Et heureux de l'être !!
Wagner - Siegfried - Gotterdammerung - Pappano/Warner - ROH - 09/2018
Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
Et moi bien content que vous le soyez
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
Je plussoie pour ce qui concerne le II de Stemme : pour moi elle est unique dans cet acte, insurpassée depuis des décennies. Au point que son III apparaît presque anodin en comparaison, malgré le fait qu'il soit tout aussi superlatif. Mais quel II !!
@MariaStuarda : franchement je trouve ta fixation sur la mise en scène assez exagérée, on ne peut quand même pas dire que cette production gâche la soirée, on voit bien pire dans d'autres occasions.
@MariaStuarda : franchement je trouve ta fixation sur la mise en scène assez exagérée, on ne peut quand même pas dire que cette production gâche la soirée, on voit bien pire dans d'autres occasions.
Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
C'est bien pire au théâtre : un seul salut et terminé. Frustrant quand tu assistes à des Shakespeare d'anthologie.Hiero von Stierkopf a écrit : ↑03 nov. 2018, 09:19J’ai eu confirmation depuis hier soir que la brièveté des saluts étaient une tradition séculaire locale (plus rien après le baissé du rideau). Ça ne m’avait jamais frappé auparavant.
Mais c’était particulièrement frustrant hier et d’ailleurs Nina Stemme a essayé d’empêcher le rideau de se baisser définitivement, en vain !
La tradition est liée au fait que toute représentation, jusqu'aux années 50 environ, se terminait systématiquement par God save the queen. Afin d'assurer que le public ne parte pas avant (public pressé d'aller au pub avant la fermeture, ou tout simplement d'attraper son train pour la banlieue), les saluts étaient limités à un seul rideau puis on enchaînait directement avec l'hymne.
Ce salut limité a perduré bien qu'on ne joue plus God save the Queen à la fin de la représentation.
- MariaStuarda
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Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
Je ne fais pas une fixation. Stemme a été formidable. mais je n'ai pas particulièrement apprécié la direction de Pappano et si on rajoute à cela cette mise en scène honteuse, ça n'en fait vraiment pas le Ring du siècle (je n'étais pas à Munich en juillet mais je pense qu'on était beaucoup plus proche de l'idéal).
Et franchement, on peut excuser beaucoup de choses mais j'attends qu'on me démontre en quoi cette mise en scene mérite qu'on ait un minimum d'indulgence (surtout quand ça dure 22h ).
Mais il faut dire que je ne suis surement pas un admirateur du grand Richard comme vous l'êtes ce qui me permettrait de faire passer la pilule plus facilement ...
Bref.
Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
On (je) te demande juste d'être Stemmolâtre* cher Polo, le reste c'est facultatif
Bernard
*ps j'ai horreur de ce qualificatif, bien sûr..si certains ne l'avaient pas compris, on ne sait jamais...
Bernard
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Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
Alors là oui sans contestation possible (d'ailleurs, si je m'étais concentré sur elle, j'aurais pu réduire ma souffrance à une poignée d'heures )
Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
Normal de ne pas l'aimer de mot-là, Bernard... puisque "âtre" est un suffixe qui déprécie... Stemmolâtre... Mais non... On l'aime, on l'aime+++, on l'aime avec des mots, des élans, mais on ne l'aime pas en bêlant...non !
Nous pourrions avoir "Stemmophile..." non, hein ? - Stemmopathe... oublions... Tiens, je propose Stemmomyste... Ca sonne mieux et puis, finalement... Elle qui n'enfume pas, mérite bien que l'on loue ce qu'elle donne... Ave Nina... une idole ? non, pas du tout...Elle est vraie. C'est aussi cela que j'aime .
Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
J'ai eu le temps de butiner un peu sur la bande de la captation de die Walküre de cette production et notamment le Wotan de Jon Lundgren.
Je le retrouve bien comme lors de sa prise de rôle.
L'émotion est pour moi énorme, m'étreint.
L'avez vous dit ? Il n'y a pas de Wotan sur scène avec cette noblesse puissamment sensuelle..
Ce mélange de force et d'érotisme naturel .
Il est remarquable à ce titre , les choses s'ebranlent, vacillent avec toujours un feu dans son chant , dans ses yeux, sur sa bouche.
C'était extrêmement notable dans d'autres rôles.
Par exemple dans Jack Rance il est un réel rival de Dick Johnson...ses personnages portent dans le chant et sur le corps le désir et pas que la figure du pouvoir, sans la moindre mollesse.
Bernard
Je le retrouve bien comme lors de sa prise de rôle.
L'émotion est pour moi énorme, m'étreint.
L'avez vous dit ? Il n'y a pas de Wotan sur scène avec cette noblesse puissamment sensuelle..
Ce mélange de force et d'érotisme naturel .
Il est remarquable à ce titre , les choses s'ebranlent, vacillent avec toujours un feu dans son chant , dans ses yeux, sur sa bouche.
C'était extrêmement notable dans d'autres rôles.
Par exemple dans Jack Rance il est un réel rival de Dick Johnson...ses personnages portent dans le chant et sur le corps le désir et pas que la figure du pouvoir, sans la moindre mollesse.
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Re: Wagner-Siegfried-Gotterdammerung-Warner/Pappano-ROH-09/2018
Les traditions sont faites quand même pour être bousculées. Où en serions-nous si en 1933 Rosa Ponselle ne s'était pas fait ovationner à la fin de son Casta diva au ROH, au grand dam de la Melba, brisant ainsi des siècles de traditions qui interdisaient d'applaudir avant la fin des actes?