Succession de Stéphane Lissner
Re: Succession de Stéphane Lissner
Oups. Ca va finir par faire comme pour les Pêcheurs de perles au Met, qui n'avaient pas été représentés sur place depuis 100 ans lors de la dernière reprise…
Merci pour le tuyau. Par ailleurs, memopera n'a rajouté que récemment les saisons avant 80/81. Ils finiront peut-être par couvrir toutes les années 70...
Merci pour le tuyau. Par ailleurs, memopera n'a rajouté que récemment les saisons avant 80/81. Ils finiront peut-être par couvrir toutes les années 70...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
- David-Opera
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Re: Succession de Stéphane Lissner
Dans Le Journal de Montréal :
https://www.journaldemontreal.com/2019/ ... our-ottawa
Emmanuel Macron, un exemple pour Ottawa
...
À la grande surprise d’Alexander Neef, Emmanuel Macron a demandé de le rencontrer avant sa nomination. Neef, qui ne s’attendait à rien de plus qu’une poignée de main et quelques mots de bienvenue, fut le plus surpris du monde lorsque le président lui consacra trois quarts d’heure d’entretien.
...
Il voulait s’assurer que Neef, qui est né à Stuttgart et parle allemand, anglais et français, avait l’étoffe nécessaire pour diriger l’Opéra de Paris. Le président s’inquiétait aussi de l’orientation que le nouveau directeur voulait donner à l’institution.
...
Macron a appris avec satisfaction que Neef entendait privilégier le répertoire français afin de renforcer l’identité culturelle du pays, en danger comme l’identité de la plupart des pays d’Occident...
À ma connaissance, aucun premier ministre canadien n’a porté une attention particulière à la nomination du PDG de Radio-Canada, de Téléfilm, ou de l’ONF, des directeurs du Centre national des Arts, du Conseil des Arts, des musées nationaux et de nos autres organismes culturels. Quand un premier ministre l’a fait, ce n’était pas, en général, pour vérifier si la personne nommée allait contribuer à renforcer notre identité culturelle, mais plutôt pour s’assurer qu’elle « votait du bon bord » !...
La culture, hélas ! n’est pas souvent « la tasse de thé » de nos premiers ministres. Ils s’en remettent là-dessus à leur ministre du Patrimoine. Souvent, les personnes responsables de ce ministère ont peu d’intérêt pour la culture. ...
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Emmanuel Macron, un exemple pour Ottawa
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À la grande surprise d’Alexander Neef, Emmanuel Macron a demandé de le rencontrer avant sa nomination. Neef, qui ne s’attendait à rien de plus qu’une poignée de main et quelques mots de bienvenue, fut le plus surpris du monde lorsque le président lui consacra trois quarts d’heure d’entretien.
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Il voulait s’assurer que Neef, qui est né à Stuttgart et parle allemand, anglais et français, avait l’étoffe nécessaire pour diriger l’Opéra de Paris. Le président s’inquiétait aussi de l’orientation que le nouveau directeur voulait donner à l’institution.
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Macron a appris avec satisfaction que Neef entendait privilégier le répertoire français afin de renforcer l’identité culturelle du pays, en danger comme l’identité de la plupart des pays d’Occident...
À ma connaissance, aucun premier ministre canadien n’a porté une attention particulière à la nomination du PDG de Radio-Canada, de Téléfilm, ou de l’ONF, des directeurs du Centre national des Arts, du Conseil des Arts, des musées nationaux et de nos autres organismes culturels. Quand un premier ministre l’a fait, ce n’était pas, en général, pour vérifier si la personne nommée allait contribuer à renforcer notre identité culturelle, mais plutôt pour s’assurer qu’elle « votait du bon bord » !...
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"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: Succession de Stéphane Lissner
Quel exécrable président ce Macron, l'a pas mieux à foutre que de s'occuper d'une peccadille pareille
Re: Succession de Stéphane Lissner
David-Opera a écrit : ↑31 juil. 2019, 06:48Dans Le Journal de Montréal :
https://www.journaldemontreal.com/2019/ ... our-ottawa
Macron a appris avec satisfaction que Neef entendait privilégier le répertoire français afin de renforcer l’identité culturelle du pays
Je suis très curieux de voir en quoi cela va consister en pratique. Monter des œuvres oubliées ? Mais seront elles reprises ?
Créer un fond de répertoire élargi dont une partie sera présenté chaque saison ? Remonter des spectacles français restés dans les cartons ?
Quelle articulation dans ce contexte avec ce que fait l’opera comique ?
Comment éduquer le public pour pouvoir remplir 2000 places ?
Quelle place pour des coproductions pour le public hors paris ?
En tout cas il est motivé et enthousiaste !!
Wait and see !!
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Alexander Neef : deux ans pour penser l'Opéra de demain
Alexander Neef sera l'invité de France Culture, lundi 05 août de 8h35 à 8h55, dans l'émission de Benoît Bouscarel.
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... -aout-2019
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Re: Alexander Neef : deux ans pour penser l'Opéra de demain
Depuis Santa Fe, entretien par téléphone.David-Opera a écrit : ↑03 août 2019, 18:26Alexander Neef sera l'invité de France Culture, lundi 05 août de 8h35 à 8h55, dans l'émission de Benoît Bouscarel.
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... -aout-2019
- Gérard Mortier et l'expérience 2004-2008 : fondamental dans sa carrière. Il en a gardé des relations. Et c'est important de relier ses expériences et l'histoire de la maison. Evolution et pas révolution.
- Poids de l'héritage Mortier : il faudra monter un projet propre.
- axes prioritaires, le répertoire français ? : l'explorer non de manière encyclopédique mais plutôt en regardant l'histoire des commandes de l'opéra de Paris et revoir les origines de l'Opéra de Paris en relation avec ces oeuvres
- Rajeunir le public : oui mais l'opéra de Paris est plutôt en avance de ce point de vue par rapport à l'Amérique du Nord. Tout se joue dans le système éducatif.
- Productions : garder le lien avec les metteurs en scène de prestige qu'il connait, Castelluci, Warlikovski, Tcherniakov etc et en inviter d'autres. Mais il faut du temps pour réfléchir à tout cela.
- Développer les co-productions mais garder l'idée de nouvelles productions
- financement : poursuivre le mécénat et l'augmenter (mais les subsides publics sont indispensables)
- relations sociales : travailler en étroite collaboration avec les équipes et prendre le temps d'une période de réflexion
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Succession de Stéphane Lissner
donc en bref AN = M. Bogianckino + G. Mortier ?
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Succession de Stéphane Lissner
Il ne parle pas que de Gerard Mortier, il considère qu'il faut s'appuyer sur l'héritage de l'ensemble des prédécesseurs, et même s'il poursuivra les relations avec les metteurs en scène choisis par Lissner, il compte faire connaître d'autres metteurs en scène provenant d'Amérique du Nord.
L'équilibre ballet/opéra sera par ailleurs maintenu.
Je pense que le discours de Neef a pour but de rassurer sur une chose : il n'y aura pas disruption massive telle que l'on l'a observé lors de la transition Mortier/Joel (destruction des productions récentes de Parsifal, Macbeth, Traviata ...), puis correction lors de l'arrivée de Lissner (qui a du reprendre une partie des productions ratées de Joel), mais simplement qu'il partira d'un acquis global qu'il va faire évoluer en y injectant l'expérience de son parcours.
Il est également clair que la poursuite du développement du mécénat privé est un axe fort qu'il va renforcer (car il a de l’expérience dans cette activité), ceci étant le seul moyen d’accroître l'autonomie de l'institution.
Ce sera ainsi une évolution progressive dans la poursuite de ce qu'a engagé Lissner. Rien de révolutionnaire donc, mais la garantie que l'acquis ne sera pas détruit.
L'équilibre ballet/opéra sera par ailleurs maintenu.
Je pense que le discours de Neef a pour but de rassurer sur une chose : il n'y aura pas disruption massive telle que l'on l'a observé lors de la transition Mortier/Joel (destruction des productions récentes de Parsifal, Macbeth, Traviata ...), puis correction lors de l'arrivée de Lissner (qui a du reprendre une partie des productions ratées de Joel), mais simplement qu'il partira d'un acquis global qu'il va faire évoluer en y injectant l'expérience de son parcours.
Il est également clair que la poursuite du développement du mécénat privé est un axe fort qu'il va renforcer (car il a de l’expérience dans cette activité), ceci étant le seul moyen d’accroître l'autonomie de l'institution.
Ce sera ainsi une évolution progressive dans la poursuite de ce qu'a engagé Lissner. Rien de révolutionnaire donc, mais la garantie que l'acquis ne sera pas détruit.
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Re: Succession de Stéphane Lissner
Ci joint un état des lieux des nouvelles productions d'opéras en français créés à l'Opéra par les prédécesseurs d'Alexander Neef (hors créations jamais reprises sous d'autres mandats). Il peut y avoir des oublis, mais cela donne une idée de l'approche de ce répertoire.
Rolf Liebermann (3 œuvres en 7 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Platée (1745)
Charles François Gounod : Faust (1869 - version remaniée de la version 1859 du Théâtre Lyrique)
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila (1877)
Bernard Lefort (4 œuvres en 3 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Dardanus (1739)
Jean-Jacques Rousseau : Le devin du village(1753)
Charles François Gounod : Roméo et Juliette (1888 - version remaniée de la version 1867 du Théâtre Lyrique)
Francis Poulenc : Dialogues des carmélites (1957 - Scala de Milan en italien, Opéra de Paris en français).
Massimo Bogianckino (8 œuvres en 3 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Hippolyte et Aricie (1733)
Christoph Willibald Gluck : Alceste (1776), Iphigénie en Tauride (1779)
Gioacchino Rossinii : Le siège de Corinthe (1826), Moïse et Pharaon (1827)
Giacomo Meyerbeer : Robert le diable (1831)
Giuseppe Verdi : Jérusalem (1847)
Olivier Messiaen : Saint François d'Assise (1983)
Jean-Louis Martinoty (3 œuvres en 2 ans de programmation)
Jean-Baptiste Lully : Atys (1677)
Giuseppe Verdi : Don Carlos (1866/1867)
Jules Massenet : Thaïs (1894)
Pierre Bergé (5 œuvres en 7 ans de programmation)
Christoph Willibald Gluck : Alceste (1776), Iphigénie en Tauride (1779)
Hector Berlioz : Benvenuto Cellini (1838)
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila (1877)
Olivier Messiaen : Saint François d'Assise (1983)
Hugues Gall (7 œuvres en 9 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Hippolyte et Aricie (1733), Les Indes galantes ('1735), Platée (1745), Les Boréades (1764)
Gioacchino Rossinii : Guillaume Tell (1831)
Giuseppe Verdi : Les Vêpres siciliennes (1855)
Francis Poulenc : Dialogues des carmélites (1957 - Scala de Milan en italien, Opéra de Paris en français).
Gerard Mortier (4 œuvres en 5 ans de programmation)
Christoph Willibald Gluck : Iphigénie en Tauride (1779)
Jacques Fromental Halévy : la Juive (1835)
Olivier Messiaen : Saint François d'Assise (1983)
Philippe Boesmans : Yvonne princesse de Bourgogne (2009)
Nicolas Joel (4 œuvres en 6 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Hippolyte et Aricie (1733)
Christoph Willibald Gluck : Alceste (1776)
Charles François Gounod : Faust (1869 - version remaniée de la version 1859 du Théâtre Lyrique)
Jules Massenet : Le Cid (1885)
Stéphane Lissner (6 œuvres en 6 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Les Indes galantes ('1735)
Giacomo Meyerbeer : Les Huguenots (1836)
Hector Berlioz : Benvenuto Cellini (1838)
Giuseppe Verdi : Don Carlos (1866/1867)
Charles François Gounod : Faust (1869 - version remaniée de la version 1859 du Théâtre Lyrique)
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila (1877)
Depuis la période Lefort/Bogianckino/Martinoty, il y a plus de 30 ans, c'est Stéphane Lissner qui a le mieux défendu le répertoire français de l'Opéra (une nouvelle production par an en moyenne).
Reste à savoir si Alexander Neef va rester sur la ligne Stéphane Lissner (1 nouvelle production par an d’œuvres du répertoire de l'Académie), ou bien atteindre le rythme de Massimo Bogianckino ( + de 2 nouvelles productions/an).
Rolf Liebermann (3 œuvres en 7 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Platée (1745)
Charles François Gounod : Faust (1869 - version remaniée de la version 1859 du Théâtre Lyrique)
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila (1877)
Bernard Lefort (4 œuvres en 3 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Dardanus (1739)
Jean-Jacques Rousseau : Le devin du village(1753)
Charles François Gounod : Roméo et Juliette (1888 - version remaniée de la version 1867 du Théâtre Lyrique)
Francis Poulenc : Dialogues des carmélites (1957 - Scala de Milan en italien, Opéra de Paris en français).
Massimo Bogianckino (8 œuvres en 3 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Hippolyte et Aricie (1733)
Christoph Willibald Gluck : Alceste (1776), Iphigénie en Tauride (1779)
Gioacchino Rossinii : Le siège de Corinthe (1826), Moïse et Pharaon (1827)
Giacomo Meyerbeer : Robert le diable (1831)
Giuseppe Verdi : Jérusalem (1847)
Olivier Messiaen : Saint François d'Assise (1983)
Jean-Louis Martinoty (3 œuvres en 2 ans de programmation)
Jean-Baptiste Lully : Atys (1677)
Giuseppe Verdi : Don Carlos (1866/1867)
Jules Massenet : Thaïs (1894)
Pierre Bergé (5 œuvres en 7 ans de programmation)
Christoph Willibald Gluck : Alceste (1776), Iphigénie en Tauride (1779)
Hector Berlioz : Benvenuto Cellini (1838)
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila (1877)
Olivier Messiaen : Saint François d'Assise (1983)
Hugues Gall (7 œuvres en 9 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Hippolyte et Aricie (1733), Les Indes galantes ('1735), Platée (1745), Les Boréades (1764)
Gioacchino Rossinii : Guillaume Tell (1831)
Giuseppe Verdi : Les Vêpres siciliennes (1855)
Francis Poulenc : Dialogues des carmélites (1957 - Scala de Milan en italien, Opéra de Paris en français).
Gerard Mortier (4 œuvres en 5 ans de programmation)
Christoph Willibald Gluck : Iphigénie en Tauride (1779)
Jacques Fromental Halévy : la Juive (1835)
Olivier Messiaen : Saint François d'Assise (1983)
Philippe Boesmans : Yvonne princesse de Bourgogne (2009)
Nicolas Joel (4 œuvres en 6 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Hippolyte et Aricie (1733)
Christoph Willibald Gluck : Alceste (1776)
Charles François Gounod : Faust (1869 - version remaniée de la version 1859 du Théâtre Lyrique)
Jules Massenet : Le Cid (1885)
Stéphane Lissner (6 œuvres en 6 ans de programmation)
Jean-Philippe Rameau : Les Indes galantes ('1735)
Giacomo Meyerbeer : Les Huguenots (1836)
Hector Berlioz : Benvenuto Cellini (1838)
Giuseppe Verdi : Don Carlos (1866/1867)
Charles François Gounod : Faust (1869 - version remaniée de la version 1859 du Théâtre Lyrique)
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila (1877)
Depuis la période Lefort/Bogianckino/Martinoty, il y a plus de 30 ans, c'est Stéphane Lissner qui a le mieux défendu le répertoire français de l'Opéra (une nouvelle production par an en moyenne).
Reste à savoir si Alexander Neef va rester sur la ligne Stéphane Lissner (1 nouvelle production par an d’œuvres du répertoire de l'Académie), ou bien atteindre le rythme de Massimo Bogianckino ( + de 2 nouvelles productions/an).
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"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: Succession de Stéphane Lissner
S'il s'inspire de Bogianckino tant pour le rythme que pour le répertoire que pour les casts et que pour les mises en scène, ce sera parfait!