Programmation de répertoire français en France
Programmation de répertoire français en France
une chose me perturbe pourkoi alors qu'on est en france on fait parti des pays qui joue le moins d'opéra français. si on oublie carmen bien sur. avant de connaitre la culture des autres découvrons la richesse de la notre
- Polyeucte
- Basse
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En effet, il n'y a que les opéras très connus qui sont montés en France. C'est franchement dommage car je suis sûr que l'on pourrait découvrir beaucoup de choses.
Comme élément de réponse, il y a le fait que l'opéra a eu une mauvaise réputation pendant une partie du début du siècle, trop léger, il valait mieux écouter des opéras étrangers, cela devait faire plus chic. On parlait de l'opéra à Papa pour parler de Faust par exemple. Cela montre le méppris vis-à-vis de l'opéra français!
Un exemple que je connais est celui des opéras de Charles GOUNOD. Mis à part Faust et Roméo et Juliette, on ne représente rien de lui ou presque alors que des oeuvres telles que La Reine de Saba et Polyeucte sont remontées en Italie. Il y a néanmoins une personne qui aide à remettre au devant de la scène l'opéra français, c'est Michel Plasson qui nous a permis de découvrir des opéras méconnu au travers d'enregistrments réunissant une distribution éclatante (Mireille, Guerrecoeur de Magnard...) En 1979 par exemple, il a monté la Reine de Saba pour la première fois depuis qu'elle avait quitté la scène après sa création... Sinon, il y a l'opéra de Saint -Etienne qui essaye des choses. Ils ont montés Sapho il y a quelques années et plus récemment, ils ont repris La Reine de Saba après qu'il ait été monté en Italie.
Courage, il semblerait que l'opéra français renait... mais tout doucement...
Il faut espérer!
Comme élément de réponse, il y a le fait que l'opéra a eu une mauvaise réputation pendant une partie du début du siècle, trop léger, il valait mieux écouter des opéras étrangers, cela devait faire plus chic. On parlait de l'opéra à Papa pour parler de Faust par exemple. Cela montre le méppris vis-à-vis de l'opéra français!
Un exemple que je connais est celui des opéras de Charles GOUNOD. Mis à part Faust et Roméo et Juliette, on ne représente rien de lui ou presque alors que des oeuvres telles que La Reine de Saba et Polyeucte sont remontées en Italie. Il y a néanmoins une personne qui aide à remettre au devant de la scène l'opéra français, c'est Michel Plasson qui nous a permis de découvrir des opéras méconnu au travers d'enregistrments réunissant une distribution éclatante (Mireille, Guerrecoeur de Magnard...) En 1979 par exemple, il a monté la Reine de Saba pour la première fois depuis qu'elle avait quitté la scène après sa création... Sinon, il y a l'opéra de Saint -Etienne qui essaye des choses. Ils ont montés Sapho il y a quelques années et plus récemment, ils ont repris La Reine de Saba après qu'il ait été monté en Italie.
Courage, il semblerait que l'opéra français renait... mais tout doucement...
Il faut espérer!
- richie3774
- Ténor
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j'ai l'impression que pour toute une génération née vers le milieu du 20ème, il n'y avait de salut que dans la musique allemande, réputée, n'est-ce pas, pour sa profondeuuuur. les formes "closes" sont méprisées, le baroque n'est qu'un gadget, l'opéra italien...mouais pour les grands Verdi ou Puccini. et l'opéra français, effectivement, c'était pour bon pour papa. hors de question de jouer ça, avec ces paroles stupides immédiatement compréhensibles. à part le grrrand Berlioz, mais lui avait le mérite d'avoir été chahuté de son vivant, pas reconnu par ces masses au goût immonde se pressant pour voir Meyebeer, qui est nul, c'est connu, puisque Schumann l'a dit, ainsi que Wagner.
Au moins pouvait-on entendre des raretés à l'ORTF, des joyaux d'opérette ou d'opéra comiques.
maintenant les ensembles, chefs et décideurs musicaux semblent mieux disposés depuis les années 80. Plasson, c'est depuis toujours qu'il défend, et si bien, ce magnifique répertoire. les baroqueux ont fait ressurgir la tragédie lyrique dans toute sa splendeur, de là on a pu remonter un peu vers le 19ème... l'opéra comique (défendu par un chef comme Minkowski par exemple) mais pas encore assez ! Notons que Bonynge aussi a fait beaucoup pour ce répertoire.
de mon côté j'adore les tragédies lyriques, le grand opéra et l'opéra comique, et je regrette vivement que l'on en joue encore si peu. je souhaite et pense que le prochain changement de direction à Favard changera un peu les choses...
je ne vois pas en quoi il y aurait plus de vacuité dans Lakmé que dans Aïda (ni de colonisation...).
je ne comprends pas qu'on ne joue pas, par exemple en fin d'année à la place de sempiternels Lehar ou Strauss, des actes d'Auber, Adam, Boïeldieu...
et nous avons maintenant les voix poru servir tout ce répertoire (du moins le léger) avec le brio qu'il mérite ! profitons-en !
Au moins pouvait-on entendre des raretés à l'ORTF, des joyaux d'opérette ou d'opéra comiques.
maintenant les ensembles, chefs et décideurs musicaux semblent mieux disposés depuis les années 80. Plasson, c'est depuis toujours qu'il défend, et si bien, ce magnifique répertoire. les baroqueux ont fait ressurgir la tragédie lyrique dans toute sa splendeur, de là on a pu remonter un peu vers le 19ème... l'opéra comique (défendu par un chef comme Minkowski par exemple) mais pas encore assez ! Notons que Bonynge aussi a fait beaucoup pour ce répertoire.
de mon côté j'adore les tragédies lyriques, le grand opéra et l'opéra comique, et je regrette vivement que l'on en joue encore si peu. je souhaite et pense que le prochain changement de direction à Favard changera un peu les choses...
je ne vois pas en quoi il y aurait plus de vacuité dans Lakmé que dans Aïda (ni de colonisation...).
je ne comprends pas qu'on ne joue pas, par exemple en fin d'année à la place de sempiternels Lehar ou Strauss, des actes d'Auber, Adam, Boïeldieu...
et nous avons maintenant les voix poru servir tout ce répertoire (du moins le léger) avec le brio qu'il mérite ! profitons-en !
avec des chanteurs français ? et lesquels ? Ou, par exemple, Juan Diego Florez dans Le postillon de Longjumeau ou La Dame Blanche...?Clement a écrit : je ne comprends pas qu'on ne joue pas, par exemple en fin d'année à la place de sempiternels Lehar ou Strauss, des actes d'Auber, Adam, Boïeldieu...
et nous avons maintenant les voix poru servir tout ce répertoire (du moins le léger) avec le brio qu'il mérite ! profitons-en !
Tu parles du livret ou de la partition ?Clement a écrit : je ne vois pas en quoi il y aurait plus de vacuité dans Lakmé que dans Aïda (ni de colonisation...).
Parceque, quels que soient les nombreux mérites de l'ouvrage de Delibes, on peut quand même difficilement le mettre sur le même plan que le chef-d'oeuvre de Verdi !