Création à Marseille du Turc en Italie, production du Teatro de la Zarzuela de Madrid.
Direction : Paolo Arrivabeni, orchestre vif, solo de cors et trompettes ..
Mise en scène : Lluis Pasqual , une auberge , sur un fond de la baie de Naples , avec le Vésuve bien sûr , costumes 1950 , des choeurs , des danseurs... joli !
Fiorilla : Elisabeth Futral, la coquette parfaite , rôle très difficile avec un grand air de bravoure au 2è acte (rôle de Callas), impressionnante et émouvante , un triomphe.
Selim : Umberto Chiummo, bel homme et belle basse, des aigus difficiles au début, mais ça s'arrange, (rôle tenu par Ramey).
Geronio : Marc Barrard, truculent, drôle et parfait, comme toujours.
Le mari trompé, pas vraiment barbon, mais plutôt "brave".
Belle voix (de basse ? ), très proche de Selim, le duo était très très bien.
Ne serait-il pas le digne successeur de Gabriel Bacquier ?
Narcisso : Bradley Williams, aie aie aie , les ténors rossiniens , c'est aigu , nasillard (même JD Florez dans l'Italienne, j'ai du mal).
Dans les solo, ça va, mais dans les ensembles , ça ne passe pas.
Albazar : Loic Felix, un seul air, une ovation pour ce jeune ténor (français ?)
Zaida : Ainhoa Garmendia , jolie présence mais pas d'air.
Prosdocino : Andrew Schroeder , le poète qui invente l'histoire au fur et à mesure . Il est présent pendant tout l'opéra, passe de la salle à la scène.
Un acteur ! une voix ! (beaucoup de récitatifs et des ensembles) une prestance !
Un rôle finalement très intéressant et très bien tenu.
Bref, un régal pour les yeux et les oreilles.
Et drôle !!!!!!!!
Merci Rossini, merci Mme Auphan.
Vivement l'Italienne ... à Paris.