Succession de Stéphane Lissner
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Succession de Stéphane Lissner
Un article du Monde sur le nouveau ministre de la culture Franck Riester (présent pour la Première de l'Elisir D'Amore hier soir à Bastille).
Il y est fortement question de la succession Lissner, premier dossier pour le nouveau ministre
Extraits :
L’oiseau rare
Rue de Valois, on cherche alors à attraper le seul nom qui fasse un tant soit peu l’unanimité : Serge Dorny. A la tête de l’Opéra de Lyon, dont il a su redorer le blason, il était déjà en balance face à Stéphane Lissner lorsque celui-ci fut nommé. Hélas, Dorny a été nommé à la direction du Bayerische Staatsoper, où il prendra ses fonctions en 2021. « Serge Dorny est un homme de parole. Il a signé avec Munich. Point barre. C’est ce qu’il a répété plusieurs fois aux personnes concernées », tranche Pierre Collet, qui s’occupe de sa communication.
Du coup, on cherche l’oiseau rare : suffisamment jeune pour être éligible (deux mandats semblant nécessaires pour imprimer sa marque) et suffisamment vieux pour bénéficier d’une expérience solide à la tête d’un tel établissement. Un casse-tête. Dominique Meyer, 63 ans, ancien patron du Théâtre des Champs-Elysées et ex-directeur de cabinet de Catherine Tasca au ministère, qui est sur le marché depuis l’annonce de son départ pour 2020 de l’Opéra de Vienne ? Trop vieux. Olivier Mantei, 53 ans, qui a su réveiller à Paris l’Opéra-Comique ? Pas assez d’expérience dans une « grande » maison. Eva Kleinitz, Allemande quadragénaire et francophile qui dirige l’Opéra du Rhin à Strasbourg ? « Trop verte », écartent encore les briscards. « Je suis très honorée de voir mon nom cité dans la presse, mais ma priorité, c’est Strasbourg, commente celle qui fut la première femme à diriger l’association européenne des directeurs d’opéra, Opera Europa. En Allemagne, il y a Berlin, Munich, Francfort… La France est très concentrée sur Paris. »
(...)
"D'’autres noms circulent. On pense à Alexander Neef, qui, entre 2004 et 2008 fut de la garde rapprochée de Gerard Mortier, alors directeur de l’Opéra de Paris. A 44 ans, avec son look à la Don Draper dans Mad Men, il est à la fois directeur général de la Canadian Opera Company, à Toronto, et directeur artistique à l’Opéra de Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Certains n’hésitent pas à avancer des profils beaucoup plus improbables, propres à dynamiter le bel ordonnancement de cette succession : « Un Thomas Ostermeier [le directeur artistique de la Schaubühne de Berlin], lui, apporterait une dimension nouvelle ! »
(...)
La liste des candidats est à la fois inépuisable et stérile, puisque l’Elysée a son candidat. Il se murmure même que l’affaire est déjà pliée. Le futur maître des lieux serait Christophe Ghristi, l’actuel directeur artistique du Théâtre du Capitole de Toulouse. L’éventualité de sa nomination provoque par anticipation des cris d’effroi. « Hallucinant ! Il a pour seul pedigree d’avoir été l’assistant de Nicolas Joel [directeur de l’Opéra de Paris de 2009 à 2014], autant dire le musée à l’opéra ! », s’exaspère l’un. « Vous imaginez, il commence à peine sa première saison au Capitole », renchérit l’autre. Dans le Landerneau lyrique, les dagues sont sanglantes et les hurlements anonymes. « Un scandale ! », s’époumone un troisième.
"Car ce n’est pas tant le manque d’expérience qui est reproché à Christophe Ghristi que le conservatisme. La querelle des anciens et des modernes maintes fois répétée. « C’est un débat qui me navre, s’agace-t-il. Entre l’opéra de demain et celui d’hier, c’est toujours la troisième voie qui est intéressante. Il faut dépasser les clichés. Une programmation est par nature diverse, éclectique et contradictoire. Dans ce monde-là comme dans d’autres, il y a des idéologies, et l’idéologie ne m’intéresse pas. Je suis un homme de terrain. »
"« Une telle maison ne se refuse pas, dit Christophe Ghristi, dont le nom est désormais sur toutes les bouches. Le calendrier est dans les mains du ministère et de l’Elysée. Je comprends qu’ils prennent leur temps pour une telle décision. »
https://abonnes.lemonde.fr/culture/arti ... _3246.html?
Voir aussi l'entretien réalisé par Jeantoulouse :
http://www.odb-opera.com/viewtopic.php?f=21&t=20947
Il y est fortement question de la succession Lissner, premier dossier pour le nouveau ministre
Extraits :
L’oiseau rare
Rue de Valois, on cherche alors à attraper le seul nom qui fasse un tant soit peu l’unanimité : Serge Dorny. A la tête de l’Opéra de Lyon, dont il a su redorer le blason, il était déjà en balance face à Stéphane Lissner lorsque celui-ci fut nommé. Hélas, Dorny a été nommé à la direction du Bayerische Staatsoper, où il prendra ses fonctions en 2021. « Serge Dorny est un homme de parole. Il a signé avec Munich. Point barre. C’est ce qu’il a répété plusieurs fois aux personnes concernées », tranche Pierre Collet, qui s’occupe de sa communication.
Du coup, on cherche l’oiseau rare : suffisamment jeune pour être éligible (deux mandats semblant nécessaires pour imprimer sa marque) et suffisamment vieux pour bénéficier d’une expérience solide à la tête d’un tel établissement. Un casse-tête. Dominique Meyer, 63 ans, ancien patron du Théâtre des Champs-Elysées et ex-directeur de cabinet de Catherine Tasca au ministère, qui est sur le marché depuis l’annonce de son départ pour 2020 de l’Opéra de Vienne ? Trop vieux. Olivier Mantei, 53 ans, qui a su réveiller à Paris l’Opéra-Comique ? Pas assez d’expérience dans une « grande » maison. Eva Kleinitz, Allemande quadragénaire et francophile qui dirige l’Opéra du Rhin à Strasbourg ? « Trop verte », écartent encore les briscards. « Je suis très honorée de voir mon nom cité dans la presse, mais ma priorité, c’est Strasbourg, commente celle qui fut la première femme à diriger l’association européenne des directeurs d’opéra, Opera Europa. En Allemagne, il y a Berlin, Munich, Francfort… La France est très concentrée sur Paris. »
(...)
"D'’autres noms circulent. On pense à Alexander Neef, qui, entre 2004 et 2008 fut de la garde rapprochée de Gerard Mortier, alors directeur de l’Opéra de Paris. A 44 ans, avec son look à la Don Draper dans Mad Men, il est à la fois directeur général de la Canadian Opera Company, à Toronto, et directeur artistique à l’Opéra de Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Certains n’hésitent pas à avancer des profils beaucoup plus improbables, propres à dynamiter le bel ordonnancement de cette succession : « Un Thomas Ostermeier [le directeur artistique de la Schaubühne de Berlin], lui, apporterait une dimension nouvelle ! »
(...)
La liste des candidats est à la fois inépuisable et stérile, puisque l’Elysée a son candidat. Il se murmure même que l’affaire est déjà pliée. Le futur maître des lieux serait Christophe Ghristi, l’actuel directeur artistique du Théâtre du Capitole de Toulouse. L’éventualité de sa nomination provoque par anticipation des cris d’effroi. « Hallucinant ! Il a pour seul pedigree d’avoir été l’assistant de Nicolas Joel [directeur de l’Opéra de Paris de 2009 à 2014], autant dire le musée à l’opéra ! », s’exaspère l’un. « Vous imaginez, il commence à peine sa première saison au Capitole », renchérit l’autre. Dans le Landerneau lyrique, les dagues sont sanglantes et les hurlements anonymes. « Un scandale ! », s’époumone un troisième.
"Car ce n’est pas tant le manque d’expérience qui est reproché à Christophe Ghristi que le conservatisme. La querelle des anciens et des modernes maintes fois répétée. « C’est un débat qui me navre, s’agace-t-il. Entre l’opéra de demain et celui d’hier, c’est toujours la troisième voie qui est intéressante. Il faut dépasser les clichés. Une programmation est par nature diverse, éclectique et contradictoire. Dans ce monde-là comme dans d’autres, il y a des idéologies, et l’idéologie ne m’intéresse pas. Je suis un homme de terrain. »
"« Une telle maison ne se refuse pas, dit Christophe Ghristi, dont le nom est désormais sur toutes les bouches. Le calendrier est dans les mains du ministère et de l’Elysée. Je comprends qu’ils prennent leur temps pour une telle décision. »
https://abonnes.lemonde.fr/culture/arti ... _3246.html?
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Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
Je regarde la liste des metteurs en scène de la saison 2018 / 2019 au Capitole :
Pierre Rambert, Philipp Himmelmann, Emilio Sagi, Michel Fau, Stefano Poda, Nicolas Joel
Il y a bien Peter Sellars et Pierre-André Weitz, mais pour des spectacles itinérants.
Cela suffit à décrire le visage des goûts artistiques de Christophe Ghristi.
Pierre Rambert, Philipp Himmelmann, Emilio Sagi, Michel Fau, Stefano Poda, Nicolas Joel
Il y a bien Peter Sellars et Pierre-André Weitz, mais pour des spectacles itinérants.
Cela suffit à décrire le visage des goûts artistiques de Christophe Ghristi.
http://fomalhaut.over-blog.org/
"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
Dur à avaler en effet !!
Quand je pense que C. Ghristi est partie avec une jolie enveloppe à l'arrivée de Lissner (on parlait à l'époque de 100 ke !) quand ce dernier avait viré l'équipe Joel. Tout ça pour le retrouver quelques années après en Directeur de l'ONP. On rève débout ! Surtout qu'il vient d'être nommé à Toulouse...
Enfin, espérons que cela ne se fasse pas. On a vu ce que sa politique artistique a donné pendant la période Joel
Quand je pense que C. Ghristi est partie avec une jolie enveloppe à l'arrivée de Lissner (on parlait à l'époque de 100 ke !) quand ce dernier avait viré l'équipe Joel. Tout ça pour le retrouver quelques années après en Directeur de l'ONP. On rève débout ! Surtout qu'il vient d'être nommé à Toulouse...
Enfin, espérons que cela ne se fasse pas. On a vu ce que sa politique artistique a donné pendant la période Joel
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Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
N'oubliez pas les chanteurs et en particulier les chanteurs français si souvent malmenés sous Lissner par son directeur de casting. Pour eux l'arrivée d'un Ghristi serait une chance.
Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
Ce qui devrait être au centre de toutes ces discussions cela devrait justement être la politique artistique.
On assiste globalement à une uniformisation et une globalisation de l’opera avec une coupure en 2 camps...les traditionnels académiques et les qui-suivent la mode (qui devient une autre forme d’académisme)...mêmes chanteurs, mêmes metteurs en scène, mêmes spectacles, mêmes œuvres...
Peu d’opera ont une vraie politique artistique...
En France seuls des villes comme dijon, lille ou limoges ou le comique à paris essaient d’avoir une politique inventive et d’ouverture. C’est obligatoire car ils ont peu de moyens et doivent se battre pour être visibles et exister. Le système actuel tourne en tout cas à vide (cf tout l’argent sans doutes dépensé pour les huguenots pour un résultat artistique assez pauvre)...
C’est sûr que ça plaît et rassure les mécènes...mais à part cela...
Enfin, cela ne s’annonce pas très excitant l’avenir à l’onp
On assiste globalement à une uniformisation et une globalisation de l’opera avec une coupure en 2 camps...les traditionnels académiques et les qui-suivent la mode (qui devient une autre forme d’académisme)...mêmes chanteurs, mêmes metteurs en scène, mêmes spectacles, mêmes œuvres...
Peu d’opera ont une vraie politique artistique...
En France seuls des villes comme dijon, lille ou limoges ou le comique à paris essaient d’avoir une politique inventive et d’ouverture. C’est obligatoire car ils ont peu de moyens et doivent se battre pour être visibles et exister. Le système actuel tourne en tout cas à vide (cf tout l’argent sans doutes dépensé pour les huguenots pour un résultat artistique assez pauvre)...
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Enfin, cela ne s’annonce pas très excitant l’avenir à l’onp
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Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
Et les oeuvres jouées? Aucune importance? Moins important que les metteurs en scène?David-Opera a écrit : ↑26 oct. 2018, 09:01Je regarde la liste des metteurs en scène de la saison 2018 / 2019 au Capitole :
Pierre Rambert, Philipp Himmelmann, Emilio Sagi, Michel Fau, Stefano Poda, Nicolas Joel
Il y a bien Peter Sellars et Pierre-André Weitz, mais pour des spectacles itinérants.
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Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
Bien observé AMHA.kirby a écrit : ↑26 oct. 2018, 11:48Ce qui devrait être au centre de toutes ces discussions cela devrait justement être la politique artistique.
On assiste globalement à une uniformisation et une globalisation de l’opera avec une coupure en 2 camps...les traditionnels académiques et les qui-suivent la mode (qui devient une autre forme d’académisme)...mêmes chanteurs, mêmes metteurs en scène, mêmes spectacles, mêmes œuvres...
Peu d’opera ont une vraie politique artistique...
En France seuls des villes comme dijon, lille ou limoges ou le comique à paris essaient d’avoir une politique inventive et d’ouverture. C’est obligatoire car ils ont peu de moyens et doivent se battre pour être visibles et exister. Le système actuel tourne en tout cas à vide (cf tout l’argent sans doutes dépensé pour les huguenots pour un résultat artistique assez pauvre)...
C’est sûr que ça plaît et rassure les mécènes...mais à part cela...
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Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
Pour le répertoire de prédilection de Ghristi, on a vu ce que cela a donné sous Joel. Aucune illusion de ce côté là (d'ailleurs sa saison du Capitole est quasiment un copier-coller de la première saison Joel, en moins bien).xavierscriabine a écrit : ↑26 oct. 2018, 12:11Et les oeuvres jouées? Aucune importance? Moins important que les metteurs en scène?
Mais si les heureux de l'époque Joel et les malheureux de l'époque Lissner sont légions, dans ce cas, Vive Ghristi! Vive l'opéra du XXIe siècle! Vive les belles robes à frou-frou! Et vive le retour de Mireille au Palais Garnier! Vive la vie!
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Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
Ghristi s'occupait de toute la programmation de l'Amphi et on y trouvait des pépites. Tout ça est fini aujourd'hui.
Maintenant je regarde ce qui est joué à Toulouse cette saison:
-Korngold: La ville morte
-Vivier: Kopernikus
-Donizetti: Lucrezia Borgia
-Strauss: Ariane à Naxos
-Dukas: Ariane à Barbe-Bleue
-Hervé: Mamzelle Nitouche
-Massenet: Werther
-Orphée (création, spectacle jeune public)
Alors si ça c'est de l'opéra conservateur, moi je veux bien en voir la transposition à l'ONP avec deux ou trois fois plus de spectacles possibles.
Avoir la meilleure distribution pour la Traviata ou Carmen, avoir les metteurs en scène, ça n'est pas ce qui m'intéresse le plus.
Idem pour le ballet et les concerts, ça n'est pas du tout une programmation pépère.
Maintenant je regarde ce qui est joué à Toulouse cette saison:
-Korngold: La ville morte
-Vivier: Kopernikus
-Donizetti: Lucrezia Borgia
-Strauss: Ariane à Naxos
-Dukas: Ariane à Barbe-Bleue
-Hervé: Mamzelle Nitouche
-Massenet: Werther
-Orphée (création, spectacle jeune public)
Alors si ça c'est de l'opéra conservateur, moi je veux bien en voir la transposition à l'ONP avec deux ou trois fois plus de spectacles possibles.
Avoir la meilleure distribution pour la Traviata ou Carmen, avoir les metteurs en scène, ça n'est pas ce qui m'intéresse le plus.
Idem pour le ballet et les concerts, ça n'est pas du tout une programmation pépère.
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Re: Succession de Lissner : un article du Monde évoque Ghristi
Si! la plupart sont des reprises de productions jouées ailleurs ou bien de spectacles qui circulent (bien regarder les origines des productions).
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