Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

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Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par HELENE ADAM » 16 mai 2018, 10:48

L'Heure espagnole

Opéra en un acte

Musique Maurice Ravel
Livret Franc- Nohain
En langue française

Direction musicale : Maxime Pascal
Mise en scène : Laurent Pelly

Concepcion :
Clémentine Margaine 17 > 27 mai, 12, 14 juin
Michèle Losier 30 mai, 2, 8, 17 juin
Gonzalve : Stanislas de Barbeyrac
Torquemada : Philippe Talbot
Ramiro :
Jean-Luc Ballestra 17 mai > 2 juin
Thomas Dolié 8 > 17 juin
Don Inigo Gomez : Nicolas Courjal

Décors Florence Evrard et Caroline Ginet
Lumières : Joël Adam


Gianni Schicchi

Opéra en un acte
Musique Giacomo Puccini
Livret : Giovacchino Forzano
En langue italienne

Gianni Schicchi
Artur Ruciński 17, 19, 22, 27, 30 mai et les 2, 8 juin
Carlo Lepore 12, 14, 17 juin
Lauretta : Elsa Dreisig
Zita : Rebecca De Pont Davies
Rinuccio :
Vittorio Grigolo 17, 19, 27, 30 mai ; 2, 8, 12, 14, 17 juin
Frédéric Antoun 22 mai
Gherardo : Philippe Talbot
Nella : Emmanuelle de Negri
Betto : Nicolas Courjal
Simone : Maurizio Muraro
Marco : Jean-Luc Ballestra
La ciesa : Isabelle Druet
Maître Spinelloccio : Pietro Di Bianco
Amantio di Nicolao : Tomasz Kumiega
Pinellino : Mateusz Hoedt
Guccio : Piotr Kumon

Décors Florence Evrard et Caroline Ginet
Lumières : Joël Adam

Orchestre de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris
Coproduction avec le Seiji Ozawa Opera Project

Première le 17 mai pour cette reprise de la mise en scène de Laurent Pelly créée à Bastille en 2004.
On peut voir sur le site de l'ONP deux extraits vidéo du spectacle de cette époque, l'Heure Espagnole avec le regretté Franck Ferrari et Gianni Schicchi avec Patrizia Ciofi et Roberto Sacca.

Vittorio Grigolo, Clémentine Margaine, Stanislas de Barbeyrac, Elsa Dreisig, Philippe Talbot, Nicolas Courjal, belle brochette d'artistes pour cette reprise qui peine pourtant à faire le plein....(mais c'est le cas de tous les spectacles programmés d'ici juillet à l'ONP).
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par HELENE ADAM » 16 mai 2018, 11:09

Offre promotionnelle du mercredi 16 mai

Une place achetée, une place offerte, soit une réduction de 50%, pour l'opéra L’Heure espagnole/Gianni Schicchi à l'Opéra Bastille les 17, 19 et 27 en catégories optima, 1, 3 et 4.
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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par paco » 16 mai 2018, 13:49

Affiche presque idéale pour ce diptyque (même le chef est un des plus talentueux de la nouvelle génération), jusqu'à ce que je réalise que c'est à Bastille, pour une production conçue pour Garnier et deux oeuvres où la complicité "de proximité" avec le public est essentielle... Quel dommage, snif. :cry: (du coup j'ai renoncé à prendre une place). Je ne m'explique pas une telle aberration, d'autant que ce n'est pas le genre d'opéras qui ameute les foules, la preuve étant qu'ils sont obligés de brader au dernier moment.

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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par paco » 16 mai 2018, 13:52

HELENE ADAM a écrit :
16 mai 2018, 10:48
créée à Bastille en 2004.
non, Garnier

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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par PlacidoCarrerotti » 16 mai 2018, 15:06

paco a écrit :
16 mai 2018, 13:49
Affiche presque idéale pour ce diptyque (même le chef est un des plus talentueux de la nouvelle génération), jusqu'à ce que je réalise que c'est à Bastille, pour une production conçue pour Garnier et deux oeuvres où la complicité "de proximité" avec le public est essentielle... Quel dommage, snif. :cry: (du coup j'ai renoncé à prendre une place). Je ne m'explique pas une telle aberration, d'autant que ce n'est pas le genre d'opéras qui ameute les foules, la preuve étant qu'ils sont obligés de brader au dernier moment.
Je trouve au contraire ce diptyque boiteux : les deux ouvrages sont d'ambiance très différentes et ne s'adressent pas d'emblée aux mêmes publics.
Mais quand on cherche à faire des économies en ne montant pas le Trittico en entier...
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).

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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par paco » 16 mai 2018, 22:02

PlacidoCarrerotti a écrit :
16 mai 2018, 15:06
paco a écrit :
16 mai 2018, 13:49
Affiche presque idéale pour ce diptyque (même le chef est un des plus talentueux de la nouvelle génération), jusqu'à ce que je réalise que c'est à Bastille, pour une production conçue pour Garnier et deux oeuvres où la complicité "de proximité" avec le public est essentielle... Quel dommage, snif. :cry: (du coup j'ai renoncé à prendre une place). Je ne m'explique pas une telle aberration, d'autant que ce n'est pas le genre d'opéras qui ameute les foules, la preuve étant qu'ils sont obligés de brader au dernier moment.
Je trouve au contraire ce diptyque boiteux : les deux ouvrages sont d'ambiance très différentes et ne s'adressent pas d'emblée aux mêmes publics.
Mais quand on cherche à faire des économies en ne montant pas le Trittico en entier...
Quand je dis "affiche idéale", je fais allusion à la distribution et au chef, pas au choix d'associer ces deux opéras ;-) (je partage ton point de vue).
Ceci étant, toute aussi idéale que soit cette affiche, pour rien au Monde je n'irai voir l'Heure espagnole dans un immense vaisseau comme Bastille, quelle idiotie que de programmer cette oeuvre dans cette salle !

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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par HELENE ADAM » 17 mai 2018, 21:30

Bon c'est sûr que ce n'est pas l'intimité de Garnier mais Pelly a bien replacé ses décors et sa mise en scène sur le plateau de Bastille et du 25ème rang, c'était tout à fait plaisant et adapté.
Je ne reprends pas les critiques sur le fait d'associer ces deux opéras sans aucun lien à part le fait qu'on rit beaucoup (choix qui a été fait en 2004...), et qui frustre du fait de ne pas voir le Trittico de Puccini avec son originalité musicale et thématique, cela n'a pas changé évidemment...
Mais la soirée était vraiment plaisante du fait d'une distribution jeune, aux trois-quart française, très prometteuse (ah Ballestro, Barbeyrac et Margaine dans l'heure espagnole !), jouant avec légèreté et aplomb ces deux comédies, chantant magnifiquement (même si la classe de Grigolo les surpasse en technique malgré le côté court du rôle), et agréables à voir.
Chef super (le jeune Maxime Pascal), à suivre absolument, il valorise la belle orchestration de Ravel comme les couleurs de Puccini.
Le couple Dreisig-Grigolo est sacrément photogénique et vous fait fondre sur place..très belle prestation des deux tourtereaux...bref, beaucoup de très bonnes choses pour s'amuser une soirée de deux fois une petite heure....

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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par MariaStuarda » 17 mai 2018, 22:34

Merveilleuse soirée à l’opéra Bastille ! 2 petits bijoux. Des distributions épatantes et les mises en scène de Laurent Pelly qui collent parfaitement à ces deux farces. Une heure espagnole menée à la baguette par une Clémentine Margaine déchaînée et un Gianni Schicchi parfait avec un Grigolo à la voix d’or. Bonheur bonheur ...

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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par paco » 17 mai 2018, 23:50

Allons bon, vous allez finir par me convaincre d'y aller quand même... ;-)

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Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018

Message par HELENE ADAM » 18 mai 2018, 06:48

paco a écrit :
17 mai 2018, 23:50
Allons bon, vous allez finir par me convaincre d'y aller quand même... ;-)
Vas-y ! :D
La brochette de chanteurs est exceptionnelle ! Et c'est très très enjoué mais je crois qu'il ne faut être trop loin de la scène quand même pour en saisir tous les détails qui sont désopilants dans l'Heure Espagnole et, dans Gianni Schicchi, remplis d'un humour du style de son Elisir d'amore d'ailleurs auquel on pense souvent surtout avec la présence de Grigolo.
J'ai été très surprise de découvrir Stanislas de Barbeyrac dans un rôle comique absolument irrésistible en Gonzalve, patt' d'éph' orange, faux poète snob, qui chante aussi bien qu'il joue. Même surprise pour Clémentine Margaine que j'avais surtout vue dans des rôles dramatiques (Carmen et Fidès). Ces deux-là nous donnent un sacré festival (et ce sont deux chanteurs que j'aime beaucoup) mais la totale surprise (je crois que je ne l'avais jamais entendu autrement que l'an dernier en Morales dans Carmen), c'est Jean-Luc Ballestra, incroyablement vrai et sobrement drôle en muletier déménageur, l'un des personnages les plus décalés de ce micro opéra comique. (il campe aussi Marco dans Gianni Schicchi).
Dans Gianni Schicchi aussi, la bonne entente des chanteurs est remarquable même si, incontestablement, Vittorio Grigolo confirme qu'on n'est jamais star par hasard dans ce métier : sa technique, son superbe timbre, ses capacités à colorer son chant et à multiplier les nuances dans un rôle pourtant assez anecdotique est un vrai plaisir des yeux et des oreilles. Il entraine assez facilement les autres, tous talentueux, dans son habituelle frénésie, là parfaitement adéquate et on ne peut que se féliciter de ce choix de l'avoir invité en guest star de luxe en quelque sorte.
Contrairement à ce qui est parfois sa réputation, le ténor italien sait parfaitement se fondre dans la foule des membres de cette famille rapace et trompée, en amoureux innocent et qui sera récompensé. Mais sa Lauretta est formidable aussi. Elle a évidemment le physique du rôle, son jeu est précis, primesautier et délicieux et la voix est désormais très assurée. Cette Elsa Dreisig ne semble nullement impressionnée de partager le rôle glamour avec une superstar Bogoss, et leur entente était parfaite. Artur Ruciński s'en sort très bien dans un truculent Gianni Schicchi, très drôle et assez différent du dernier que j'avais entendu dans ce rôle (Maestri).
En français comme en italien, la diction de nos artistes est d'une précision et d'une élégance de rêve.
Et puis il y a Maxime Pascal et sa palette précise, sa direction nerveuse et efficace et sa manière de faire sonner l'orchestre qui le rend lumineux.
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