Bernard C a écrit : ↑05 juil. 2019, 09:44Carton pâte ?paco a écrit : ↑05 juil. 2019, 09:16Quant à la production de Zambello, personnellement je ne l'ai jamais beaucoup aimée non plus : pour le coup là on était vraiment dans le carton pâte de grand-papa et Carmen c'est autre chose que ça (sans compter qu'elle touchait à la partition en supprimant une large partie des choeurs de l'acte 4).
Pas vraiment, tout est en dur. ( Probablement plus dur que ce que je vois régulièrement ici ou là dans les décors actuels )
Va voir notamment la photo de backstage de la production que j'ai publiée il y a 15 jours à SF.
C'est du costaud. Je t'assure !
Et en plus ça résiste au temps....
Bernard
Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Carton pâte, tu dis ? C’est FAUX !
Il y avait du bétail authentique ( un âne, des poules, etc. ) en chair et os !!!
Il y avait du bétail authentique ( un âne, des poules, etc. ) en chair et os !!!
Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Ni poule ni âne , mais un cheval pour Escamillo.
(Version Sydney et San Francisco, pas vue à Covent Garden)
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Pour en revenir à la production de Kosky, au sujet de la récitante, je trouve ça, au contraire, bien plus dommageable que la suppression pure et simple de certains passages parlés. Là on a un récit parfois redondant avec ce qu'on voit, parfois plaqué artificiellement, et pas toujours logique (Carmen racontant comment José, sa mère et Micaela sont arrivés de leur village basque à Séville et environs, j'y crois moyen). Quitte à avoir un récitant, ça aurait dû être José, voire Mérimée lui-même (la nouvelle est dans un premier temps le récit de la rencontre entre le narrateur et le bandit de grand chemin José, puis le récit que ce dernier fait lorsque, après son arrestation, le narrateur va le voir dans sa prison). Ou alors il aurait fallu utiliser un procédé proche des intertitres ou cartons du cinéma muet : des textes explicatifs entre les épisodes théâtraux, et non pendant .
Pour ce qui est des ballets utilisant une ambiance "cabaret" , pourquoi pas (le seul reproche pouvant être que l'idée a beaucoup servi) ? Après tout les auteurs adaptent l'histoire, ils ne mettent pas directement en scène l'opéra. Même chose pour la version Antonio Gadès filmée par Carlos Saura ; cette version est une adaptation "flamenca" utilisant de la musique espagnole à côté de celle de Bizet.
PS A propos d'Escamillo, jamais vu un interprète qui fasse un torero crédible (réaliste ?) physiquement. On en a parlé récemment dans je ne sais plus quel fil, les toreros sont plutôt des petits gabarits façon Florez...
Pour ce qui est des ballets utilisant une ambiance "cabaret" , pourquoi pas (le seul reproche pouvant être que l'idée a beaucoup servi) ? Après tout les auteurs adaptent l'histoire, ils ne mettent pas directement en scène l'opéra. Même chose pour la version Antonio Gadès filmée par Carlos Saura ; cette version est une adaptation "flamenca" utilisant de la musique espagnole à côté de celle de Bizet.
PS A propos d'Escamillo, jamais vu un interprète qui fasse un torero crédible (réaliste ?) physiquement. On en a parlé récemment dans je ne sais plus quel fil, les toreros sont plutôt des petits gabarits façon Florez...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Si mes souvenirs sont bons, D’Arcangelo était Escamillo à Londres et il était effrayé par le cheval. Il a dû leur dire « C’est le cheval ou moi », parce qu’il n’y avait plus de cheval après la première dans la série qu’il a chanté au ROH (apparemment, ils ont préféré le garder au détriment du cheval).
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Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Vos compétences en résistance des matériaux sont au-delà du médiocre : c'est très dur le carton-pâte et ça résiste bien au temps si on le protège de l'humidité.paco a écrit : ↑05 juil. 2019, 10:03Bernard C a écrit : ↑05 juil. 2019, 09:44Carton pâte ?paco a écrit : ↑05 juil. 2019, 09:16Quant à la production de Zambello, personnellement je ne l'ai jamais beaucoup aimée non plus : pour le coup là on était vraiment dans le carton pâte de grand-papa et Carmen c'est autre chose que ça (sans compter qu'elle touchait à la partition en supprimant une large partie des choeurs de l'acte 4).
Pas vraiment, tout est en dur. ( Probablement plus dur que ce que je vois régulièrement ici ou là dans les décors actuels )
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Bernard
https://fr.wikipedia.org/wiki/Papier_m%C3%A2ch%C3%A9
Par ailleurs, l'Académie Française reconnait une seconde acception pour le mot "carton-pâte" : celle de décors grossièrement factice, qui s'applique parfaitement à la production sus-citée
https://fr.wiktionary.org/wiki/carton-p%C3%A2te
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Qui a dit "surchargé" ?
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Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Lors de la dernière reprise (ratée, celle où JK a annulé) de la production Zambello au ROH, il me semble qu'il y avait cheval, âne et poules. Mais mon souvenir est lointain et pas infaillible (le cheval j'en suis sûr, Vinogradov le montait fièrement).
Re: Bizet - Carmen - Jones/Kosky - ROH - 07/2019
Fan absolu de Pisaroni depuis son Leporello anthologique à Garnier, je n'ai pu résister à aller voir la vidéo du ROH sur leur chaîne Youtube, pour aller directement aux scènes d'Escamillo. Bon, si vocalement il n'y a pas photo, Hélène a raison de parler d'Escamillo "de luxe" (malgré des graves un peu difficiles), et si la présence de l''acteur est incontestablement électrisante, il n'est en revanche clairement pas un torero. D'une part en raison de ce que tu mentionnes (trop grand), ensuite parce que le costume du torero ne lui sied plus à ce stade de sa vie (Pisaroni est un bon vivant et, des ans "l'irréparable outrage" ont donné quelques bourrelets çà et là qui ne pardonnent pas dans la tenue ultra moulante d'un torero ...).