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par Bernard C » 16 déc. 2018, 22:50
Bon alors en gros,
_Dans le théâtre_ :
Ces décors n'ont rien, absolument rien d'une proximité esthétique à l'Impressionnisme .
Il sont proches comme je l'ai souligné des décorations d'arrière plan des peintures indo persanes en vogue dans la bourgeoisie française du XIX.
Aujourd'hui on trouve cette débauche , notamment la vivacité des couleurs des costumes dans le cinéma indien.
Ça donne au spectacle quelque chose d'irrealiste....on est à la fois au temps de l'histoire et dans un représentation onirique , comme cela a été dit l'espace ne bouge pas, quelques éléments de lumières, de reflets, d'ouverture/ fermeture des espaces.
Le mobilier reste en place comme permanence du destin .
Pour le reste une forme éthérée, un corps astral de fille qui traverse l'espace imaginaire..moi je m'en tape , ça ne mange pas de pain.
Ce qui m'a beaucoup plu, c'est la rigueur du jeu dramatique, ce que j'appelle la mise en scène au service du mouvement de l' œuvre verdienne sans rien en dévier du sens.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v