La mise en scène de Mayer est visuellement plus proche de La Traviata que la mise en scène de Bieito n'est proche de Simon Boccanegra! On peut ergoter sur tel ou tel point mais bon y a quand même pas photo!PlacidoCarrerotti a écrit : ↑17 déc. 2018, 01:13Cette mise en scène n’est pas plus réaliste que le Boccanegra de Beito. Les fans des costumes Franco de port de Bastille devraient donc se réjouir.
Verdi-La Traviata-Nézet-Séguin/Mayer - New York MET 12/2018
Re: Verdi-La Traviata-Nézet-Séguin/Mayer - New York MET 12/2018
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Re: Verdi-La Traviata-Nézet-Séguin/Mayer - New York MET 12/201
Tu dis ça parce que t’es vieux jeu.jerome a écrit : ↑17 déc. 2018, 01:54La mise en scène de Mayer est visuellement plus proche de La Traviata que la mise en scène de Bieito n'est proche de Simon Boccanegra! On peut ergoter sur tel ou tel point mais bon y a quand même pas photo!PlacidoCarrerotti a écrit : ↑17 déc. 2018, 01:13Cette mise en scène n’est pas plus réaliste que le Boccanegra de Beito. Les fans des costumes Franco de port de Bastille devraient donc se réjouir.
Deux productions qui n’ont rien à voir à la lettre des didascalies : l’une moche, l’autre attrayante et tu préfères la seconde (moi aussi).
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Verdi-La Traviata-Nézet-Séguin/Mayer - New York MET 12/2018
Pour Traviata, la lettre pas complètement mais en grande partie si, quand même! L'esprit complètement!
Pour Boccanegra ni la lettre ni l'esprit!
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Re: Verdi-La Traviata-Nézet-Séguin/Mayer - New York MET 12/2018
Vu hier soir la seconde distribution: Anita Hartig, Violetta passe-partout, chantant sans âme dans un italien qu'elle ne semble pas comprendre, timbre quelconque, courte de vocalisation. Son partenaire, Stephen Costello, insipide, voix manquant d'ampleur, terne, gestes stéréotypés au possible, totalement étranger au sort de la "dévoyée" que le metteur en scène laisse intacte du début à la fin sans que les séquelles de la maladie ne semblent l'affecter, tout comme le décor d'ailleurs qui reste le même tout au long des trois actes. Germont père, Artur Ruciński, a seulement pour lui un timbre assez séduisant, rondeur et legato soignés. Mais quelle manque de conviction et de compassion dans ses échanges avec Violetta et avec son fils.
Impossible de ressentir la moindre émotion quand les protagonistes ont si peu de charisme.Bien perçu le côté bollywoodien du premier acte auquel Bernard faisait allusion. Mais le luxe du décor ne colle absolument plus dans les actes suivants et on se laisse gagner par un ennui desespérant devant de je m'enfoutisme.
Chœurs mous et direction de Nicola Luisotti plate d'un orchestre en pilote automatique.
Impossible de ressentir la moindre émotion quand les protagonistes ont si peu de charisme.Bien perçu le côté bollywoodien du premier acte auquel Bernard faisait allusion. Mais le luxe du décor ne colle absolument plus dans les actes suivants et on se laisse gagner par un ennui desespérant devant de je m'enfoutisme.
Chœurs mous et direction de Nicola Luisotti plate d'un orchestre en pilote automatique.
Enfin elle avait fini ; nous poussâmes un gros soupir d'applaudissements !
Jules Renard
Jules Renard
Re: Verdi-La Traviata-Nézet-Séguin/Mayer - New York MET 12/2018
Enfin vu, grâce aux streamings gratuits du Met. C'est moins kitsch (côté décors et costumes)que je ne le redoutais d'après quelques croquis . L'idée du décor unique fonctionne à moitié. Ca n'était tout de même pas compliqué de changer quelques meubles et accessoires entre les "tableaux". L''apparition de la sœur est inutile, mais finalement pas si gênante que ça , le personnage restant dans un coin sans se mêler à l'action.
J'ai beaucoup aimé Florez, un peu moins Damrau : c'est bien chanté, mais pas émouvant. Je l'ai trouvée tout de même plus convaincante qu'à Bastille (vue à la télévision).
J'ai beaucoup aimé Florez, un peu moins Damrau : c'est bien chanté, mais pas émouvant. Je l'ai trouvée tout de même plus convaincante qu'à Bastille (vue à la télévision).
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Verdi-La Traviata-Nézet-Séguin/Mayer - New York MET 12/2018
Ah ça c'est certain Florez chante très bien avec goût et style mais, y a pas photo, il lui manque toute une épaisseur vocale propre à ce répertoire pour être pleinement Alfredo. Un talentueux tenorino rossinien mais certainement pas le grand ténor lyrique verdien exigé ici. Scéniquement rien à redire, il est le personnage.