Trouvère à Bastille
- David-Opera
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Trouvère à Bastille
J'en dirais peu sur la représentation, il s'agissait de la générale.
La mise en scène de F.Zambello avait eu le mérite de relancer mon intérêt pour l'histoire américaine car j'y avais vu une transposition pendant la guerre civile.
Tout y était : le sud fortement catholique (influence hispanique) utilisant le bois comme matériau principal.
Le nord disposant de l'acier (fabriqué en Angleterre en utilisant le bois des colonies comme charbon) permettant la fabrique des armes comme du chemin de fer pour poursuivre la conquête territoriale et économique.
Même les procés pour sorcelleries.
Tout y était sauf que j'entendis une interview de F.Zambello qui expliquait qu'elle avait transposée l'oeuvre pendant la guerre civile espagnole!!!!!
Au moins j'y trouvais une certaine cohérence.
Pour cette reprise, la mise en scène est considérablement épurée (mes de I.Cardin d'après une idée de F.Zambello : quelle claque!). Cela ne ressemble plus à grand chose.
Sur le plateau : N.Schicoff devrait se révéler comme le Manrico le plus engagé depuis un an (devant Alagne, Volonté et Licitra) bien que son timbre ne soit pas le plus séduisant.
Mescheriakova n'ayant pas forcé à la générale (déception sur tous les passages attendus et puis soudain un duo final de toute beauté) il faudra tomber sur la bonne représentation.
Hvorostovsky, acteur minimaliste devra y croire un peu plus.
Manistina, pour des graves impressionnants.
Sigmundsonn offre un démarrage en force avec son très bon Ferrando.
La mise en scène de F.Zambello avait eu le mérite de relancer mon intérêt pour l'histoire américaine car j'y avais vu une transposition pendant la guerre civile.
Tout y était : le sud fortement catholique (influence hispanique) utilisant le bois comme matériau principal.
Le nord disposant de l'acier (fabriqué en Angleterre en utilisant le bois des colonies comme charbon) permettant la fabrique des armes comme du chemin de fer pour poursuivre la conquête territoriale et économique.
Même les procés pour sorcelleries.
Tout y était sauf que j'entendis une interview de F.Zambello qui expliquait qu'elle avait transposée l'oeuvre pendant la guerre civile espagnole!!!!!
Au moins j'y trouvais une certaine cohérence.
Pour cette reprise, la mise en scène est considérablement épurée (mes de I.Cardin d'après une idée de F.Zambello : quelle claque!). Cela ne ressemble plus à grand chose.
Sur le plateau : N.Schicoff devrait se révéler comme le Manrico le plus engagé depuis un an (devant Alagne, Volonté et Licitra) bien que son timbre ne soit pas le plus séduisant.
Mescheriakova n'ayant pas forcé à la générale (déception sur tous les passages attendus et puis soudain un duo final de toute beauté) il faudra tomber sur la bonne représentation.
Hvorostovsky, acteur minimaliste devra y croire un peu plus.
Manistina, pour des graves impressionnants.
Sigmundsonn offre un démarrage en force avec son très bon Ferrando.
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Re: Trouvère à Bastille
Je suis curieux de voir ça car je trouvais que ça ne ressemblait pas à grand chose avant. Je suis plutôt rassuré qu'on ait modifié la production.David-Opera a écrit :
Pour cette reprise, la mise en scène est considérablement épurée (mes de I.Cardin d'après une idée de F.Zambello : quelle claque!). Cela ne ressemble plus à grand chose.
Y a-t-il toujours l'épisode de la roue que tout le monde attendait lorsque j'avais vu le spectacle ? (Je suppose que non)
As-tu toujours trouvé le timbre de Shicoff peu séduisant ?
Je ne sais pas ce qu'en pense le monde, mais, pour ma part, même si pas très spécialiste (mais justement !), j'ai trouvé le spectacle assez décevant. Pas forcément pour la mise en scène, mais à part Ferrando,... même les voix étaient décevantes pendant la moitié du spectacle.
Ca semblait lourd et terriblement long et Dieu sait si je ne suis pas une passionnée qui écouterait de l'opéra à longueur de journée.
Pourtant là...
Ca semblait lourd et terriblement long et Dieu sait si je ne suis pas une passionnée qui écouterait de l'opéra à longueur de journée.
Pourtant là...
Re: Trouvère à Bastille
Ah oui, Azucena attachée à la roue !!tuano a écrit : Y a-t-il toujours l'épisode de la roue que tout le monde attendait lorsque j'avais vu le spectacle ? (Je suppose que non)
As-tu toujours trouvé le timbre de Shicoff peu séduisant ?
Je suppose que oui.
Moi, je verrai le remplaçant de Shicoff, le jeune russe.
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Re: Trouvère à Bastille
Evidemment, plus de roue, plus de manteaux au début, moins d'éléments sur scènes, plus de neige ( j'aimais bien Léonore chantant son air sous la neige, naiveté qui me plaisait) et j'en passe jusqu'à la scène finale, une révision plus ou moins heureuse des éclairages.tuano a écrit : [Je suis curieux de voir ça car je trouvais que ça ne ressemblait pas à grand chose avant. Je suis plutôt rassuré qu'on ait modifié la production.
Y a-t-il toujours l'épisode de la roue que tout le monde attendait lorsque j'avais vu le spectacle ? (Je suppose que non)
As-tu toujours trouvé le timbre de Shicoff peu séduisant ?
Pour le timbre de Schicoff, ce n'étais pas toujours le cas, mais je regrettais Licitra sur ce point. Mais comme je l'ai dit, c'est un Manrico impliqué et cela compte dans une mise en scène encore plus statique.
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J'étais décu car j'avais en tête la grande réussite du mois d'avril, mais ce n'était qu'une générale, et je suis souvent distrait et fatigué les lundi soirs (je ne sais pas pourquoi).Olivia a écrit : Je ne sais pas ce qu'en pense le monde, mais, pour ma part, même si pas très spécialiste (mais justement !), j'ai trouvé le spectacle assez décevant. Pas forcément pour la mise en scène, mais à part Ferrando,... même les voix étaient décevantes pendant la moitié du spectacle.
Ca semblait lourd et terriblement long et Dieu sait si je ne suis pas une passionnée qui écouterait de l'opéra à longueur de journée.
Pourtant là..
Attendons les remarques de ceux qui irons à la première vendredi.
mescheriakova l'année dernière ne m'avait pas semblé être une léonora exceptionnelle, timbre pas beau, voix peu puissante vocalisant aussi bien que milanov; par contre il me semble que le caractère tourmenté de schicoff collera bien pour le personnage de manrico, déraciné et tiraillé entre l'amour, de sa mère, de Leonora, de la patrie
Gioir!
Sempre libera degg'io
Follegiare di gioia in gioia
Vo'che scorra il viver mio
Pei sentieri del piacer.
Sempre libera degg'io
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Vo'che scorra il viver mio
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- Xavier
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Lanou nous ne sommes pas d'accord. Au final j'avais a-do-ré la Leonora de La Mesch !
Attention, mon propos risque d'être d'un paradoxe tuanesque.
En effet, lorsque je l?avais entendu la saison dernière, j'avais trouvé son Tacea la notte était quelconque, son Di tale amor et son intervention dans le trio final du I assez raté malgré le ré bémol. En revanche, ses interventions à la fin de l'acte II Sei tu dal ciel disceso, or in ciel son io cor te? avait le caractère éthéré voulu et puis surtout, les deux fois où je l?ai entendue, elle était absolument splendide dans sa scène de l'acte IV avec un D'amor sull'ali rosee tout en ligne et en aigus pianos ! Comme je l'avais écrit ici, elle m'avait fait jouir des oreilles ! Ensuite, et jusqu'à la fin de l'opéra je l'avais trouvé parfaite.
Marina Mescheriakova est une chanteuse capable de prestations de grande qualité, avec un timbre qui me fait penser à Katia Ricciarelli et, comme elle, une grande maîtrise de la note flottante. En revanche, elle est parfois un peu lymphatique, voire carrément ennuyeuse.
A mon avis, elle vaut cependant la peine de tenter sa chance car même si elle ne déploie tout son art qu'une petite partie de la soirée, le plaisir qu'elle procure et le souvenir qu'elle laisse justifie selon moi, à lui seul, le prix du billet.
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Attention, mon propos risque d'être d'un paradoxe tuanesque.
En effet, lorsque je l?avais entendu la saison dernière, j'avais trouvé son Tacea la notte était quelconque, son Di tale amor et son intervention dans le trio final du I assez raté malgré le ré bémol. En revanche, ses interventions à la fin de l'acte II Sei tu dal ciel disceso, or in ciel son io cor te? avait le caractère éthéré voulu et puis surtout, les deux fois où je l?ai entendue, elle était absolument splendide dans sa scène de l'acte IV avec un D'amor sull'ali rosee tout en ligne et en aigus pianos ! Comme je l'avais écrit ici, elle m'avait fait jouir des oreilles ! Ensuite, et jusqu'à la fin de l'opéra je l'avais trouvé parfaite.
Marina Mescheriakova est une chanteuse capable de prestations de grande qualité, avec un timbre qui me fait penser à Katia Ricciarelli et, comme elle, une grande maîtrise de la note flottante. En revanche, elle est parfois un peu lymphatique, voire carrément ennuyeuse.
A mon avis, elle vaut cependant la peine de tenter sa chance car même si elle ne déploie tout son art qu'une petite partie de la soirée, le plaisir qu'elle procure et le souvenir qu'elle laisse justifie selon moi, à lui seul, le prix du billet.
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