I Capuleti e i Montecchi - Frizza/Boussard - SFO - 10/2012

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Bernard C
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I Capuleti e i Montecchi - Frizza/Boussard - SFO - 10/2012

Message par Bernard C » 09 oct. 2012, 20:26

War Memorial House Représentation du 19 octobre 2012


Chef : Riccardo Frizza
Mise en scène : Vincent Boussard
Décors : Vincent Lemaire
Costumes: Christian Lacroix

Giuletta : Nicole Cabell
Romeo : Joyce DiDonato
Tybaldo : Saimir Pirgu
Lorenzo : Ao Li
Capellio :Eric Owens

Co-production : Bavarian State Opera

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Message par Christopher » 09 oct. 2012, 20:27

sur les photos vu sur Munich, cette production n'est pas très jolie

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Re: Bellini-I Capuleti-Frizza/Boussart-San Francisco-10/12

Message par victorc » 09 oct. 2012, 20:29

quetzal a écrit :War Memorial House Représentation du 19 octobre 2012


Chef : Riccardo Frizza
Mise en scène : Vincent Boussard
Décors : Vincent Lemaire
Costumes: Christian Lacroix

Giuletta : Nicole Cabell
Romeo : Joyce DiDonato
Tybaldo : Saimir Pirgu
Lorenzo : Ao Li
Capellio :Eric Owens

Co-production : Bavarian State Opera
Belle distribution ! J'aurais été curieux d'entendre Pirgu dans Bellini... C'est un ténor que j'adore, tout particulièrement dans Mozart.

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Re: Bellini-I Capuleti-Frizza/Boussart-San Francisco-10/12

Message par Bernard C » 15 oct. 2012, 22:42

quetzal a écrit :War Memorial House Représentation du 19 octobre 2012


Chef : Riccardo Frizza
Mise en scène : Vincent Boussard
Décors : Vincent Lemaire
Costumes: Christian Lacroix

Giuletta : Nicole Cabell
Romeo : Joyce DiDonato
Tybaldo : Saimir Pirgu
Lorenzo : Ao Li
Capellio :Eric Owens

Co-production : Bavarian State Opera
un extrait de 3 minutes qui montre Joyce avec Nicole Cabell

http://www.youtube.com/watch?v=Nkn-BQns ... ata_player
(plein écran conseillé ,HD )
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Message par Bernard C » 20 oct. 2012, 09:22

Un belcanto à son apogée

une mise en scène symboliste ,très belle ,très froide .

Decors minimalistes ,des pans de mur , une sculpture façon marbre à la Bernin figurant un Roméo christique sur l'épaule
duquel se love Juliette ,le groupe enlacé et crucifié comme dans une ascension céleste .
Juliette au I grimpe sur un lavabo blanc et dans un acrobatique et vertigineux équilibre sur une jambe , chante son grand air :"eccomi in lieta vesta ..."

Je ne vous raconterai pas tout ce spectacle .Si beauté des formes et notamment splendeur des costumes de Christian Lacroix il y a ,nulle émotion ne se dégage de cette représentation .Il faut rappeler que l'oeuvre de Bellini ne doit rien à Shakespeare ,et que sa rapide confection ne le porte pas à une écriture très subtile .

Autre scène vertigineuse , encore Juliette sur le bord d'une façon de précipice qui dans un numero de funambule (ou de somnambule ) va attaquer et tenir toute la scène 1 du II !

Tout cela est intelligent ,élégamment fait , mais tue encore un peu plus la faible force dramatique de ce livret .

Reste quoi ? LE BEAU CHANT

Et pour cela ça "tombe " bien : on va assister à probablement une des meilleures distributions réunie depuis ....houla !

Tout d'abord la Juliette de Nicole Cabell : le belcanto qu'on croyait presque disparu : pureté de la ligne , timbre de miel et de lumière ,couleurs , somptuosite de la technique et facilité des aigus . Immense !
Face à elle le Roméo de Joyce DiDonato ,toujours aussi incomparable aujourd'hui dans ce registre virtuose de mezzo et sa présence scénique si juste .

Le duo (vous trouverez que je suis superlatif ,pourtant je ne rapporte que mon expérience ) , et bien ce duo du final I 2
restera gravé comme l'égal du couple Horne-Caballe des grandes heures .

standing ovation dans la salle du War Mémorial House .

Pour compléter le quintette de rêve (et notamment "oh notte ,raddensa le tenebre in cielo ") l'admirable Saimir Pirgu
qui de rôle en rôle se révèle le grand ténor belcantiste du moment : clarté , nuances , phrase , beauté des aigus , timbre chaud , vocalises impeccables .Mais à côté notons la présence imposante d'Eric Owens et la révélation en Lorenzo du baryton chinois né à Dezhou Ao Li au timbre profond , à la prononciation remarquable .

Un énorme événement vocal (encore ! Après Goerne dans Barbe Bleue et Stemme dans Isolde ;-) ) ,plus exceptionnel encore si l'on retient la difficulté de réunir un tel ensemble d'excellence sur une scène .


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Re: I Capuleti e i Montecchi - Frizza/Boussart - SFO - 10/2

Message par Bernard C » 25 avr. 2015, 21:17

Tombé par hasard ce soir : En ce moment retransmission de cette admirable représentation à la TV sur

CLASSICA

à ne pas manquer

( vérifier le cas échéant d'autres passages .)

Bernard
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Re:

Message par paco » 25 avr. 2015, 22:35

quetzal a écrit :l'admirable Saimir Pirgu
qui de rôle en rôle se révèle le grand ténor belcantiste du moment : clarté , nuances , phrase , beauté des aigus , timbre chaud , vocalises impeccables
C'est amusant de ressortir ce fil et de voir, 3 ans après, "des ans l'irréparable outrage" pour certains jeunes espoirs d'un instant: j'ai entendu Saimir Pirgu en septembre dernier en Duc de Mantoue au ROH: un hurlement perpétuel du début à la fin, au point de frôler l'incident sur l'aigu de la Donna è mobile. Encore un qui se dégrade à la vitesse grand V... :cry:

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Re: Re:

Message par Bernard C » 26 avr. 2015, 09:19

paco a écrit :
quetzal a écrit :l'admirable Saimir Pirgu
qui de rôle en rôle se révèle le grand ténor belcantiste du moment : clarté , nuances , phrase , beauté des aigus , timbre chaud , vocalises impeccables
C'est amusant de ressortir ce fil et de voir, 3 ans après, "des ans l'irréparable outrage" pour certains jeunes espoirs d'un instant: j'ai entendu Saimir Pirgu en septembre dernier en Duc de Mantoue au ROH: un hurlement perpétuel du début à la fin, au point de frôler l'incident sur l'aigu de la Donna è mobile. Encore un qui se dégrade à la vitesse grand V... :cry:
Oui cher Paco , j'écrivais aussi ça l'an dernier au SFO :
http://www.odb-opera.com/viewtopic.php?p=228710#p228710

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