Jeanne Moreau
Jeanne Moreau
Magnifique article dans le Newyorker, bien meilleur que tout ce qu'on lit ici ou là ce soir.
http://www.newyorker.com/culture/cultur ... h-new-wave
Bernard
" Her death marks not just the end of an era but of the idea of an era."
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Bernard
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Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Jeanne Moreau
Bien franchement, j’ai une grande admiration pour elle dans ses rôles des années 60-70. Elle collait bien à la nouvelle vague (Mon préféré, LA MARIEE ETAIT EN NOIR).
Mais par la suite elle est devenue une espèce de monument vivant et quand on a commencé à construire des films autour d’elle il y a eu des hauts et des bas.
Il fallait oser casser le mythe et lui imposer des choix qui ne soient pas les siens, comme a fait Mocky dans LE MIRACULE, et c’était magique. Si c’était le jeu des copinages comme dans LES ROIS MAUDITS en la laissant faire son numéro, c’était plantage assuré.
Et une curiosité; ZAIDE, UN PETIT AIR DE VENGEANCE. Elle y joue une cantatrice à la retraite depuis peu. Pour les flashback permettant d'entendre sa voix, Josée Dayan avait choisi une soprano chantant Zaide de Mozart. Avec la voix de Moreau Elektra ou Ortrud auraient mieux convenu.
Mais par la suite elle est devenue une espèce de monument vivant et quand on a commencé à construire des films autour d’elle il y a eu des hauts et des bas.
Il fallait oser casser le mythe et lui imposer des choix qui ne soient pas les siens, comme a fait Mocky dans LE MIRACULE, et c’était magique. Si c’était le jeu des copinages comme dans LES ROIS MAUDITS en la laissant faire son numéro, c’était plantage assuré.
Et une curiosité; ZAIDE, UN PETIT AIR DE VENGEANCE. Elle y joue une cantatrice à la retraite depuis peu. Pour les flashback permettant d'entendre sa voix, Josée Dayan avait choisi une soprano chantant Zaide de Mozart. Avec la voix de Moreau Elektra ou Ortrud auraient mieux convenu.
Re: Jeanne Moreau
Il faut dire que dans les Rois Maudits, passer après Hélène Duc, c'était tout simplement impossible. Donc il ne restait plus à Moreau qu'à faire du Moreau.
C'est une de mes actrices françaises favorites, avec quelque chose de Bette Davis, auquel j'ai toujours été très sensible. Une styliste hors pair et un charisme incroyable. Je crois que plus que celle de Morgan ou Darrieux etc. elle a pris la suite de Simone Signoret. Des personnalités cinématographiques si écrasantes qu'on avait parfois l'impression qu'elles oubliaient de jouer ou de moins du composer. Comme si les émotions du personnage étaient les leurs.
C'est une de mes actrices françaises favorites, avec quelque chose de Bette Davis, auquel j'ai toujours été très sensible. Une styliste hors pair et un charisme incroyable. Je crois que plus que celle de Morgan ou Darrieux etc. elle a pris la suite de Simone Signoret. Des personnalités cinématographiques si écrasantes qu'on avait parfois l'impression qu'elles oubliaient de jouer ou de moins du composer. Comme si les émotions du personnage étaient les leurs.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Jeanne Moreau
Il y a d'immenses films avant 60 et après 70.
Et les feuilletons télé c'est pas du cinéma.
Faire tout un laïus sur l'anecdotique cathodique c'est très réducteur pour saluer la disparition de Moreau.
J'invite plutôt à lire l'article très intelligent des cinéphiles new-yorkais, qui comme d'habitude savent reconnaître le talent, voire l'époque là où ils sont. (faut dire qu'ils ne regardent pas la télé française)
Bernard
Et les feuilletons télé c'est pas du cinéma.
Faire tout un laïus sur l'anecdotique cathodique c'est très réducteur pour saluer la disparition de Moreau.
J'invite plutôt à lire l'article très intelligent des cinéphiles new-yorkais, qui comme d'habitude savent reconnaître le talent, voire l'époque là où ils sont. (faut dire qu'ils ne regardent pas la télé française)
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Jeanne Moreau
C'était juste parce que ça avait un rapport avec l'opéra.
Re: Jeanne Moreau
On évoque ici l'actrice à travers tous les aspects de sa carrière, et si une prestation dans de l'"anecdotique cathodique" a marqué (en bien ou en mal) l'esprit d'un internaute, je ne vois pas pour quelle raison (pour faire plus culturel ?) on n'en parlerait pas. Nous ne sommes pas des cinéphiles new-yorkais. Et ce n'est pas comme si on avait réduit l'actrice à cet unique rôle . De toute façon, vu sa carrière, l'évoquer à travers un ou deux titres seulement (quelqu'en soit le style), c'est réducteur. Jeanne Moreau n'était pas qu'une actrice pour "cinéphiles sachant reconnaître le talent". Franchement, sans tomber dans l'excès inverse (genre "tout se vaut"), ce genre de hiérarchisation est agaçant, voire méprisant envers ceux qui osent citer quelque chose de pas "cinéphiliquement correct" pour parler de l'actrice.quetzal a écrit : ↑31 juil. 2017, 20:47Il y a d'immenses films avant 60 et après 70.
Et les feuilletons télé c'est pas du cinéma.
Faire tout un laïus sur l'anecdotique cathodique c'est très réducteur pour saluer la disparition de Moreau.
J'invite plutôt à lire l'article très intelligent des cinéphiles new-yorkais, qui comme d'habitude savent reconnaître le talent, voire l'époque là où ils sont. (faut dire qu'ils ne regardent pas la télé française)
Bernard
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Jeanne Moreau
Un film policier, loin d'être chef d'oeuvre, mais sauvé par sa distribution; Dortoir des grandes (1953).
Jean Marais en inspecteur dépassé par les évènements, Denise Grey en directrice d'école pour jeunes filles aisées, Jeanne Moreau en serveuse de restaurant bien délurée, Noël Roquevert en propriétaire de l'hôtel, Louis de Funes en photographe professionnel un peu trop intéressé par les jeunes filles, Françoise Arnoul et Dany Carrel en jeunes pestes.
Sans prétention mais excellent moment garanti.
Jean Marais en inspecteur dépassé par les évènements, Denise Grey en directrice d'école pour jeunes filles aisées, Jeanne Moreau en serveuse de restaurant bien délurée, Noël Roquevert en propriétaire de l'hôtel, Louis de Funes en photographe professionnel un peu trop intéressé par les jeunes filles, Françoise Arnoul et Dany Carrel en jeunes pestes.
Sans prétention mais excellent moment garanti.
Re: Jeanne Moreau
Ah! Noël Roquevert . Magnifique second rôle.
Ce soir mardi, sur Arte "Ascenseur pour l'échafaud." Louis Malle 58. Avec Jeanne Moreau bien sûr et Maurice Ronet.
Ce soir mardi, sur Arte "Ascenseur pour l'échafaud." Louis Malle 58. Avec Jeanne Moreau bien sûr et Maurice Ronet.
Re: Jeanne Moreau
tout à fait d'accord avec Micaëla. Jeanne Moreau a tourné dans près de 150 films, a beaucoup joué au théâtre (chez Vilar, à la Comédie Française, la servante Zerline selon Grüber ...) et pour la télévision, a été chanteuse, metteur en scène peu inspirée d'un Attila de Verdi (avec Josée Dayan), une icône française, etcmicaela a écrit : ↑31 juil. 2017, 23:08On évoque ici actrice à travers tous les aspects de sa carrière, et si une prestation dans de l'"anecdotique cathodique" a marqué (en bien ou en mal) l'esprit d'un internaute, je ne vois pas pour quelle raison (pour faire plus culturel ?) on n'en parlerait pas. Nous ne sommes pas des cinéphiles new-yorkais. Et ce n'est pas comme si on avait réduit l'actrice à cet unique rôle . De toute façon, vu sa carrière, l'évoquer à travers un ou deux titres seulement (quelqu'en soit le style), c'est réducteur. Jeanne Moreau n'était pas qu'une actrice pour "cinéphiles sachant reconnaître le talent". Franchement, sans tomber dans l'excès inverse (genre "tout se vaut"), ce genre de hiérarchisation est agaçant, voire méprisant envers ceux qui osent citer quelque chose de pas "cinéphiliquement correct" pour parler de l'actrice.quetzal a écrit : ↑31 juil. 2017, 20:47Il y a d'immenses films avant 60 et après 70.
Et les feuilletons télé c'est pas du cinéma.
Faire tout un laïus sur l'anecdotique cathodique c'est très réducteur pour saluer la disparition de Moreau.
J'invite plutôt à lire l'article très intelligent des cinéphiles new-yorkais, qui comme d'habitude savent reconnaître le talent, voire l'époque là où ils sont. (faut dire qu'ils ne regardent pas la télé française)
Bernard
Personne, pas même un journaliste américain, ne peut rendre compte de l’immensité de sa carrière de 70 ans.
Ah Bernard ! Je ne connais personne chez qui l’américanophilie est poussée à ce point. Pas même dans le milieu du BB
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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