualité réjouissante et l'immoralisme avait jadis émerveillé Nietzsche. Ah, ces mises en scène germaniques...
Faustin
A la fin du dernier numéro d'Opéra Magazine, alain Duault loue avec juste raison le talent du tandem de metteurs en scène Moshe Leiser, Patrice Caurier.
Il affirme qu'ils n'ont jamais été invités à Paris.
c'est oublier leur Armide de Lully en 1992 au TCE. (tous les détails dans la chronologie du dossier G. Ragon ou V. Gens)
Il affirme qu'ils n'ont jamais été invités à Paris.
c'est oublier leur Armide de Lully en 1992 au TCE. (tous les détails dans la chronologie du dossier G. Ragon ou V. Gens)
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Carmen, le critique et le metteur en scène
Ni l'un ni l'autre, le critique se référait à la version berlinoise de la mise en scène (mais comment peuvent-ils se livrer à de pareils écarts?). La version parisienne, il ne l'avait tout simplement pas vue. Quel professionnalisme! Avec des critiques comme ça, on est bien informés.faustin a écrit : Eric Dahan dans Libération du 23 mai:
<<La saison parisienne a été éprouvante pour les lyricomanes (...) Puis Carmen tailler une pipe sur la scène de Châtelet, tandis que Micaëla se faisait sodomiser puis dessouder (?) au milieu des saillies méticuleusement mises en scène par l'Autrichien Martin Kusej confondant l'opéra de Bizet avec Tombeau pour cinq cent mille soldats de Pierre Guyotat.>>
Ou bien j'étais vraiment trop mal placé, ou bien le critique était sous l'emprise du hasch.
Faustin
le critique de l'aFP nous apprend que Mélisande au TCE est chantée par ...Magdalena Konkani.
Il écrit aussi "François Leroux" (c'est Le Roux)
Il écrit aussi "François Leroux" (c'est Le Roux)
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
Odb-opéra
La fiabilité de Wikipedia par rapport à d’autres encyclopédies – du moins en anglais – a été assez souvent évalué (il suffit de rechercher « Wikipedia reliability »). L’exemple le plus célèbre est peut-être celui de l’étude comparative d’articles scientifiques dans Wikipedia et dans Encyclopedia Britannica organisée par Nature Magazine :
“Only eight serious errors, such as misinterpretations of important concepts, were detected in the pairs of articles reviewed, four from each encyclopaedia. But reviewers also found many factual errors, omissions or misleading statements: 162 and 123 in Wikipedia and Britannica, respectively.”
En gros, il y a vraisemblablement autant d’erreurs dans une encyclopédie imprimée que sur Wikipedia.
http://www.nature.com/news/2005/051212/ ... 8900a.html
“Only eight serious errors, such as misinterpretations of important concepts, were detected in the pairs of articles reviewed, four from each encyclopaedia. But reviewers also found many factual errors, omissions or misleading statements: 162 and 123 in Wikipedia and Britannica, respectively.”
En gros, il y a vraisemblablement autant d’erreurs dans une encyclopédie imprimée que sur Wikipedia.
http://www.nature.com/news/2005/051212/ ... 8900a.html
Au sujet du récent Pelléas et Mélisande :
"Certes, l'Orchestre National de France, qui livra il y a trois ans un live définitif de Pelléas et Mélisande sous la baguette de Haitink, sonne plus souple, raffiné et poétique que jamais : le modelé des phrasés et la contention des timbres obtenus par le chef britannique envoûtent".
"Certes, l'Orchestre National de France, qui livra il y a trois ans un live définitif de Pelléas et Mélisande sous la baguette de Haitink, sonne plus souple, raffiné et poétique que jamais : le modelé des phrasés et la contention des timbres obtenus par le chef britannique envoûtent".
on n'a pas fini
un live définitif, c'est du galimatias affreusement prétentieux et l'anglicisme est blâmable.npw a écrit :
Au sujet du récent Pelléas et Mélisande :
"Certes, l'Orchestre National de France, qui livra il y a trois ans un live définitif de Pelléas et Mélisande sous la baguette de Haitink, sonne plus souple, raffiné et poétique que jamais : le modelé des phrasés et la contention des timbres obtenus par le chef britannique envoûtent".
Le modelé des phrasés, je ne pige pas
la contention des timbres, encore moins
Si on se met à relever les propos fautifs et incompréhensibles des critiques, on n'a pas fini, mais allons y, ça nous défoulera un peu.
Faustin