Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Un mauvais point aussi à Ettinger qui faisait jouer l'orchestre trop fort
Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
effectivement, elle est beaucoup plus impressionnante, même scotchante, en salle.offenbach a écrit : ↑01 janv. 2019, 14:18Globalement, la plupart des prises de son Sony paraissent faites de tellement près qu'elles accentuent les défauts, que ça soit chez Yoncheva, Rachvelishvili ou encore Peretyatko.PlacidoCarrerotti a écrit : ↑01 janv. 2019, 14:05Je trouve que Yoncheva passe mal à l’enregistrement. Je n’aime aucun de ses deux récitals.
contrairement à sondra radvanovsky que je préfère en enregistrement.
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Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Je n'ai vu qu'une faible partie de la retransmission sur Arte mais quelle cruauté de montrer ce triste spectacle. J'ai souffert horriblement pour et avec Brian Hymel.
Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
C'était pareil pour Meli hier soir à Venise pour le gala ou il a complètement sombré à la fin de E lucevan dans Tosca!
Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Comme dirais Jean Ozene dans le film "le grand restaurant" Mon Dieu, mon Dieu.....face au triste spectacle offert par l'ONP le 31 décembre , à peine sauvé par les choeurs et le ballet mais ce spectacle sur la scène de Garnier , moche, mal éclairé , mal filmé , costumes hideux , tout était marron , jaunasse, franchement qui dirige vraiment cette maison ???? , il va falloir patienter avec cet incapable de Lisnner encore plus de deux ans .Mon dieu, Mon Dieu.....
Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Oula oui. ça avait pas trop mal démarré avec de belles couleurs dans la piano...et dès qu'il a fallu élargir, la cata. Incapable de tenir les aigus, et la montée finale totalement ratée avec un aigu craqué. Mais pourquoi chanter ça quand on défend si bien Verdi....Mystère. Remarquable Gilda de Nadine Sierra (je préfère jeter un voile pudique sur la "direction" musicale...).
Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Je rejoins les avis quant à la pauvreté de ce gala (quand on évoque le met, en effet, il n'y a pas photo). Franchement, la mise en scène évoquait plus le spectacle de patronage ou le spectacle de fin d'année d'école de musique que la première scène lyrique française. Bref, tézier remarquable, pareil pour Yoncheva (sauf le Lecoq où je n'ai pas compris un traître mot du texte). Hymel en souffrance mais il se murmure qu'il vivrait une sorte de burn out. Bref il vraiment pas l'air bien...
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Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Si vous relisez "Noureev, l'insoumis" d'Ariane Dollfus, il y est question du Gala donné au MET le 27 juin 1988 pour fêter les 50 ans de Rudolf Noureev.
Il y est dit que la France ne célèbre que ses morts, alors que l'Amérique aime saluer ses idoles de son vivant. Cette soirée, où un public aimant entonne "Joyeux anniversaire" à Rudolf Noureev sous une pluie de ballons, pose la question de "Peut-on imaginer pareille soirée à l'Opéra Garnier"? (page 371)
Noureev a donc vécu à New-York une soirée impensable à Paris.
Pourtant, quelques lignes plus loin, est souligné le fait que "Les Américains ressortent financièrement groggy de cette soirée", et Rudolf a la pensée suivante : "A New York, les gens vous abordent, vous parlent, mais je ne voudrais pas y vivre. Ce n'est pas un lieu de création. C'est un marché où l'on achète, où l'on vend, où l'on consomme l'art comme un produit. J'ai besoin de l'Europe. Paris me convient."
Donc en conclusion, ne pas se laisser avoir par la superficialité de l'esprit New-Yorkais.
Il y est dit que la France ne célèbre que ses morts, alors que l'Amérique aime saluer ses idoles de son vivant. Cette soirée, où un public aimant entonne "Joyeux anniversaire" à Rudolf Noureev sous une pluie de ballons, pose la question de "Peut-on imaginer pareille soirée à l'Opéra Garnier"? (page 371)
Noureev a donc vécu à New-York une soirée impensable à Paris.
Pourtant, quelques lignes plus loin, est souligné le fait que "Les Américains ressortent financièrement groggy de cette soirée", et Rudolf a la pensée suivante : "A New York, les gens vous abordent, vous parlent, mais je ne voudrais pas y vivre. Ce n'est pas un lieu de création. C'est un marché où l'on achète, où l'on vend, où l'on consomme l'art comme un produit. J'ai besoin de l'Europe. Paris me convient."
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"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Ah... Les années 80. C’est une autre histoire.
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris- Hymel/Tézier/Yoncheva/Ettinger- Garnier- 12/2018
Pour un gala sensé rendre hommage à 350 ans d'activité de l'Opéra de Paris, je n'ai noté que deux ouvrages au programme qui y ont été créés: Don Carlos et Thaïs ! Les pécheurs de perles et les Cent Vierges n'y ont JAMAIS été donnés. En revanche beaucoup d'œuvres créées ailleurs à Paris, en particulier au Comique. Pour les ballets , que je connais moins , il me semble qu'il n'y a eu que le Parc. Pas de commentaires sur les prestations vocales si ce n'est qu'elles me confortent dans le fait de rester chez moi écouter les chanteurs du siècle dernier.