Re: Ravel/Puccini - L'Heure espagnole/Gianni Schicchi - ONP - 05-06/2018
Posté : 12 juin 2018, 22:46
Rapidement quelques impressions au retour de cette soirée où je suis finalement allé quand des places à 45 euros sont soudainement apparues à la vente au parterre (ce qui m'a permis de me recaser assez près).
J'y allais pour le Puccini, mais, du deuxième rang, l'Heure espagnole passait bien. Excellent Barbeyrac, un peu plus franc dans l'aigu que d'habitude à certaines occasions, tout aussi délicat dans le mixte à d'autres, très bon acteur. Talbot passe difficilement la rampe. Margaine était torrentielle et drôle. Courjal, je ne m'y fait pas : je pense toujours à "Un de la Canebière". Dolié un peu engorgé. Curieuse technique. Orchestre excellent mais un peu lourd.
Gianni Schicchi chanté par Carlo Lepore (première) manquant de truculence. Beaux graves mais aigu un peu escamoté.
Vittorio Grigolo superlatif : un vrai luxe.
Lauretta d'Elsa Dreisig très décevante. Voix sans couleur, émission forte / mezzo forte avec de vagues tentatives courtissimes piano (mais pas pianissimo). Une des plus médiocres interprétations d'un air facile et célèbrissime. C'était la première fois que je l'entendais sur scène : YouTube la flatte. Quand je lis dans les pronostics qu'elle va chanter les Puritains, j'hallucine : c'est le 10eme de la voix de Freni qui était nulle dans ce rôle. Qu'elle se consacre à Mozart.
A part Muraro, les autres rôles sont corrects sans plus.
La direction ne m'a pas convaincu : il faudrait une précision et une vivacité toscaninienne, or c'est souvent un peu lourd et mou.
J'y allais pour le Puccini, mais, du deuxième rang, l'Heure espagnole passait bien. Excellent Barbeyrac, un peu plus franc dans l'aigu que d'habitude à certaines occasions, tout aussi délicat dans le mixte à d'autres, très bon acteur. Talbot passe difficilement la rampe. Margaine était torrentielle et drôle. Courjal, je ne m'y fait pas : je pense toujours à "Un de la Canebière". Dolié un peu engorgé. Curieuse technique. Orchestre excellent mais un peu lourd.
Gianni Schicchi chanté par Carlo Lepore (première) manquant de truculence. Beaux graves mais aigu un peu escamoté.
Vittorio Grigolo superlatif : un vrai luxe.
Lauretta d'Elsa Dreisig très décevante. Voix sans couleur, émission forte / mezzo forte avec de vagues tentatives courtissimes piano (mais pas pianissimo). Une des plus médiocres interprétations d'un air facile et célèbrissime. C'était la première fois que je l'entendais sur scène : YouTube la flatte. Quand je lis dans les pronostics qu'elle va chanter les Puritains, j'hallucine : c'est le 10eme de la voix de Freni qui était nulle dans ce rôle. Qu'elle se consacre à Mozart.
A part Muraro, les autres rôles sont corrects sans plus.
La direction ne m'a pas convaincu : il faudrait une précision et une vivacité toscaninienne, or c'est souvent un peu lourd et mou.