Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

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Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

Message par HELENE ADAM » 19 janv. 2019, 18:01

Tournée "Das Lied von der Erde (Le Chant de la terre)"

Gustav Mahler

Jonas Kaufmann, ténor
Jochen Rieder – direction musicale

et le Simphonie orchester de Bâle

Le tour effectué :
8. Janvier 2019, So Sprach Zarathustra (Strauss) et Das Lied von der Erde, München, Philharmonie am Gasteig
10. Janvier 2019, So Sprach Zarathustra (Strauss) et Das Lied von der Erde , Nürnberg, Meistersingerhalle
12. Janvier 2019, So Sprach Zarathustra (Strauss) et Das Lied von der Erde, Hamburg, Elbphilharmonie
14. Janvier 2019, So Sprach Zarathustra (Strauss) et Das Lied von der Erde , Luzern, KKL
16. Janvier 2019, Rendering (Franz Schubert / Luciano Berio) et Das Lied von der Erde (beide Stimmen), Goetheanum Dornach
20. Janvier 2019, Rendering (Schubert/Berio) et Das Lied von der Erde, Festspielhaus Baden-Baden

Au départ la tournée avait prévu le "Rendering" en première partie mais les organisateurs des premiers concerts ont apparemment préféré la pièce très connue de Richard Strauss.
Demain soir à Baden Baden, c'est cette "réécriture" de Berio à partir des fragments de la 10ème symphonie de Schubert qui devrait être proposé.

Détail du cycle de Lieder :
Das Trinklied vom Jammer der Erde (« Chanson à boire de la douleur de la terre »), poème de Li Bai
Der Einsame im Herbst (« Le Solitaire en automne »), poème de Qian Qi
Von der Jugend (« De la jeunesse »), poème de Li Bai
Von der Schönheit (« De la beauté »), poème de Li Bai
Der Trunkene im Frühling (« L’Ivrogne au printemps »), poème de Li Bai
Der Abschied (« L’Adieu »), poèmes de Meng Haoran et Wang Wei

La "polémique" qui a accompagnée la tournée lors du concert à Hambourg concernant l'acoustique des salles de concert de ce style, a permis de dire clairement que de telles salles n'ont jamais été conçues pour les voix. Ce, qu'ici, nous avons souvent dit avec un bon sens élémentaire.
Demain soir à Baden Baden, nous ne devrions pas avoir ce problème :wink: comme d'ailleurs dans aucune des autres salles de la tournée...

CR ensuite

Concert de Dornach
Image
Foto: Jürgen Scharf
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Re: Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

Message par Piero1809 » 20 janv. 2019, 13:49

Programmes très généreux avec deux oeuvres colossales des deux compères Richard Strauss et Gustav Mahler.

A propos du Chant de la terre, on avait argumenté dans ce forum de la difficulté pour un ténor de chanter les Lieder écrits pour voix de ténor et ceux pour voix d'alto (transposés pour baryton).

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Re: Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

Message par HELENE ADAM » 20 janv. 2019, 14:03

Normalement ce soir nous aurons le "Rendering", cette fameuse "reconstruction" opérée en 1989-90 par Luciano Berio à partir des fragments de ce qu'aurait du être la 10ème symphonie de Schubert.
Aventure musicale passionnante que j'espère découvrir à cette occasion en première partie du concert "Chant de la terre".
Pour les origines du travail de Berio voir sa propre note ici
http://www.lucianoberio.org/node/1448?1304392085=1

L'oeuvre est dédiée au Amsterdam Royal Concertgebouw et à Riccardo Chailly.
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Re: Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

Message par HELENE ADAM » 21 janv. 2019, 10:37

On oubliera la première partie pour saluer la seconde avec l'émotion partagée par toute une salle pour ce dernier concert d'une tournée aussi audacieuse que réussie. Kaufmann a peaufiné son interprétation pour terminer avec l'Abschied (adieu) dans un état de concentration extrême traduisant magnifiquement le caractère étrange de la poésie, cet adieu profond et bouleversant qui se termine par cet "Ewig" (éternellement...) chanté sept fois au son du célesta. Eternité d'une profondeur insondable, suivie d'un long silence avant l'explosion des applaudissements.
Dès l'entrée en matière et le superbe "Das Trinklied vom Jammer der Erde",chant d'ivresse, la voix de Kaufmann explose littéralement dans la salle du Festspielhaus, tout à la fois héroïque et colorée, se jouant de l'orchestre de Bâle que Rieder tient de main de maitre dans un registre de dialogue ménageant son chanteur avec un soin méticuleux.
Ayant réécouté à l'occasion des cinq ans de la disparition de Claudio Abbado, ce même air, chanté déjà par Kaufmann, à la Philharmonie de Berlin avec l'orchestre de Berlin en 2011, j'ai pu remarquer l'aisance et l'assurance qu'avait pris le ténor depuis lors, dans l'exécution de ce premier Lied sans cesse bousculé par la musique complexe de Mahler et son orchestre aux couleurs chatoyantes. Il faut tout l'art du Lied et de l'excellence de la prononciation allemande de Kaufmann pour percevoir sous l'ivresse, la tristesse, la mélancolie, la mort (Dunkel ist Das Leben, ist der Tod - sombre est la vie, sombre est la mort). Ce "Tod" dont le "d" final se prononce "t", est littéralement "expulsé" par le chanteur qui en souligne alors l'insondable fatalité avec une force inouïe.

Image

Les deux autres "Lieder impairs", ceux de la partie "ténor", le très court et percutant "Von der Jugend" qui décrit un paysage chinois et le retour à l'ivresse avec "Der Trunkene im Frühling " sont magistralement exécutés, Kaufmann sachant accélérer le débit des paroles pour donner l'impression de répétition dans la description puis de précipitation et d'ivresse, avec un talent sans pareil.
Les deux premiers Lieder "pairs" réservés normalement à une voix de contralto, "Der Einsame im Herbst" et "Von der Schönheit" sont des mouvements lents, empreints de romantisme, où l'accompagnement musical se fait plus sage et le tempo ralentit (peut-être de trop hier ...). La tessiture de ténor est évidemment un tout petit peu à la peine, surtout dans les graves, mais la poésie qui se dégage de ces moments lents est intacte et l'art de Kaufmann permet de passer quelques superbes mezzo voce suivies de crescendo sublimes qui colorent une partition sinon un tout petit peu terne (ce qu'elle n'est pas, chantée par une contralto). C'est manifestement ce que Kaufmann a travaillé avec acharnement : la faculté de changer de voix et de style selon les Lieder. Et le résultat est très impressionnant.
Mais c'est surtout le dernier Lied non prévu pour ténor, le plus beau, "Der Abschied" celui qu'il voulait absolument chanter et qui est à l'origine du projet tout entier, dans lequel Kaufmann excelle et surprend totalement. On sent un immense travail sur chaque phrase, chaque inflexion nécessaire, un souci du détail de l'exécution d'une intelligence musicale extrême qui fait de ce poème, presque une redécouverte.
La voix est en grande forme et je dirai même, en progression impressionnante ces derniers mois malgré (ou à cause ?) de sept Otello, suivis de 2 Eisenstein et de 5 concerts "Le chant de la terre" avant celui-ci, le tout en moins de deux mois.
Le timbre est sombre, c'est sa signature vocale mais les aigus sont éclatants de santé et bouleversants et son art de la nuance, inégalé. Ce qui en fait un immense interprète.
Un très grand concert pour un ténor décidément hors norme dans l'éclectisme de son répertoire.
Kaufmann reprend le chemin de Munich presque aussitôt pour quelques séances d'une reprise du Fidelio de Beethoven, dans la mise en scène de Bieito, sous la baguette de Petrenko.(pour lequel je n'ai pas eu de places :cry: )

PS : Notons qu'il a fait au moins deux émules dans l'exercice : Pavol Breslik et Michael Spyres.
PS2 : Surtitres en allemand et en anglais pendant les Lieder en plus du programme donnant le texte.
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Re: Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

Message par philipppe » 21 janv. 2019, 12:57

HELENE ADAM a écrit :
21 janv. 2019, 10:37
On oubliera la première partie pour saluer la seconde avec l'émotion partagée par toute une salle pour ce dernier concert d'une tournée aussi audacieuse que réussie. Kaufmann a peaufiné son interprétation pour terminer avec l'Abschied (adieu) dans un état de concentration extrême traduisant magnifiquement le caractère étrange de la poésie, cet adieu profond et bouleversant qui se termine par cet "Ewig" (éternellement...) chanté sept fois au son du célesta. Eternité d'une profondeur insondable, suivie d'un long silence avant l'explosion des applaudissements.
Dès l'entrée en matière et le superbe "Das Trinklied vom Jammer der Erde",chant d'ivresse, la voix de Kaufmann explose littéralement dans la salle du Festspielhaus, tout à la fois héroïque et colorée, se jouant de l'orchestre de Bâle que Rieder tient de main de maitre dans un registre de dialogue ménageant son chanteur avec un soin méticuleux.
Ayant réécouté à l'occasion des cinq ans de la disparition de Claudio Abbado, ce même air, chanté déjà par Kaufmann, à la Philharmonie de Berlin avec l'orchestre de Berlin en 2011, j'ai pu remarquer l'aisance et l'assurance qu'avait pris le ténor depuis lors, dans l'exécution de ce premier Lied sans cesse bousculé par la musique complexe de Mahler et son orchestre aux couleurs chatoyantes. Il faut tout l'art du Lied et de l'excellence de la prononciation allemande de Kaufmann pour percevoir sous l'ivresse, la tristesse, la mélancolie, la mort (Dunkel ist Das Leben, ist der Tod - sombre est la vie, sombre est la mort). Ce "Tod" dont le "d" final se prononce "t", est littéralement "expulsé" par le chanteur qui en souligne alors l'insondable fatalité avec une force inouïe.

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Les deux autres "Lieder impairs", ceux de la partie "ténor", le très court et percutant "Von der Jugend" qui décrit un paysage chinois et le retour à l'ivresse avec "Der Trunkene im Frühling " sont magistralement exécutés, Kaufmann sachant accélérer le débit des paroles pour donner l'impression de répétition dans la description puis de précipitation et d'ivresse, avec un talent sans pareil.
Les deux premiers Lieder "pairs" réservés normalement à une voix de contralto, "Der Einsame im Herbst" et "Von der Schönheit" sont des mouvements lents, empreints de romantisme, où l'accompagnement musical se fait plus sage et le tempo ralentit (peut-être de trop hier ...). La tessiture de ténor est évidemment un tout petit peu à la peine, surtout dans les graves, mais la poésie qui se dégage de ces moments lents est intacte et l'art de Kaufmann permet de passer quelques superbes mezzo voce suivies de crescendo sublimes qui colorent une partition sinon un tout petit peu terne (ce qu'elle n'est pas, chantée par une contralto). C'est manifestement ce que Kaufmann a travaillé avec acharnement : la faculté de changer de voix et de style selon les Lieder. Et le résultat est très impressionnant.
Mais c'est surtout le dernier Lied non prévu pour ténor, le plus beau, "Der Abschied" celui qu'il voulait absolument chanter et qui est à l'origine du projet tout entier, dans lequel Kaufmann excelle et surprend totalement. On sent un immense travail sur chaque phrase, chaque inflexion nécessaire, un souci du détail de l'exécution d'une intelligence musicale extrême qui fait de ce poème, presque une redécouverte.
La voix est en grande forme et je dirai même, en progression impressionnante ces derniers mois malgré (ou à cause ?) de sept Otello, suivis de 2 Eisenstein et de 5 concerts "Le chant de la terre" avant celui-ci, le tout en moins de deux mois.
Le timbre est sombre, c'est sa signature vocale mais les aigus sont éclatants de santé et bouleversants et son art de la nuance, inégalé. Ce qui en fait un immense interprète.
Un très grand concert pour un ténor décidément hors norme dans l'éclectisme de son répertoire.
Kaufmann reprend le chemin de Munich presque aussitôt pour quelques séances d'une reprise du Fidelio de Beethoven, dans la mise en scène de Bieito, sous la baguette de Petrenko.(pour lequel je n'ai pas eu de places :cry: )

PS : Notons qu'il a fait au moins deux émules dans l'exercice : Pavol Breslik et Michael Spyres.
Spyres oui, à Zurich bientôt mais Breslik, vraiment?

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Re: Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

Message par enrico75 » 21 janv. 2019, 13:08

Peu de choses à ajouter au magnifique cr d'Hélène d 'autant que par le pur des hasards nous étions assis côte à côte (1chance sur 2500)
L'interprétation de J.K.a beaucoup évolué depuis le concert du TCE .Elle est beaucoup plus fouillée,il y a un travail colossal sur le mot ,la phrase,le signifiant du texte:un exemple ,à la fin du premier lied quand il chante "c'est un singe,écoutez comme son hurlement déchire le doux parfum de la vie",il y a un crescendo aigu semblable à un cri assez phénoménal qui fait frissonner.Par ailleurs la diction est parfaite et la voix en grande forme même dans les aigus fortissimo.
Dans l'Abschied il fait preuve aussi d'une distanciation bien en phase à mon avis avec le poème chinois qui contraste avec l'instrumentation rutilante de Mahler et terminant par un Ewig murmuré 7 fois le dernier avec la seule célesta, suivi d un long silence du public....
Seule petite réserve :un orchestre correct sans plus avec quelques petits accros des vents et un chef qui ne prend aucun risque se "calant" en permanence sur J.Kaufmann.
Une grande soirée :)

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Re: Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

Message par HELENE ADAM » 22 janv. 2019, 10:28

Deux articles qui soulignent la performance du ténor et sa qualité, notamment sa capacité à incarner différemment les Lieder "pairs" et "impairs" avec une merveilleuse musicalité.
Un événement en tant que tel dont "la salle avait conscience, retenant son souffle", "une texture vocale merveilleusement tissée pour traduire l'émotion".
Deux regrets exprimés : une première partie (le Rendering de Berio/Schubert) "inappropriée" où il aurait mieux valu une pièce du même niveau de qualité que cet extraordinaire partition de Mahler (un chant ? Une symphonie ? Quelque chose d'unique...) et quelques toux intempestives au mieux entre les Lieder, au pire pendant la partie orchestrale de ces Lieder qui en est totalement partie prenante n'ayant jamais été un "accompagnement".

https://www.rheinpfalz.de/nachrichten/k ... pC1IQ431qc

https://onlinemerker.com/baden-baden-fe ... txaXcKwvgQ

PS 1 : Deux mots personnels sur ce Rendering qui ne mérite pas qu'on s'y attarde de trop et semblait poser un problème d'exécution à l'orchestre de Bâle : c'est une sorte de collage entre une orchestration des thèmes écrits par Schubert pour cette "dixième" symphonie qui n'a jamais vu le jour et des "parties" écrites en musique contemporaine par Berio lui même et qui ont fort peu de charme. Un mille feuille très indigeste AMHA.

PS2 : pour les curieux : on notait la présence de Madame Kaufmann, radieuse, et de son petit spectateur clandestin qui s'habitue déjà à la voix de son papa. Naissance probable pour février- mars ??? :D

PS3 : @Philipppe : C'est Breslik lui-même qui a annoncé ce concert qui a eu lieu il y a un mois ou deux ? Mais honnêtement je suis incapable de me rappeler les détails, notamment s'il avait vraiment chanté avec orchestre ce qui pour ce Mahler me semble incontournable. Pas retrouvé d'échos par ailleurs....
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Re: Tournée Mahler "Das Lied von der Erde" - Jonas Kaufmann/Jochen Rieder - du 8/01 au 20/01/ 2019

Message par micaela » 22 janv. 2019, 10:58

Rien retrouvé non plus. Juste une trace d'un concert de 2011, en configuration ténor/alto
http://www.liedundlyrik.de/archiv/2011/ ... erg.html
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)

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