Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
Instant lyrique Marina Rebeka
Antoine Palloc Piano
Franz Schubert (1797-1828)
Die Forelle
Du bist die Ruh
Grätchen am Spinnrade
Gabriel Fauré (1845-1924)
Le Papillon et la fleur
Après un rêve
Toujours
Charles Gounod (1818-1893)
Faust « Ô Dieu ... ah, je ris … »
Alfrēds Kalniņš (1879-1951)
Brīnos es
Jānis Mediņš (1890-1966)
Ārija
Jānis Ķepītis (1908-1989)
Burve
Richard Wagner (1813-1883)
Tannhäuser - Dich teure Halle
Sergueï Rachmaninov (1873-1943)
Ne poj krasavica
Siren
Vesennie vody
Quelques minutes après avoir appris l’incendie de Notre-Dame, nous avons assisté à un très beau récital d’une remarquable soprano, dotée d’une jolie voix et d’une remarquable projection. En outre, le programme était fort bien construit.
Nous commençons par les lieder célébrissimes de Schubert Die Forelle, Du bist die Ruh et Grätchen am Spinnrade, qui sont l’occasion pour Marina Rebeka de démontrer ses possibilités de nuances et d’articulation, mais la soprano reste sur une certaine réserve, et l’interprétation pourrait être plus marquée. Les mélodies de Fauré qui suivent montrent quelques difficultés avec la langue française courageusement affrontées, et demanderaient davantage de nuances et de retenue. La mélodie française est un genre très particulier…
Un des airs les plus connus du répertoire, l’Air des bijoux, du Faust du Gounod, voit enfin la soprano parfaitement à son affaire : notes tenues forte, demi-teintes, nuances, et, cette fois, une interprétation parfaite, nous voyons vraiment la jeune fille heureuse de s’admirer et de se trouver si belle !
Changement complet de répertoire avec trois mélodies de compositeurs lettons, qui nécessitent de la vaillance, et Marina Rebeka se révèle toute à son affaire dans ce répertoire, évidemment, avec des forte impressionnants. De même pour le fameux air de Tannhäuser Dich teure Halle, et les mélodies de Rachmaninov, qui entraînent l’enthousiasme du public.
Public qui aura alors la joie d’entendre une Marina Rebeka complètement libérée dans les deux bis qui termineront la soirée : le Boléro des Vêpres Siciliennes et Je veux vivre dans ce rêve de Romeo et Juliette, accompagnée toujours par l’excellent Antoine Palloc, auquel Ivan Cassar (surprise !) est venu se joindre pour un accompagnement endiablé, le piano à quatre mains sonnant presque comme un orchestre !
Jean Yves Courtiau
Antoine Palloc Piano
Franz Schubert (1797-1828)
Die Forelle
Du bist die Ruh
Grätchen am Spinnrade
Gabriel Fauré (1845-1924)
Le Papillon et la fleur
Après un rêve
Toujours
Charles Gounod (1818-1893)
Faust « Ô Dieu ... ah, je ris … »
Alfrēds Kalniņš (1879-1951)
Brīnos es
Jānis Mediņš (1890-1966)
Ārija
Jānis Ķepītis (1908-1989)
Burve
Richard Wagner (1813-1883)
Tannhäuser - Dich teure Halle
Sergueï Rachmaninov (1873-1943)
Ne poj krasavica
Siren
Vesennie vody
Quelques minutes après avoir appris l’incendie de Notre-Dame, nous avons assisté à un très beau récital d’une remarquable soprano, dotée d’une jolie voix et d’une remarquable projection. En outre, le programme était fort bien construit.
Nous commençons par les lieder célébrissimes de Schubert Die Forelle, Du bist die Ruh et Grätchen am Spinnrade, qui sont l’occasion pour Marina Rebeka de démontrer ses possibilités de nuances et d’articulation, mais la soprano reste sur une certaine réserve, et l’interprétation pourrait être plus marquée. Les mélodies de Fauré qui suivent montrent quelques difficultés avec la langue française courageusement affrontées, et demanderaient davantage de nuances et de retenue. La mélodie française est un genre très particulier…
Un des airs les plus connus du répertoire, l’Air des bijoux, du Faust du Gounod, voit enfin la soprano parfaitement à son affaire : notes tenues forte, demi-teintes, nuances, et, cette fois, une interprétation parfaite, nous voyons vraiment la jeune fille heureuse de s’admirer et de se trouver si belle !
Changement complet de répertoire avec trois mélodies de compositeurs lettons, qui nécessitent de la vaillance, et Marina Rebeka se révèle toute à son affaire dans ce répertoire, évidemment, avec des forte impressionnants. De même pour le fameux air de Tannhäuser Dich teure Halle, et les mélodies de Rachmaninov, qui entraînent l’enthousiasme du public.
Public qui aura alors la joie d’entendre une Marina Rebeka complètement libérée dans les deux bis qui termineront la soirée : le Boléro des Vêpres Siciliennes et Je veux vivre dans ce rêve de Romeo et Juliette, accompagnée toujours par l’excellent Antoine Palloc, auquel Ivan Cassar (surprise !) est venu se joindre pour un accompagnement endiablé, le piano à quatre mains sonnant presque comme un orchestre !
Jean Yves Courtiau
la mélodie est immorale
Nietzsche
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Re: Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
Ad-mi-ra-ble en tout point! Et quelle générosité : Marguerite, Élisabeth (Tannhauser), Juliette, Vespri! Des mélodies lettones rares... Un public estomaqué d’entendre enfin une grande voix en ces lieux. Merci aux opéras parisiens de continuer à l’ignorer, nous irons à Salzbourg, à Toulouse...
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Re: Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
8 Violetta à Bastille en 2018.titoschipa a écrit : ↑16 avr. 2019, 21:01Ad-mi-ra-ble en tout point! Et quelle générosité : Marguerite, Élisabeth (Tannhauser), Juliette, Vespri! Des mélodies lettones rares... Un public estomaqué d’entendre enfin une grande voix en ces lieux. Merci aux opéras parisiens de continuer à l’ignorer, nous irons à Salzbourg, à Toulouse...
(sans grand intérêt AMHA mais chacun ses goûts)
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
Elle remplaçait quelqu’un en 2018, non?
Re: Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
En fait, Netrebko devait faire 3 dates sur les huit prévues. Comme Netrebko a annulé, elle a fait finalement toutes les dates.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
Ma critique en tête de ce fil...
la mélodie est immorale
Nietzsche
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Re: Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
Florian Sempey n'est pas une grande voix ?titoschipa a écrit : ↑16 avr. 2019, 21:01Ad-mi-ra-ble en tout point! Et quelle générosité : Marguerite, Élisabeth (Tannhauser), Juliette, Vespri! Des mélodies lettones rares... Un public estomaqué d’entendre enfin une grande voix en ces lieux. Merci aux opéras parisiens de continuer à l’ignorer, nous irons à Salzbourg, à Toulouse...
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Re: Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
Benjamin Bernheim y est passé deux fois également et bien d'autres "grandes voix" d'ailleursOylandoy a écrit : ↑17 avr. 2019, 17:13Florian Sempey n'est pas une grande voix ?titoschipa a écrit : ↑16 avr. 2019, 21:01Ad-mi-ra-ble en tout point! Et quelle générosité : Marguerite, Élisabeth (Tannhauser), Juliette, Vespri! Des mélodies lettones rares... Un public estomaqué d’entendre enfin une grande voix en ces lieux. Merci aux opéras parisiens de continuer à l’ignorer, nous irons à Salzbourg, à Toulouse...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Récital Marina Rebeka - Eléphant Paname - 15/04/2019
oui, notamment parmi les grands formats, Sophie Koch et Alexandre Duhamel. Mais l'Elephant a reçu aussi A. Massis, P. Ciofi, K. Deshayes, JF Borras, N. Dessay, AC Gillet, J. Devos, A. Extremo, E. Dreisig, etcHELENE ADAM a écrit : ↑17 avr. 2019, 22:22Benjamin Bernheim y est passé deux fois également et bien d'autres "grandes voix" d'ailleursOylandoy a écrit : ↑17 avr. 2019, 17:13Florian Sempey n'est pas une grande voix ?titoschipa a écrit : ↑16 avr. 2019, 21:01Ad-mi-ra-ble en tout point! Et quelle générosité : Marguerite, Élisabeth (Tannhauser), Juliette, Vespri! Des mélodies lettones rares... Un public estomaqué d’entendre enfin une grande voix en ces lieux. Merci aux opéras parisiens de continuer à l’ignorer, nous irons à Salzbourg, à Toulouse...
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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