Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

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JdeB
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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par JdeB » 11 janv. 2019, 09:55

Peleo a écrit :
11 janv. 2019, 09:37
Si j'ai bien compris un article que j'ai lu il y a quelques temps sur Don Giovanni, Mozart voulait un opéra bouffe à la création
oui, c'est bien ce qu'il a fait puisque dramma giocoso= tout opéra qui n’est pas du pur seria et n’obéissant pas à ses règles précises, pouvant donc aller d’un registre à l’autre.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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HELENE ADAM
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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par HELENE ADAM » 11 janv. 2019, 10:11

J'ai été globalement très déçue également.
D'abord par l'orchestre (instruments d'époque) qui sonnait très mat sans brillant, sans couleurs, avec un chef impulsant des tempis très étranges : accélération pour les airs de DG et lenteur à mourir pour ceux de Don Ottavio par exemple. Un non-sens très peu mozartien.
Je note que décidément l'acoustique du TCE convient mal aux instruments anciens et que, pour finir, le plus moderne des opéras de Mozart (et le plus révolutionnaire) était dirigé de manière très chichiteuse sans donner justement toute l'ampleur nécessaire à cet entrelacs de thèmes où le drame n'est jamais loin sous la comédie.
La mise en espace, qui devient de plus en plus souvent la règle en version concert, était assez audacieuse (tous les gestes y étaient et les artistes n'hésitaient pas à s'allonger sur le sol...) mais elle permettait surtout à Schrott d'exagérer son cabotinage naturellement toujours assez outré et de montrer abondamment ses superbes semelles rouges de ses non moins superbes chaussures d'une marque célèbre que je ne nommerai pas (pas de pub).
Bon c'était quand même l'un des points positifs puisque la même prestation avec les chanteurs alignés derrière des pupitres le nez dans la partition, m'aurait fait craquer à l'entracte je pense.

Erwin Schrott est très l'aise dans son rôle en effet mais il en fait des tonnes et le chant est très "spécial" quand même : il parle autant qu'il chante et quand il doit vraiment chanter (sérénade) la jeune joueuse de luth qui l'accompagne (dans tous les sens du terme) est bien plus mélodieuse que lui.
Question émotion, je n'ai été émue qu'une fois (mais c'est surtout grâce à Mozart) lors du "final" (la mort de DG), que je tiens pour l'un des plus grands moments musicals écrits pour un opéra mais même là le compte n'y était pas : heureusement le commandeur de David Steffens avait la solennité dramatique voulue, et nous donnait du très beau chant puissant aux notes bien tenues, parce que DG cabotinait encore de trop et que Leporello était dans sa phase "inaudible".
Je crois que l'orchestre n'a pas su finir en beauté, mais de manière brouillonne comme s'il attendait le vrai final de l'opéra qui n'est jamais venu.

J'avais dit que Lucie Crowe et Julia Kleiter ne me paraissaient pas taillées pour les rôles de Donna Elvira et Donna Anna. Ce fut le cas, voix trop légères, aigus très tirés et surtout, du coup, aucune ornementations, airs comme "tronqués" à qui on aurait coupé les ailes. Bref du très décevant.(d'accord avec Placido aussi à ce sujet : J'ai pensé aussi à Ciofi en me disant "quand on n'a pas les moyens du rôle au moins doit-on ne rien tronquer et savoir donner de l'émotion ce qui est le cas de Patricia sur scène).

Finalement c'est encore la Zerlina de Giulia Semenzato qui m'a le plus séduite avec son faux air de Sabine Deviehle et son talent sur scène.
Comme Enrico, je pense que Benjamin Bruns (que j'avais trouvé excellent en David des Meister à Munich ou en Matteo d'Arabella), fait du beau chant et picétout, ce qui est dommage, même si le rôle de Don Ottavio est difficile à incarner, il n'a pas du tout l'aisance que je lui connaissais et parait emprunté, gauche et ses deux airs sont beaucoup trop étirés par des tempis très lents, avec silence entre les strophes, pour donner de l'émotion.

Placido l'a également dit : David Steffens est moins performant en Masetto mais dans l'ensemble, avec Zerlina, c'est sans doute celui qui m'a le plus plu durant la soirée.

Quant à Ruben Drole, Leporello remplaçant de dernière minute semble-t-il, il jouait très bien mais pour le chant c'était quand même un peu juste : projection bien inférieure à celle de Schrott, "marquant" de temps en temps, et nous privant là aussi de tout ce qui fait "vocalement" de Leporello le "double" de DG par la trop grande différence de technique et de style entre les deux interprètes.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par Loïs » 11 janv. 2019, 10:22

L'impression d'avoir passé la soirée face à un escalier: en haut le dieu et sur les marches le reste de la distribution

L'ahurissant brio de l'air du champagne et la perfection absolue de la sérénade instaurent une distance infranchissable entre Schrott et le reste de la distribution . Nous savions que nous avions le meilleur DJ de sa génération mais c'est au delà de ça: il est l'égal d'un Raimondi ou d'un Bacquier. Il est Dom Juan par le chant mais aussi par l'intégralité des expressions corporelles.
Après .....
En bas des marches (et même à la cave) un quoi? (baryton? basse? baryton-basse?) qui réduit Masetto à une utilité et dépouille le Commandeur de toute dimension sépulcrale (si c'est ça l'enfer, j'en connais beaucoup qui n'auront plus peur de pêcher; aussi crédible en revenant des Enfers que Hollande en grand chef de guerre).
A l'étage et aux pieds des marches une Elvire qui outre une voix aussi aigre que du pipi de vieille fille a le visage et les grimaces de Gruberova mais c'est malheureusement tout ce qu'elle a d'une grande chanteuse
Quelques marches plus haut : Donna Anna . Au moins le timbre est homogène mais dès les premières vocalises, tout s'effondre (il faut dire aussi que les tempi ridiculement ralentis la mettent en difficulté notamment dans "non min dir").
Au milieu de la volée le Leporello prenant la représentation au vol en second remplaçant. J'avais l'impression de voir Raphael Mezraoui : aussi lymphatique et décalé que lui et cela fonctionne avec la vision d'un lourdaud et cossard serviteur. Pour autant c'est encore un peu tôt : plafonnement dans l'aigu au début (aïe l'air du catalogue) et fatigue aux dernières scènes (dévient inaudible) mais le personnage est vraiment là. A suivre.
A suivre aussi Zerline : une voix taillée dans la soie aussi sensuelle que son physique est émoustillant. Les moyens vocaux sont ceux du rôle (une prouesse ce soir pour la distribution féminine). Il faut convenir quand même que Mozart lui a taillé un rôle en or , sans réelle difficulté. Mais quand même, pas un homme dans l'assistance ne la lache des yeux ou des oreilles (voire du nez pour suivre DJ).
Au sommet de l'escalier mais quand même quelques marches en dessous du Maitre : un Don Ottavio qui illustre scéniquement parfaitement l'idée de flanelle que je me fais du personnage. Je ne peux pas dire que je ressors emballé par le personnage et le timbre mais la technique force le respect et quelle maîtrise du souffle! Après un "della sua pace" virant à la masturbation en public (rarement vu un air avec autant d'efforts vocaux - des attaques pianissimi hors de propos et un tempo emmerdatoire- et une telle invraisemblable absence de la moindre implication ou intérêt à ce qu'il chante!), un second air remarquable, magnifique, qui d'un seul coup dilate l'étroitesse dans laquelle nous naviguions depuis deux heures.

J'ai du mal à juger l'orchestre et la baguette. En réalité l'orchestre oui : du vrai beau son.
Pour le chef : au passif une ouverture plate comme une limande et des tempi qui font passer un discours de Castro pour du rap. A l'actif : de belles couleurs tirées de l'orchestre et deux superbes finals.
A ce propos Dieu merci on nous a (on m'a) evité la scène finale . Elle m'a toujours fait penser à une femme après l'amour. Alors que vous planez après l'extase, il y en a une qui jacasse à côté de vous à raconter ses petits problème de la journée (si avec ça je ne me fais pas bâcher! mais cela sent le vécu)

Pour finir, on peut s'étaler sur le cabotinage de Schrott mais qui tient aussi bien la scène?
Edwige Feuillère rapportait que son plus grand moment de Théâtre fut de voir l'oeil de Callas changer de couleur et d'intensité quand allant saisir la coupe de vin au II de Tosca, elle voit le poignard. Pour moi ce fut hier quand le Commandeur lance "décide toi" et que Dom Juan répond "j'ai déjà décidé" . L'esquisse de sourire las et empreint de sous entendus et le regard ironique et pour une fois profond -cela dure une fraction de seconde- m'ont donné cet incroyable moment de théâtre où tout semble s'arrêter.

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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par Loïs » 11 janv. 2019, 10:55

HELENE ADAM a écrit :
11 janv. 2019, 10:11
La mise en espace, qui devient de plus en plus souvent la règle en version concert, était assez audacieuse (tous les gestes y étaient et les artistes n'hésitaient pas à s'allonger sur le sol...)
Bon c'était quand même l'un des points positifs puisque la même prestation avec les chanteurs alignés derrière des pupitres le nez dans la partition, m'aurait fait craquer à l'entracte je pense.
Cela fait longtemps que je privilégie cette conception (préférable à la majorité des mises en scène trop ou pas assez) et Schrott a prouvé que sa totalement maîtrise de Don Giovanni ne se limite pas qu'au rôle mais à l'ouvre complète avec de réelles idées (le ballon baudruche de Leporello par exemple)
HELENE ADAM a écrit :
11 janv. 2019, 10:11
Elle permettait surtout à Schrott d'exagérer son cabotinage naturellement toujours assez outré et de montrer abondamment ses superbes semelles rouges de ses non moins superbes chaussures d'une marque célèbre que je ne nommerai pas (pas de pub).
Tu plaisantes? Ce fut pour moi la révélation de Ia soirée (à défaut d'un vrai grand chanteur dans les "inconnus"). :lol: Je ne savais pas que Louboutin créait pour les hommes! Et dire que si Don Giovanni avait été monté en novembre j'aurais pu le rajouter à ma liste au Père Noël (modèle Grecco Calf , 650€). Je suis aussi désespéré qu'une pouffe sans shampoing :akuma:

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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par HELENE ADAM » 11 janv. 2019, 11:41

Loïs a écrit :
11 janv. 2019, 10:55
HELENE ADAM a écrit :
11 janv. 2019, 10:11
Elle permettait surtout à Schrott d'exagérer son cabotinage naturellement toujours assez outré et de montrer abondamment ses superbes semelles rouges de ses non moins superbes chaussures d'une marque célèbre que je ne nommerai pas (pas de pub).
Tu plaisantes? Ce fut pour moi la révélation de Ia soirée (à défaut d'un vrai grand chanteur dans les "inconnus"). :lol: Je ne savais pas que Louboutin créait pour les hommes! Et dire que si Don Giovanni avait été monté en novembre j'aurais pu le rajouter à ma liste au Père Noël (modèle Grecco Calf , 650€).
Je l'avais déjà entendu en DG dans une mise en scène complètement différente (Haneke à Bastille) puis à Munich et il y était beaucoup moins cabotin. Je l''espérais d'ailleurs plus sobre comme il sait l'être dans bien des rôles et sa plastique irréprochable doublée d'un jeu d'acteur de grand talent font généralement le "reste" pour rendre crédible voire excellent son DG. Hier je suis venue pour lui mais comme l'opéra ne se résume pas au rôle de DG, le fait qu'il était mal accompagné (notamment par un Leporello très insuffisant) a renforcé toutes ses exagérations (enfin c'est comme ça que je l'ai ressenti), comme s'il devait absolument faire le show d'un spectacle qu'il a lui-même mis en espace.
Du coup (AMHA) il force tellement le trait (oeillades au public féminin, clins d'oeil appuyés, clowneries permanentes) qu'on ne voit plus que cela. Les "trucs" et les "tics" il les utilise aussi dans sa manière de chanter. C'est une conception d'un DG plus "DSK" (oh pardon... :oops: ) que le personnage de Mozart-Da Ponte à mon avis. Bref sa composition, cette fois ci, ne m'a pas convaincue...

PS : pour moi à l'inverse ( :lol: ) les chaussures Louboutin c'est surtout pour les hommes....
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par Loïs » 11 janv. 2019, 11:53

HELENE ADAM a écrit :
11 janv. 2019, 11:41
Loïs a écrit :
11 janv. 2019, 10:55
HELENE ADAM a écrit :
11 janv. 2019, 10:11
Elle permettait surtout à Schrott d'exagérer son cabotinage naturellement toujours assez outré et de montrer abondamment ses superbes semelles rouges de ses non moins superbes chaussures d'une marque célèbre que je ne nommerai pas (pas de pub).
Tu plaisantes? Ce fut pour moi la révélation de Ia soirée (à défaut d'un vrai grand chanteur dans les "inconnus"). :lol: Je ne savais pas que Louboutin créait pour les hommes! Et dire que si Don Giovanni avait été monté en novembre j'aurais pu le rajouter à ma liste au Père Noël (modèle Grecco Calf , 650€).
Je l'avais déjà entendu en DG dans une mise en scène complètement différente (Haneke à Bastille) puis à Munich et il y était beaucoup moins cabotin. Je l''espérais d'ailleurs plus sobre comme il sait l'être dans bien des rôles et sa plastique irréprochable doublée d'un jeu d'acteur de grand talent font généralement le "reste" pour rendre crédible voire excellent son DG. Hier je suis venue pour lui mais comme l'opéra ne se résume pas au rôle de DG, le fait qu'il était mal accompagné (notamment par un Leporello très insuffisant) a renforcé toutes ses exagérations (enfin c'est comme ça que je l'ai ressenti), comme s'il devait absolument faire le show d'un spectacle qu'il a lui-même mis en espace.
Du coup (AMHA) il force tellement le trait (oeillades au public féminin, clins d'oeil appuyés, clowneries permanentes) qu'on ne voit plus que cela. Les "trucs" et les "tics" il les utilise aussi dans sa manière de chanter. C'est une conception d'un DG plus "DSK" (oh pardon... :oops: ) que le personnage de Mozart-Da Ponte à mon avis. Bref sa composition, cette fois ci, ne m'a pas convaincue...

PS : pour moi à l'inverse ( :lol: ) les chaussures Louboutin c'est surtout pour les hommes....
Le terme de "révélation" s'appliquait bien sur aux chaussures.
L'omniprésence et le jeu débordant de Schrott ne m'ont pas dérangé car cette façon de manipuler tout le monde (orchestre et public compris) correspond en fin de compte au manipulateur qu'il est dans l'oeuvre. Après je m'attendais à un show Schrott (je me doutais bien que c'est ainsi que se construirait la tournée) et n'ai pas été surpris.
J'ai fait un parallèle hier avec la tournée de son ex en Yolanta (orchestre de Ljubljana, chanteurs russes inconnus) mais Netrebko s'était entourée de chanteurs qui tenaient la route et ne palissaient pas devant elle (même leurs noms nous étaient inconnus). Hier l'attention se focalisant uniquement sur Schrott, nous n'étions pas en phase d'écoute permanente (le moins que l'on puisse dire, on passait de tunnels en purges) d'où un surréaction face à un surjeu

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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par enrico75 » 11 janv. 2019, 14:14

Moi je pense que cette représentation était majoritairement plombée par la conception qu'à le chef de Mozart,car l'orchestre de Bâle n'est pas mauvais et dire qu'il est en train d'enregistrer l'intégrale des symphonies de Haydn.!

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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par Loïs » 11 janv. 2019, 14:28

enrico75 a écrit :
11 janv. 2019, 14:14
Moi je pense que cette représentation était majoritairement plombée par la conception qu'à le chef de Mozart,car l'orchestre de Bâle n'est pas mauvais et dire qu'il est en train d'enregistrer l'intégrale des symphonies de Haydn.!
Même avis que toi sur l'orchestre et tu as surement raison pour le chef car je n'arrive pas à porter un jugement clair (en tout cas je détestais sa façon de jouer au petit Klemperer)

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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par dralabana » 11 janv. 2019, 14:42

Pour une fois, je ne suis pas du tout d accord avec Helene.
J ai hier soir adore Erwin Schrott , pas seulement pour son magnifique physique , mais aussi pour sa voix tres tres belle, pour sa mise en espace et surtout pour sa presence, il est le Don .. il porte le spectacle, alors lui reprocher d etre cabot !!!
En tout cas cette version concert montrait une fois de plus que l opéra c est beau aussi sans les horribles mises en scene que nous avons vu ces derniers temps ....

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Re: Mozart - Don Giovanni - Antonini / vc - TCE 10/1/2019

Message par PlacidoCarrerotti » 11 janv. 2019, 15:18

Loïs a écrit :
11 janv. 2019, 14:28
(...) pour le chef car je n'arrive pas à porter un jugement clair (en tout cas je détestais sa façon de jouer au petit Klemperer)
Même pas : l'ouverture a démarré très rapidement, par exemple. Les tempi étaient tantôt rapides, tantôt lents, généralement incongrus.
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).

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