Bilan de la première saison de Gérard Mortier (2)

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Friedmund
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Message par Friedmund » 15 juil. 2005, 11:31

En tout cas, j'enregistre que les saisons 2006-2007 et 2007-2008 s'organiseront respectivement autour des répertoires français et allemand.
C'est alléchant sur le papier, mais je crains que le refus du 'supermarché' (i.e. une programmation diversifiée sur la saison) ne produise le même effet que pour la thématique 'XXème' de la saison: une pointe de saturation en fin de saison. Ce qui fonctionne pour un festival ne fonctionne pas nécessairement sur une durée de 12 mois.

Sans vouloir alimenter outre mesure la dérive 'revue de presse' dénoncée sur le fil sur la Clemenza, je ne peux m'empêcher de noter la phrase suivante, ne souhaitant perdre aucune occasion de rigoler un peu: "?J'ai besoin de quelques années pour que la presse se rende compte des idées qui conduisent tout cela. " Quel visionnaire ce Gégé... et quelle haute estime de lui même! :wink:

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Message par kirby » 15 juil. 2005, 12:34

On se calme c'était de l'ironie....mais bon cet article c'est de la langue de bois. 8)

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Message par kirby » 15 juil. 2005, 12:36

c'est sa retraite à berlin au milieu de penseurs (Cf l'interview de eve ruggieri) qui nous l'a transformé............presque aussi fort que du richard gere........... :wink:

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Message par DavidLeMarrec » 15 juil. 2005, 15:23

richie3774 a écrit :Gégé tire lui-même son bilan ici: http://www.altamusica.com/entretiens/do ... erRef=2317
Merci Richie ! :clap:

Enfin de la matière première... :twisted:

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Message par bajazet » 15 juil. 2005, 15:27

DavidLeMarrec a écrit :Enfin de la matière première... :twisted:
VIVA, VIVA LE TORERO !
VIVA, VIVA LE MARRECCO !

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Message par richie3774 » 15 juil. 2005, 18:39

DavidLeMarrec a écrit :
richie3774 a écrit :Gégé tire lui-même son bilan ici: http://www.altamusica.com/entretiens/do ... erRef=2317
Merci Richie ! :clap:

Enfin de la matière première... :twisted:
Et j'espère que tu n'as pas oublié ce morceau de bravoure:
http://site.operadatabase.com.site.hmt- ... c&start=60

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Message par DavidLeMarrec » 17 juil. 2005, 11:58

richie3774 a écrit :Et j'espère que tu n'as pas oublié ce morceau de bravoure:
http://site.operadatabase.com.site.hmt- ... c&start=60
Sapristi ! Je n'y pensais plus !

Merci encore, providentiel Richie !

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Message par Friedmund » 17 juil. 2005, 12:58

Te voila avec du matériau en quantité suffisante pour nous offrir le fil que nous réclamons tous: Gérard Mortier, la BD! :wink:

Allez David, au travail, ton public est d'ores et déjà aquis à ton Art! :P

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le passeur dont nous avons besoin

Message par faustin » 17 juil. 2005, 17:14

Cette discussion me parait assez absurde.
Je ne vois pas en vertu de quoi un administratif se mêlerait de travail artistique, comme le fait généralement Mortier (en plus des dérapages sémantiques du style « notre mise en scène » quand il parle du travail des artistes engagés, à moins qu?il n?use du pluriel de majesté !, son réglage des lumières était assez ridicule?) Qu?il gère l?établissement et éventuellement participe aux choix de programmation, c?est du ressort de son activité. Sait-on gré au plombier de bien réparer la tuyauterie ? Non, on considère qu?il fait correctement ce pour quoi il est payé, et on râle si le boulot est mal fait ! De même, un directeur d?opéra est supposé respecter tous les styles et fournir une saison qui honore tous les goûts quoi qu?il puisse en penser, dans le respect du cahier des charges donné l?administration de tutelle et dans le respect du budget alloué.
Un directeur d?établissement public est supposé faire une programmation équilibrée avec l?argent du contribuable, et non servir ses goûts personnels et flatter son ego. Que des dérives existent, c?est humain et assez courant, mais c?est sans doute une des rares fois où un responsable se répand à ce point dans la presse pour commenter ses goûts, ses options, se mettre en avant et analyser quel est selon lui le public idéal d?opéra. (On avait déjà eu droit au « je déteste Lully donc pas de Lully à l?ONP » de Gall, mais outre que c?était resté assez inaperçu, cette déclaration lapidaire avait quand même une certaine logique étant donné les effectifs nécessaires pour l?orchestre lulliste et la jauge de Garnier, sans parler de Bastille !). On peut déplorer qu?un directeur engage des gens faisant partie de son réseau et de sa sensibilité, mais c?est humainement normal et c?est le cas partout.
Ce qui ne passe pas, en tout cas pour moi, c?est cette mise en espace permanente de la parole de Mortier, de ses goûts, de ses envies, de ce qu?il considère que l?opéra doit être etc? [Dire par ex, que l?opéra ne doit pas être un divertissement, c?est méprisant et insultant vis-à-vis d?une partie du public. L?opéra, cela peut être (parfois, pour certains) une entreprise d?analyse intellectuelle, tout en restant du FUN ! Après tout, il y a plusieurs formes de plaisir, et l?une n?a pas à prendre préséance sur l?autre. On n?est pas obligé d?aimer Janacek, il n?y a pas que Traetta dans la vie, et Meyerbeer a tout autant droit de cité pour parler de l?intolérance ou du colonialisme que Delibes ou Monteverdi pour dénoncer les man?uvres politiques !!!]
Ce sont ces dérives-là que je lui reproche. Cette espèce de dogmatisme affiché, que je trouve très surprenant de la part d?un homme que j?ai connu par le passé fort accessible, courtois et passionné par son travail. De quelqu?un qui a réalisé à La Monnaie des saisons passionnantes qui faisaient baver d?envie tous les mélomanes européens. D?un directeur artistique qui a donné, le premier, sa chance à un jeunot appelé Peter Sellars, et qui lui a laissé carte blanche pour fabriquer certains jalons historiques de l?histoire de la dramaturgie européenne.
Mais il semblerait que la malédiction Salzbourgeoise du « pot de chambre de l?Autriche » (pour citer son fils le plus connu !) ait encore frappée !
Ce besoin irrésistible de se mettre en scène (jusqu?à interpoler dans ses traductions simultanées lors du Passeport Tristan, des remarques sur son rapport avec l??uvre, en oubliant de traduire les ¾ des propos de Salonen ou Viola !), ce besoin d?exister, de se montrer, est presque touchant dans son ardeur systématique. Qu?un directeur soit accessible, voilà qui change agréablement de certaines directions précédentes, mais n?est-ce pas en faire beaucoup trop ? Ici, comme pour tout le reste, c?est une question de MESURE. Se mettre en scène n?est PAS le travail d?un directeur d?opéra, il est supposé s?effacer pour laisser parler les ?uvres et ceux qui les incarnent ou les servent sur le plateau ou dans la fosse. Toute autre attitude est du hors-sujet.
Je ne critique pas tant que cela sa saison, qui somme toute, est aussi mauvaise ou aussi bonne que celles de Gall. Après tout, dans une usine comme la Grande Maison, on ne peut plaire à tout le monde tout le temps. Surabondance de Janacek ? C?était une année anniversaire, après tout, on a entendu pire sous Gall. Ce qui me gène, c?est la Comm? qui entoure ces choix, ce martèlement intensif?
De grâce, Monsieur Mortier, faites comme vos prédécesseurs, faites ce que vous voulez (après tout, il n?y a que le Ministère de la Culture qui peut râler efficacement, si les taux de remplissage sont trop bas ), mais de grâce, TAISEZ VOUS : la parole est d?argent, mais le silence est d?or !

Emmanuelle, qui avait hurlé de joie, en duo avec son mari (JdeB), à l'annonce de la nomination de G Mortier, et qui ne fut jamais une groupie d'Hugues Gall.

PS : La grosse erreur tactique (et reconnue en tant que telle) à Paris est l?augmentation subite du prix de places et de certains abonnements (qui aurait dû être étalée sur plusieurs saisons, en sachant que l?ONP aura vocation à rattraper peu ou prou les prix pratiqués ailleurs : l?Etat ne va pas continuer à payer la différence du prix réel de revient au siège ?d?après ce que j?ai lu je ne sais plus trop où, entre 1800 et 2500 Francs par tête de pipe, selon les productions !!)

PPS : quand aux autographes salzbourgeois, j?ai été témoin d?une de ces saynettes qui m?avait laissée une impression mitigée à l?époque.

Cette discussion à propos du Directeur de l?Opéra de Paris n?est pas d?absurde. Il y a bien matière à débattre. À travers la personnalité controversée de Gerard Mortier, dont il a tant été question sur ce forum, ce sont bien des conceptions différentes de la fonction qui s?affrontent. Si ce que voulaient les autorités de tutelle c?est un administratif, un énarque cultivé vaguement mélomane aurait fait l?affaire. Gerard Mortier, c?est un tout profil.

L?homme accessible, courtois, passionné par son travail n?a pas disparu, il en a donné maintes preuves au cours de cette saison qui s?achève. Il n?est pas inutile de rappeler ses antécédents, de dire qu?il porté le Théâtre Royal de la Monnaie au zénith, au point que les parisiens s?y rendaient en masse ce qui finissait par susciter les protestations des bruxellois qui ne trouvaient pas de places. L?article de Libération n?avait retenu de cette tranche de sa vie qu?une obscure histoire de trou financier.

Je n?ai rien vu de ridicule, par exemple dans le réglage de l?éclairage, il exprime la passion d?un homme qui sait tout faire, qui est perfectionniste et que ça démange de mettre la main à la pâte mais dans les reproches qu?on lui fait à ce propos je vois bien que c?est le personnage atypique que l?on vise.

La grande question sans cesse et à juste titre débattue entre partisans et adversaires de Gerard Mortier, c?est sa programmation. Deux logiques s?affrontent, une « programmation équilibrée » qui revient à une logique de supermarché, la plus consensuelle mais dans le domaine artistique, le consensus est-il ce qu?il y a de plus respectable? Cette logique aboutira à des choix sans grand relief ni originalité. L?autre optique est un choix programmatique aux orientations bien affirmées centré sur des genres, des styles, des époques et qui correspond à une plus grande ambition artistique. Il apparaît que la logique de supermarché n?intéresse pas Gerard Mortier et que ce sont vers des choix bien affirmés qu?il penche.


Je dois dire cette programmation 2004-2005 m?a surpris par son audace et comblé par ses choix d??uvres absolument passionnantes, qu?elles soient connues ou méconnues ! C?est comme si un cadeau m?avait été fait, spécialement pour moi. Pas le moindre souci d?équilibre, bien au contraire, Gerard Mortier, dès son arrivée a voulu a voulu imprimer sa marque. Il a mis l?opéra français à l?honneur, ce que seul un étranger pouvait faire, un Français aurait été immédiatement taxé de chauvinisme. Il fallait faire fi de tout souci d?équilibre pour programmer à quelques semaines de distances deux opéras français, du vingtième siècle et inspirés par le catholicisme !

Cette programmation m?a permis de faire connaissance avec des ?uvres dont j?avais mille fois entendu parler mais que je ne connaissais pas (Saint François d?Assise, Dialogues des Carmélites) ou à peine (Pelléas et Mélisande que je n?avais entendu que dans une version pour piano).
Je suis particulièrement reconnaissant à Gerard Mortier d?avoir mis le vingtième siècle à l?honneur, un vingtième siècle trop peu connu et il faut dire musicalement très abordable et déjà éloigné de nous puisque, par exemple, Janacek est mort en 1928.

Le tropisme Europe de l?Est de Gerard Mortier a tout pour me plaire, quel bonheur pour moi d?avoir pu approfondir ma connaissance de l??uvre de Janacek, y compris le sévère et rarement joué « de la maison des morts » et quel bonheur d?avoir pu entendre dans la saison pas moins de trois opéras russes parmi les plus admirables, dont deux étaient pour moi des découvertes !

J?ai admiré cette sorte de coup de génie qu?a été la résurrection d?Hercules de Haendel, (si je dis que c?est une ?uvre peu connue en France la nuance est-elle la bonne ?) En tout cas c?est une des ?uvre que j'ignorais et qui mérite d?être jouée aussi souvent que possible.

Gerard Mortier qui a longtemps travaillé dans des pays germaniques n?a pas ignoré les opéras de langue allemande et il a réussi deux coups de maître, Tristan et Isolde et Elektra, sans oublier la reprise d?Ariane à Naxos.

Il y a le choix des ?uvres, il y a la qualité des représentations, on peut à ce propos se reporter aux centaines de pages écrites sur ce forum et il n?est pas nécessaire de trop y revenir. Beaucoup d?éloges, beaucoup de critiques, souvent très catégoriques, pas toujours bien intentionnées, mon appréciation personnelle est favorable et je crois ne pas être le seul.

Face ces éléments que le Directeur parle trop et un peut-être de manière inconsidérée ne me paraît pas beaucoup plus important que la couleur de sa cravate. En parlant, Gerard Mortier exprime une personnalité atypique qui plaira aux uns, qui déplaira aux autres.

Il est vrai qu?il multiplie les interventions dans les médias et on peut supposer que c?est pour la bonne cause, pour faire connaître l?établissement qu?il dirige et attirer de nouveaux spectateurs. Il est vrai aussi qu?il a la passion de la politique et que mettre ses opinions dans sa poche n?est pas sa manière. Il est vrai qu?il a tendance à sur-interpréter les ?uvres et que ses interprétations sont parfois contestables, qu?elles prêtent parfois à sourire, qu?elles sont assez pénétrées de l?air du temps, quand par exemple il entend dissoudre la spiritualité franciscaine dans l?humanisme contemporain, il suffit de connaître la « joie parfaite » selon Saint François d?Assise pour montrer que c?est un contre-sens. On peut être directeur d?opéra et avoir des ?uvres des analyses contestables. Je le reconnais et ne lui en veux pas.

Mon sentiment, c?est que les attaques virulentes dont il est l?objet ne viennent pas tant de ce qu?il dit ni de même de ce qu?il fait mais de ce qu?une personnalité aussi forte et originale que la sienne ne sera pas facilement acceptée dans une société si engoncée dans son pesant conformisme que l?est la société parisienne. Chez nous il est mal vu d?être hors norme, de mépriser les convenances, de mal maîtriser les codes de communication et de peu s?en soucier. On vous conseillera amicalement d?avoir un conseiller en com et surtout de bien faire ce qu?il vous dit , autrement dit de soigneusement pratiquer la langue de bois.


Gerard Mortier affronte avec désinvolture et un zeste d?insolence un public parisien râleur, qui ne lui passera jamais rien, qui ne lui sera jamais redevable d?aucune réussite, même la plus éclatante, qui sera toujours prêt à le brocarder à propos d?une maladresse verbale, pas toujours avec élégance. Il semble n?en avoir cure et on dirait qu?entre lui et ce public se joue une petite comédie qu?il est amusant d?observer et qui s?est bien déployée dans certains fils de ce forum, du côté de ses contradicteurs.


Je vois en Gerard Mortier un homme de grand talent, un homme qui a bien défendu les couleurs de l?Opéra de Paris, un homme qui ne ménage pas sa peine pour transmettre à son public ses convictions et ses enthousiasmes; un homme qui a de grandes et belles ambitions qui me semble bien au dessus des attaques incessantes et mesquines dont il est l?objet. Je vois en lui un véritable passeur.

Faustin

Avoir augmenté le prix des places à l?occasion de sa prise de fonction n?est pas une erreur mais une habileté. De cette manière, il est débarrassé du problème pour le reste de son mandat. J?ai apprécié que Gerard Mortier non seulement n?ait pas touché au prix des places les moins chères, mais qu?il en ait augmenté le nombre et même abaissé un peu le prix.

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Re: le passeur dont nous avons besoin

Message par Kat » 17 juil. 2005, 17:54

faustin a écrit :Avoir augmenté le prix des places à l?occasion de sa prise de fonction n?est pas une erreur mais une habileté. De cette manière, il est débarrassé du problème pour le reste de son mandat. J?ai apprécié que Gerard Mortier non seulement n?ait pas touché au prix des places les moins chères, mais qu?il en ait augmenté le nombre et même abaissé un peu le prix.
Si ce n'est pas de la mauvaise fois caractérisée :lol: ! On pourrait aussi épiloguer sur la nouvelle cartographie des salles et la redistribution des places : certaines qui étaient à 10 euros sont subitement passées à 21 !
Quant à la "programmation de supermarché", je persiste à croire que l'ONP n'est pas un festival et que sa mission est plus large : proposer l'opéra à un vaste public, de tous horizons, de tous âges. L'audace oui ! Mais de grâce, proclamer que Mortier est le chantre de l'opéra français parce qu'il a programmé Pelléas (déjà repris deux fois sous Gall), les dialogues de Carmélites (production déjà affichée sous Gall) et St François d'Assise (déjà vu à la Bastille, dans une autre production), il ne faut pas exagérer !
Moi, je retiens de cette saison un certain nombre de fiascos, de mauvaises reprises (en raison de distributions ratées ou de transfert de Garnier à Bastille, comme pour Ariadne), un mépris évident du public et une réussite absolue : Tristan !
Mais ne je vais pas non plus ressasser de ce tous ont déjà dit sur de nombreuses pages :roll: ...
Kat.

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