futurologie: a propos de la musique
futurologie: a propos de la musique
que sera l'expression musicale dans le futur??
dans l'episode III de star wars, que certains ont du voir, figure une scene "au spectacle": drole d'amphitheatre avec au centre une sphere où évoluent des "choses" avec une musique des plus bizarres (pour moi). De même dans le "cinquieme élément" on voyait une "drôle" de cantatrice faire son tour de chant (tout aussi bizarre). Bon, ça c'est la vue d'esprit des auteurs. Quand on assiste actuellement à de tout aussi "drôle" (au sens non-conventionnels) spectacles mis en scène par la "fura dels baus" par exemple, est-ce que l'on est sur la voie d'une evolution de l'expression musicale en general vers de "drôles" de choses ????
comment pensez vous que dans 100 ans sera l'opéra d'alors?? donnera-t'on toujours des spectacles conventionnels ou auront-ils disparus. Comme ont disparues les "musiques savantes" au profit du romantisme (par exemple...) ?????
dans l'episode III de star wars, que certains ont du voir, figure une scene "au spectacle": drole d'amphitheatre avec au centre une sphere où évoluent des "choses" avec une musique des plus bizarres (pour moi). De même dans le "cinquieme élément" on voyait une "drôle" de cantatrice faire son tour de chant (tout aussi bizarre). Bon, ça c'est la vue d'esprit des auteurs. Quand on assiste actuellement à de tout aussi "drôle" (au sens non-conventionnels) spectacles mis en scène par la "fura dels baus" par exemple, est-ce que l'on est sur la voie d'une evolution de l'expression musicale en general vers de "drôles" de choses ????
comment pensez vous que dans 100 ans sera l'opéra d'alors?? donnera-t'on toujours des spectacles conventionnels ou auront-ils disparus. Comme ont disparues les "musiques savantes" au profit du romantisme (par exemple...) ?????
"Dieux et dieux font cloître"
Traité d'arithmétique céleste, 1651, p. 78.
bajazet
Traité d'arithmétique céleste, 1651, p. 78.
bajazet
Dont l'exécution est pour le moins restrictive. Comme il y a des compositions pour 4 mains, l'oeuvre pour piano à 2 mains de Gattacca s'adressait exclusivement à 12 doigts!
J'ai vu une pub avec 4 très belles gueules (apparement) - type Temptation Island - pour un CD qui prétendait mélangé les genres: le mariage de la pop et du classique. Pas moyen de me fare une idée, on entends quasi rien, on ne vois que des manequins en smoking. Je me suis dis, c'est une manière d'élargir la "grande musique" sur 2 postulats bien rodés: du glamour (façon poupée russe - Netrebko) et du pop(ulisme/aire) avec des rythmes plus "bit" avec le fond melodique qui confère toute sa noblesse à un genre plutôt destinée aux halls d'aéroports et aux ascenseurs de la Défense.
Est-ce ainsi que l'on sauvera le patrimoine musicale européen? Aujord'hui quand les jeunes doivent disserter sur une oeuvre littéraire, il ne la lise pas, il se contente de surfer sur le web et d'en tirer les conclusions dans des résumés ultra-courts que l'on présente comme des pages d'anthologie.
La "grande musique" de demain, ce sera quelques pages d'anthologie sur un rythme plus soutenu comme l'évolution même de la direction orchestrale classique le suggère.
L. (qui hésite entre l'ironie et l'effroi)
J'ai vu une pub avec 4 très belles gueules (apparement) - type Temptation Island - pour un CD qui prétendait mélangé les genres: le mariage de la pop et du classique. Pas moyen de me fare une idée, on entends quasi rien, on ne vois que des manequins en smoking. Je me suis dis, c'est une manière d'élargir la "grande musique" sur 2 postulats bien rodés: du glamour (façon poupée russe - Netrebko) et du pop(ulisme/aire) avec des rythmes plus "bit" avec le fond melodique qui confère toute sa noblesse à un genre plutôt destinée aux halls d'aéroports et aux ascenseurs de la Défense.
Est-ce ainsi que l'on sauvera le patrimoine musicale européen? Aujord'hui quand les jeunes doivent disserter sur une oeuvre littéraire, il ne la lise pas, il se contente de surfer sur le web et d'en tirer les conclusions dans des résumés ultra-courts que l'on présente comme des pages d'anthologie.
La "grande musique" de demain, ce sera quelques pages d'anthologie sur un rythme plus soutenu comme l'évolution même de la direction orchestrale classique le suggère.
L. (qui hésite entre l'ironie et l'effroi)
Re: futurologie: a propos de la musique
Oui, la "cantatrice" chantait "Il dolce suono" dans une salle imitant le Convent Garden... avec un final de vocalises pop (sur une tessiture gigantesque).yves a écrit : De même dans le "cinquieme élément" on voyait une "drôle" de cantatrice faire son tour de chant (tout aussi bizarre). Bon, ça c'est la vue d'esprit des auteurs.
Enfin je pense qu'on donnera encore des opéras comme aujourd'hui dans 100ans peut-être avec des mises en scènes utilisant de plus en plus la vidéo (après la révolution apportée par les éclairages modernes, celles apportée par la vidéo).
Je pense qu'on jouera plus d'oeuvre du 20e (et du 21e!) siècle mais quels compositeurs d'après 1950 vont vraiment rester et seront les Janacek, les Berg, les Poulenc de demain..... Et est-ce-que l'opéra contemporain parviendra à rester humain (sans micros pour les chanteurs (c'est mon angoisse) et avec encore quelques vraies personnes en fosse et pas que des ordinateurs ).
Vision d'horreur = que des Verdi et des Puccini (enfin, des remake plutôt) dans des mises en scènes grandiosissimes et psychédéliques dans des stades de 100000 places..... pour lesquelles ont écrira pas le nom des musiciens sur les affiches. La musique sera enregistrée mais il y aura 1500 figurants et 50000litres de flotte pour les fontaines etc......
Re: futurologie: a propos de la musique
et oui! qui sont ces compositeurs contemporains : en existe-t-il qui composent des opéras, ou sont-ce ces comedies musicales avec des star-academiciens qui sont l'héritage de l'art lyrique pour le futur??Gioachino a écrit :[ Je pense qu'on jouera plus d'oeuvre du 20e (et du 21e!) siècle mais quels compositeurs d'après 1950 vont vraiment rester et seront les Janacek, les Berg, les Poulenc de demain.......
d'autre part comment voyez vous les salles de spectacles? y a t'il une evolution vers l'optimum désiré, et requis pour la qualité, ou les bonnes vieilles salles à l'italienne seront preservées??
"Dieux et dieux font cloître"
Traité d'arithmétique céleste, 1651, p. 78.
bajazet
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Re: futurologie: a propos de la musique
Je n'ai pas encore vu le dernier Star Wars (s'il passe encore à mon retour de congés, peut-être que...), mais pour les 2 autres films cités, il n'y avait rien de révolutionnaire.Gioachino a écrit : Oui, la "cantatrice" chantait "Il dolce suono" dans une salle imitant le Convent Garden... avec un final de vocalises pop (sur une tessiture gigantesque).
Enfin je pense qu'on donnera encore des opéras comme aujourd'hui dans 100ans peut-être avec des mises en scènes utilisant de plus en plus la vidéo (après la révolution apportée par les éclairages modernes, celles apportée par la vidéo).
Je pense qu'on jouera plus d'oeuvre du 20e (et du 21e!) siècle mais quels compositeurs d'après 1950 vont vraiment rester et seront les Janacek, les Berg, les Poulenc de demain..... Et est-ce-que l'opéra contemporain parviendra à rester humain (sans micros pour les chanteurs (c'est mon angoisse) et avec encore quelques vraies personnes en fosse et pas que des ordinateurs.
L'évolution n'est pas prête à nous ajouter un 6ème doigt: elle en a déjà tellement enlevé! Je fais du finalisme: mes profs seraient pas contents....
Quant au latex bleu, on peut en trouver sur le net sans problème...
Bref, pour dire que je n'ai rien contre une armada d'ordinateurs dans la fosse: cela me plairait assez d'ailleurs. Mais comme tout instrument qui doit être bien joué et qui peut être joué spectaculairement, il faudra alors distinguer des compositions "faciles" et d'autres plus "complexes" où l'auteur aura mis toutes ses tripes pour faire sortir les sons de ses machines. Car les machines restent des machines: l'homme sera toujours un peu derrière même en cas d'intelligence artificielle.
En fait j'ai l'impression que l'on court plutôt vers une complexité accrue et que la musique risque de s'intellectualiser d'autant. Nous vivons dans un monde où l'utilisation d'un appareil quel qu'il soit demande désormais de plus en plus de connaissances techniques spécialisées, je ne vois pas pourquoi l'opéra serait épargné.
C'est une constation, ce n'est pas un reproche (Vive la Fura! pendant que j'y suis)
Quand je vais en clubs, l'utilisation des ordi est de plus en plus fréquentes: on peut très bien faire la différence entre un DJ sans imagination qui va utiliser les sons tout fait de la machine et ceux qui sont allés chercher autre chose ailleurs et qui s'en sont servis pour nous faire "voyager". Le tout est de savoir faire cette différence.
Et la différence est donc là: il faudra savoir apprécier et juger différemment sur des concepts nouveaux qui devront être appris petit à petit. Mais je crois que c'est le sort de tout homme plongé dans son histoire: celle-ci avance parfois plus vite que lui. Il se met en rupture par rapport à elle et pense alors que tout était mieux avant. Mais combien d'autres avant lui ont pensé de même de sa période?
Les compositeurs innovent, ont toujours innovés mais ont toujours baignés dans leur période qu'ils n'ont fait que refléter. Aucun pour moi n'a été en avance sur son temps (ce n'est pas Mme Irma): il a su simplement avant les autres interpréter les signes d'une évolution, et les mettre en pratique (avant tous les autres).
L'utilisation des micros (je l'ai déjà dit) n'est pas une mauvaise chose en soit, à condition que cela soit fait à bon escient et dans un soucis artistique. Si c'est pour masquer les imperfections (par des bidouilles d'ordi), il faudra savoir le détecter et juger en conséquence. C'est notre jugement et notre âme qui doivent évoluer: si nous restons sur les mêmes concepts d'appréciation, forcément il va y avoir cette rupture et beaucoup ne pourront que s'en plaindre. Ce n'est pas aisé d'évoluer, mais il faut le faire aussi vite que l'histoire. Il est plus facile de juger et d'apprécier le passé que le présent, mais pourtant nous y vivons, ce serait dommage de ne pas en profiter.
Pour le punir, laissez le vivre...
Re: futurologie: a propos de la musique
Elle avait beau réunir la colorature et la contralto, j'avais surtout été marqué par ses harmoniques de synthétiseur...Gioachino a écrit :Oui, la "cantatrice" chantait "Il dolce suono" dans une salle imitant le Convent Garden... avec un final de vocalises pop (sur une tessiture gigantesque)yves a écrit : De même dans le "cinquieme élément" on voyait une "drôle" de cantatrice faire son tour de chant (tout aussi bizarre). Bon, ça c'est la vue d'esprit des auteurs.
inva mula ? !? avec toute l'affection que je lui porte (puisque elle chantera une manon de massenet à toulouse pour moi l'an prochain), elle ne mesure que 1 metre cinquante, et cette "drôle" de double-schtroumphette ne lui ressemblait pas ?!tuano a écrit :C'était Inva Mula.
Qui a dit qu'elle ressemblait à un Schtroumpf ?
enfin tutu
"Dieux et dieux font cloître"
Traité d'arithmétique céleste, 1651, p. 78.
bajazet
Traité d'arithmétique céleste, 1651, p. 78.
bajazet
tu ne sais si bien dire et décrire la réalité: j'en sais quelque chose, puisque ma fille me l'a demandé.lachlan a écrit : Aujord'hui quand les jeunes doivent disserter sur une oeuvre littéraire, il ne la lise pas, il se contente de surfer sur le web et d'en tirer les conclusions dans des résumés ultra-courts que l'on présente comme des pages d'anthologie.
L. (qui hésite entre l'ironie et l'effroi)
"Dieux et dieux font cloître"
Traité d'arithmétique céleste, 1651, p. 78.
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Traité d'arithmétique céleste, 1651, p. 78.
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