Sans entrer dans la problématique taille et corpulence relativement au caractère de l'interprétation, je voudrais simplement relever une caractéristique physique (au sens propre du terme) militant pour que les basses aient une grande taille (et donc le cas échéant une forte corpulence).
J'utiliserai l'exemple du ballon gonflé qu'on laisse se dégonfler en étirant avec plus ou moins de tension la membrane de l'orifice. Plus on exerce de tension, plus le son est aigü et moins le ballon se dégonfle vite. Si on relâche la tension entre les deux membranes de l'orifice (= les cordes vocales), le son devient plus grave et le ballon se dégonfle rapidement.
D'où la conclusion que je tirerai que, pour émettre un son grave, on consomme beaucoup d'air, et que pour disposer de beaucoup d'air, il faut de longs poumons et que pour avoir de longs poumons, il faut être grand.
Mais comme en toutes choses, la nature connaît des exceptions...
Mais j'ai peut-être perturbé des échanges plus poétiques....
La taille et l'opéra
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Je ne peux pas vraiment dire si cela est vrai ou faux : je dois avouer que j'en sais rien.opera-tic a écrit :Sans entrer dans la problématique taille et corpulence relativement au caractère de l'interprétation, je voudrais simplement relever une caractéristique physique (au sens propre du terme) militant pour que les basses aient une grande taille (et donc le cas échéant une forte corpulence).
J'utiliserai l'exemple du ballon gonflé qu'on laisse se dégonfler en étirant avec plus ou moins de tension la membrane de l'orifice. Plus on exerce de tension, plus le son est aigü et moins le ballon se dégonfle vite. Si on relâche la tension entre les deux membranes de l'orifice (= les cordes vocales), le son devient plus grave et le ballon se dégonfle rapidement.
D'où la conclusion que je tirerai que, pour émettre un son grave, on consomme beaucoup d'air, et que pour disposer de beaucoup d'air, il faut de longs poumons et que pour avoir de longs poumons, il faut être grand.
Mais comme en toutes choses, la nature connaît des exceptions...
Mais j'ai peut-être perturbé des échanges plus poétiques....
Je relève juste que Pavarotti était grand et corpulent, et était un exceptionnel ténor...
Il parait que c'est notamment la longueur de nos cordes vocales qui déterminent notre tessiture. Et cela aussi, c'est de la physique, la même que pour les instruments à corde. Plus les cordes sont courtes, plus on peut monter dans l'aigu. Et inversement.
Ensuite, il y a le timbre, l'aspect sombre ou clair, ou solaire. Qui dépend lui de tout un ensemble de paramètres : taille de la cavité laryngée, corpulence sans doute, résonnateurs, etc. Et aussi "effets" malheureusement, que certains donnent à leur voix pour l'assombrir par exemple...