The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par tuano » 23 juin 2018, 09:39

La distribution annonce qui chante Germont Père, etc donc toute la fin de Traviata sera vraisemblablement donnée ce soir.
Giorgio Germont : Paolo Rumetz
Alfredo : Jinxu Xiahou
Annina : Donna Ellen
Violetta Valéry : Edita Gruberova
Dr. Grenvil : Dan Paul Dumitrescu
Il ne faut pas rater à l'Opéra de Vienne l'expo consacrée à la diva dans la salle Gustav Mahler et le catalogue de l'exposition "Daheim im Olymp – KS Edita Gruberova und die Wiener Staatsoper".

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par MariaStuarda » 23 juin 2018, 11:24

tuano a écrit :
23 juin 2018, 09:39
La distribution annonce qui chante Germont Père, etc donc toute la fin de Traviata sera vraisemblablement donnée ce soir.
Giorgio Germont : Paolo Rumetz
Alfredo : Jinxu Xiahou
Annina : Donna Ellen
Violetta Valéry : Edita Gruberova
Dr. Grenvil : Dan Paul Dumitrescu
Il ne faut pas rater à l'Opéra de Vienne l'expo consacrée à la diva dans la salle Gustav Mahler et le catalogue de l'exposition "Daheim im Olymp – KS Edita Gruberova und die Wiener Staatsoper".
Merci
Je n’y manquerai pas.

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par tuano » 23 juin 2018, 13:30

Le programme du concert munichois a été modifié : Bellini au lieu de Donizetti.

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par MariaStuarda » 23 juin 2018, 23:06

L’hommage d’un public à sa Diva.

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par MariaStuarda » 24 juin 2018, 16:13

Concert du samedi 23 juin 2018 (Wiener Staatsoper)

Il est des soirées dont l’intérêt dépasse de loin l’objet annoncé sur le programme. Le concert d’hier soir était de celles-ci. Bien sûr, il y eu le récital de la Gruberova, la montrant équivalente à ce qu’elle fut lors de ses prestations récentes : des Mozart mettant si bien en évidence son adéquation avec le compositeur, même en fin de carrière.
Puis vint un dernier acte de Traviata magnifique et semblable à ce qu’elle donna à Berlin en décembre. Et enfin, passage obligée pour celle que beaucoup ont proclamé reine du bel canto, l’aria final de Roberto Devereux.
Hormis l’air de Tannhäuser en bis, aucun de ses rôles (dont Adèle en autre bis) ne faisaient pas sens sur cette scène : elle chanta ici même 33 fois Elisabetta, 31 fois Adèle, 23 fois Violetta, 22 fois Konstanze, 13 fois Donna Anna, mais, il est vrai, jamais Elettra, une coquetterie de récital. Elle fit même quelques petites incursions, en tout début de carrière, dans Wagner et dans de tous petits rôles (Parsifal, Siegfried).

Image

Mais, au-delà de la prestation de l’artiste, la soirée s’inscrivait dans un don réciproque entre l’artiste et son public qui lui rendit, de son côté, un hommage vibrant et soumis.
Plus qu’un concert, cette soirée fut une célébration, une prosternation devant une géante.
Car à Vienne en 2018, aborder cette soirée viennoise comme un récital parmi les autres n’avait pas de sens, comme en témoigne le programme, catalogue d’une histoire d’amour de près de 50 ans entre une artiste et son public.
Consulter cette brochure, c’est approcher une réalité ignorée voire incompréhensible pour nous, français ou parisiens, tant il n’y a pas d’équivalent (en tous cas, je n’en vois pas), dans notre pays, entre une artiste et une scène d’opéra et son public.
Si j’ai abdiqué depuis longtemps à essayer de convaincre ceux qui honnissent, à longueur de posts, la Gruberova des années 2010, je peux au moins contribuer à décrire la réalité d’une carrière époustouflante.
On pourrait se pencher sur les explications à ce phénomène (théâtre de troupe, grande fidélité aux artistes, mobilité géographique réduite de la chanteuse, etc.) et je laisse les spécialistes le faire. Seuls des artistes comme Domingo et Nucci doivent pouvoir rivaliser aujourd’hui avec ce genre de records, dans leurs théâtres respectifs.

Les chiffres donnent le tournis :
Outre ceux que j’ai déjà cités, Gruberova a chanté 100 fois Zerbinette sur cette scène sur une période de 36 ans ! 88 fois Lucia (31 ans), 69 fois la reine de la nuit (14 ans), 32 fois Elvira (16 ans), 25 fois Olympia (7 ans), 25 fois Rosina (11 ans), 11 fois Norma, 9 fois Manon, etc. R. Strauss, Donizetti, Mozart, Bellini, J. Strauss, Rossini, Offenbach, Verdi, Massenet, Cherubini, Janacek, Puccini, Gluck ... Böhm, Karajan, Kleiber, Harnoncourt, Bonynge, Levine ...
Si mes calculs sont bons, c’est 49 rôles en tout entre le 7 février 1970 (Königin der nacht) et le 23 octobre 2015 (Bolena) sur 711 soirées.
À cela se rajoutent 3 participations à des galas et 4 récitals.


Image
(merci à Tuano de m'avoir alerté sur l'exposition)

Je ne suis pas retourné voir la liste qu’avait établie Jérôme (et que je n’ai pas retrouvé à vrai dire) mais ses prestations parisiennes doivent se compter sur les doigts des deux mains et celles à l’opéra de Paris sur ceux d’une seule !
Cette constance (sans jeu de mots), cette fidélité, cet amour partagé se traduisit hier soir par une ovation interminable à son entrée et probablement historique à sa sortie de scène. Cela s’exprima par des centaines de flyers déversés sur scène par les plus hautes loges de côté, qui furent ensuite ramassés par le public comme autant de reliques sacrées ; elle fût honorée par un public de tout âge et de nationalités très nombreuses (les japonais qui l’adulent étant bien représentés), un discours de Dominique Meyer et de très nombreux bouquets de fleurs et cadeaux. Et enfin, moment très émouvant, nous vîmes arrivé, d’un pas difficile, un vieil homme qui remit une rose d’argent à la Sophie qu’il a probablement vu sur cette scène, il y a bien longtemps.

Il est des jours où vous vous dites que vous êtes tombés dans un trou d’amour sans y prendre garde. Si on avait pu garder toutes ces ondes positives dans une bouteille à usage personnel, on se dit qu’il y aurait de quoi être heureux pendant très très longtemps. 711 ans peut - être ... ?
Que dire de plus ? Viva Edita ! Respect et chapeau bas !

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par MariaStuarda » 24 juin 2018, 16:27

J’ai en revanche, retrouvé cet historique très documenté sur notre forum :

http://www.odb-opera.com/joomfinal/inde ... -gruberova

auquel j'apporterai toutefois un petit correctif; si elle chante de nombreux petits rôles entre 1972 et 1974 au Wiener Staatsoper, elle a tout de même mis à son actif Olympia en février 1970, Rosina en janvier 1975, Konstanze en mai 1974 et Oscar en décembre 1974.

Et dire que depuis le dossier, elle a rechanté sur la scène de Zurich pour la Straniera et pour le concert donné cette année en février.

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par philipppe » 24 juin 2018, 17:00

Sa carrière á Münich a été significativement moins importante j imagine ? Vienne était le centre de son activité ?

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par MariaStuarda » 24 juin 2018, 17:11

philipppe a écrit :
24 juin 2018, 17:00
Sa carrière á Münich a été significativement moins importante j imagine ? Vienne était le centre de son activité ?
J'avoue que je me suis appuyé pour ces éléments sur le catalogue vendu hier; il faudrait faire des recherche plus poussées sur Munich, Zurich, Barcelone, Salzbourg ou Berlin.

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par philipppe » 24 juin 2018, 17:12

Merci...et merci pour ce beau compte rendu !

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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018

Message par MariaStuarda » 24 juin 2018, 17:22

Voici ce qui figure sur la page wikipedia de la chanteuse, qui donne peu de détails par maisons d'opéra mais, en revanche, insiste sur sa logévité dans certains rôles :

Elle est la fille unique de Gustav Gruber et d'Etela Gruberová. En 1959, elle entre dans un chœur d'enfants où elle fera la connaissance de la jeune Gabriela Beňačková. Lorsqu'elle a quinze ans, le docteur Julius Janko, pasteur à l'église protestante de Rača, prend en main son éducation musicale et lui enseigne le piano et le chant. Par la suite, elle entre au conservatoire de Bratislava, où elle suit l'enseignement de Maria Medvecká, qui lui fait aborder les airs de la Reine de la nuit dans La Flûte enchantée de Mozart.

Le 18 février 1968, elle fait ses débuts sur scène, dans le rôle de Rosina du Barbier de Séville de Rossini. À l'automne, elle se produit au Théâtre du Capitole de Toulouse à l'occasion d'un concours de chant où elle remporte le troisième prix. Le 14 décembre de la même année, elle fait ses débuts en Violetta dans La Traviata de Verdi au Théâtre de Banská Bystrica, où elle est engagée de manière permanente. Elle y chante par la suite les quatre rôles féminins des Contes d'Hoffmann d'Offenbach et celui d'Eliza Doolittle dans My Fair Lady de Frederick Loewe. C'est en 1971 qu'elle s'exilera hors de la Tchécoslovaquie communiste, pour n'y revenir qu'en 1979, lors d'une tournée avec l'Opéra de Vienne.

Le 7 février 1970, elle interprète la Reine de la nuit à l'Opéra d'État de Vienne. C'est un rôle qu'elle chantera cent quarante-quatre fois, sous la direction des plus grands chefs d'orchestre (Josef Krips, Herbert von Karajan, Wolfgang Sawallisch, etc.) et qu'elle enregistrera en studio à trois reprises (avec Alain Lombard, Bernard Haitink et Nikolaus Harnoncourt). Cela ne lui ouvre cependant pas l'accès à des rôles intéressants à Vienne. On ne l'engage que pour chanter des seconds rôles comme la voix de l'Oiseau de la forêt dans Siegfried de Wagner, une modiste dans Le Chevalier à la rose de Strauss, Tebaldo dans Don Carlo de Verdi, Barbarina dans Les Noces de Figaro de Mozart, Olympia dans Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach, et même le rôle parlé d'Ida dans La Chauve-Souris de Johann Strauss fils. Si cette période est difficile à vivre, elle lui permet cependant de ne pas brûler les étapes, de laisser sa voix se développer à un rythme raisonnable et d'être très à l'écoute de ses partenaires.

En 1973, Gruberová travaille avec Ruthilde Boesch, son nouveau professeur de chant, le rôle de Zerbinetta d'Ariane à Naxos de Strauss pour une prise de rôle à Vienne. Cette année-là, elle chante la Reine de la nuit au Festival de Glyndebourne et en concert au Royal Albert Hall de Londres. Elle interprète ensuite pour la première fois Konstanze dans L'Enlèvement au sérail de Mozart à Graz puis enregistre le rôle de Fiakermilli dans Arabella de Strauss sous la direction de Georg Solti pour une version filmée par Unitel.

Herbert von Karajan l'engage pour chanter la Reine de la nuit au Festival de Salzbourg 1974 dans une production de Giorgio Strehler, qui ne sera jamais reprise. En 1975, elle se produit pour la première fois dans un récital de Lieder, à Vienne. La mélodie avec accompagnement au piano est un genre qu'elle continue à cultiver et dans lequel elle excelle. Elle aborde ensuite le rôle-titre de Lucia di Lammermoor de Donizetti à Graz.

C'est le 20 novembre 1976 qu'elle obtient le premier grand triomphe de sa carrière. Karl Böhm dirige une nouvelle production d'Ariane à Naxos, dans une mise en scène de Filippo Sanjust. Il a engagé Edita Gruberová après audition, ainsi qu'une pléiade de grands chanteurs comme Gundula Janowitz, Agnes Baltsa, James King, Barry McDaniel, Erich Kunz, Walter Berry, Heinz Zednik, Georg Tichy ou Gerhard Unger. Elle restera peut-être dans l'histoire de la musique comme la plus grande Zerbinetta de tous les temps ; Karl Böhm, qui avait personnellement connu Richard Strauss, a regretté que le compositeur n'ait pas eu la chance de l'entendre.

Elle fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York en Reine de la nuit, sous la direction de James Conlon, en janvier 1977. Très peu à l'aise en avion et dans les grandes villes modernes, elle n'y donnera qu'un peu plus de vingt représentations durant sa carrière.

En 1978, l'Opéra de l'État de Vienne monte pour elle une nouvelle production de Lucia di Lammermoor, œuvre qui n'avait pas été représentée dans la capitale autrichienne depuis la tournée légendaire du Théâtre de la Scala de Milan avec Karajan et Maria Callas en 1956. C'est à nouveau un triomphe. Le bel canto romantique prend une part de plus en plus importante dans la carrière de la chanteuse. De Donizetti, elle abordera également Lucia di Lammermoor, La Fille du régiment, Maria Stuarda, Roberto Devereux, Anna Bolena ; de Bellini, elle chantera I Capuleti e i Montecchi à Londres, sous la direction de Riccardo Muti, comme en témoigne un disque paru chez EMI, Beatrice di Tenda, I puritani. De Massenet, elle interprétera le rôle de Manon en 1982, dans une mise en scène de Jean-Pierre Ponnelle à l'opéra de Vienne. En 1989 elle chante La traviata à Versailles à l'occasion du Bicentenaire de la Révolution.

Sa collaboration avec le chef autrichien Nikolaus Harnoncourt a été très fructueuse. Ils ont particulièrement travaillé ensemble dans le domaine mozartien et ont enregistré ensemble Lucio Silla, La finta giardiniera, Così fan tutte (pour un film de Jean-Pierre Ponnelle), Don Giovanni, La Flûte enchantée et des airs de concerts rarement interprétés.

En 1991, elle enregistre au profit de l'ONG Licht ins Dunkel (de) un album de chansons pour enfants, Children's songs of the world, comprenant 31 chansons et comptines traditionnelles de 26 pays différents.

En 2003, elle fête au Bayerische Staatsoper de Munich ses trente-cinq ans de carrière en interprétant Rosina, le rôle de ses débuts. En mai 2004, elle interprète sa deux-centième Lucia, à Berlin. En décembre 2005, c'est Zerbinetta qu'elle interprète pour la deux centième fois, à l'Opéra d'État de Vienne, dans la production qu'elle a créée en 1976. Elle se produit principalement sur les scènes lyriques de Munich, de Barcelone, de Berlin, de Vienne et donne de nombreux concerts.

En février 2008, elle aborde le rôle-titre dans Lucrezia Borgia (Donizetti) en version de concert au Liceo de Barcelone. Après 40 ans de carrière, elle y fait montre d'un tel engagement et d'une telle maîtrise technique (un pianissimo soutenu pendant 20 secondes; un suraigu final triomphant) que le public en délire déploie des banderoles avec son portrait ou des slogans tels "Edita, simply the best" et la rappelle pendant 35 minutes. Sa prise de rôle scénique est prévue pour février 2009 à Munich.

En mai 2008, elle se produit en Italie lors de récitals de Lieder à Rome et à la Scala de Milan. Elle revient à Prague pour un récital d'airs d'opéras (de Mozart, Bellini, Donizetti) avec l'Orchestre de la Radio Tchèque. Elle termine sa saison 2007-2008 en chantant au mois de juin les rôles d'Elvira (les Puritains de Bellini) et d'Elisabetta (Roberto Devereux de Donizetti) à Munich, ainsi qu'un concert pour le championnat de football UEFA EURO 2008 à Vienne. En juillet, elle chante au Festival de Munich le rôle de Norma aux côtés d'Elīna Garanča, avec qui elle avait gravé sa dernière intégrale d'opéra chez Nightingale Classics.

Lors de la saison 2008-2009, elle se produisit au Japon, en Suisse, en Allemagne et en Espagne, après avoir repris le rôle de Zerbinetta à l'Opéra de Vienne. Elle était également membre du jury du premier concours international de chant Marcello Viotti, en septembre 2008. Lors de ses concerts en Suisse (décembre 2008) et à Barcelone (avril 2009), elle aborda pour la première fois la grande scène de Donna Elvira (Don Giovanni de Mozart) et chanta également les airs de fureur d'Elettra (Idomeneo de Mozart), rôle qu'elle n'a jamais chanté sur scène mais qu'elle avait gravé en studio pour Decca, aux côtés de Luciano Pavarotti.

Lors de la saison 2009-2010, elle revient en France pour chanter des airs extraits d'opéras de Mozart, Bellini, Donizetti. Elle se produit également en Allemagne, en Autriche et en Belgique dans Norma, les Puritains, Lucia di Lammermoor, Lucrezia Borgia, Ariane à Naxos, Roberto Devereux. En août 2010, elle chante Norma de Bellini au Festival de Salzbourg.

En 2011, elle reprend le rôle d'Anna Bolena de Donizetti au Gran Teatre de Liceu à Barcelone, dans une nouvelle production de Rafel Duran, sous la direction d'Andriy Yurkevych. Le 7 mai 2011, elle donne un récital d'airs d'opéras italiens au Schiller Theater de Berlin. Sa prochaine prise de rôle est prévue en 2012 : ce sera Alaide dans La Straniera de Bellini, en version de concert à Munich puis en version scénique à Zurich, en juin 2013, dans une mise en scène de Christof Loy, ainsi qu'au Theater an der Wien en janvier 2015. En 2011-2012, elle chante au Japon, en Hongrie, en Slovaquie, en Allemagne, en France, en Autriche, en Italie (la Scala de Milan), en République Tchèque.

Et en attendant de retrouver l'excellente documentation de Jérôme, voici ce qui y est dit pour sa "carrière" française :

Edita Gruberová a débuté en France en 1968, lors du Concours de chant de Toulouse où elle avait remporté le deuxième prix. Elle n'a chanté dans des opéras qu'à quelques reprises :

En octobre 1976 à la Maison de la Radio à Paris dans le rôle-titre de La femme silencieuse de Richard Strauss (version de concert).
En juillet 1982 au Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, dans La Flûte enchantée.
En juillet 1989 à Versailles, dans La traviata, pour une production sonorisée en plein air.
En 1994, au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg, dans "Roberto Devereux" de Donizetti (version de concert).
En 1999 à Nice, dans La Fille du régiment de Donizetti.

Ses deux seules apparitions à l'Opéra de Paris datent de 1980 à l'Opéra Garnier et de 1990 à l'Opéra de la Bastille, pour des récitals avec piano. Elle a également donné des récitals à la Salle Pleyel, à la Salle Gaveau et au Théâtre des Champs-Élysées. Elle chantera Norma de Bellini en version de concert en décembre 2011 à Nice, puis à Paris (Salle Pleyel), aux côtés de Sophie Koch, au profit de l'association Coline Opéra. La première représentation à Nice le 10 décembre a vu un nouveau triomphe où Edita a été rappelée à 6 reprises sur scène.

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