D'accord sur Verdi (et Puccini... encore plus sans doute). Mais, quitte à être totalement à contre-courant, je ne suis pas totalement convaincue par son interprétation de Mozart. Je ne vais pas me répéter, mais dans la flûte et dans l'enlèvement, on est loin de Fritz Wunderlich, puisque tu le cites (qui est également ma référence)..
L'émotion n'est pas franchement au rendez-vous dans ces deux airs. Pour moi.
Il manque effectivement le moelleux dans le déroulé de la phrase musicale, une certaine musique des mots, et surtout, des nuances. Car Florez semble avoir du mal avec les piani, les diminuendi etc...
En italien (dont il maitrise mieux le sens de la langue je pense) c'est beaucoup plus intéressant.
Par contre, j'ai vraiment aimé son Hoffmann mais cela n'a rien à voir avec Mozart et ses bis étaient formidables (même remarque...)
PS (@bernard): Perfection de la diction dans Hoffmann : tout comme Spyres et Osborn (entendus dans l'ensemble du rôle).
Deuxième partie de Kleinzach (et pas seconde): Quant aux traits de sa figure... etc (quand la partition change de tonalité).
NB : restaient quelques bonnes places au parterre qui ont permis à mon mari de se replacer rang H du strapontin au siège du milieu....